Steve Jobs avait compris : il faut planifier l’avenir maintenant.
De Liz Papadopoulos, EAO
Photo : Matthew Plexman; photo de plein air : Thinkstock
Je suis reconnaissante au fondateur d’Apple, Steve Jobs, pour la façon dont je vis ou, plutôt, pour sa façon avant-gardiste de penser. Sans blague. Le téléphone iPhone – mon iPhone – me permet de communiquer par courriel, texto ou message vocal; il me rappelle mes rendez-vous, joue mes chansons préférées et, en général, me facilite la vie. C’est à la fois mon bureau mobile et mon centre de divertissement; je crois que vous serez à peu près tous du même avis.
Il y a huit ans, le téléphone intelligent n’existait pas; il y a dix ans, il était en voie de développement; et, il y a 15 ans, on se promenait presque tous avec un lecteur de CD portable (l’équivalent d’iTunes des années 1990). De nos jours, la plupart d’entre nous ont un téléphone intelligent et plus de personnes encore s’entendent pour dire que M. Jobs a joué un rôle critique dans la transformation du paysage technologique. Son héritage se fera sentir pendant des générations.
Jouer le rôle de leader signifie envisager l’avenir et se préparer à toute éventualité. À l’Ordre, nous assurons deux types de planification. Nous planifions à moyen terme, par exemple, en engageant de nouveaux employés pour satisfaire aux obligations réglementaires, en changeant notre cotisation et en facilitant l’accès de nos membres aux renseignements grâce à la technologie.
Bien que ce type de planification soit essentiel, il importe davantage de planifier à long terme. En tant qu’organisme d’autoréglementation dirigé par des pédagogues pour des pédagogues et créé pour servir l’intérêt du public, la planification à long terme est notre feuille de route pour les années à venir. Elle représente les enseignantes et enseignants que nous voulons être, les jalons que nous voulons poser et la place que nous voulons réserver à notre profession.
À l’heure actuelle, le conseil est en train de façonner notre vision, nos valeurs et nos priorités stratégiques. Je dis bien les nôtres, car les 23 membres du conseil que vous avez élus (sur les 37 au total), entendent vos voix. Nous comptons également sur la rétroaction des leaders et des intervenants du secteur de l’éducation ainsi que des autres organismes de réglementation. Ensemble, nous planifions pour l’avenir de nos membres : comment promouvoir la profession enseignante de l’Ontario et mieux servir l’intérêt du public.
Cette année, la dernière de mon mandat de présidente du conseil, je tiens à dire que je suis fière de nos accomplissements et ravie des projets en cours pour bâtir l’avenir.
«Tout le monde ici a le sentiment que nous sommes arrivés à un de ces moments où nous influons sur l’avenir», a dit Steve Jobs.
Pour les enseignantes et enseignants de l’Ontario, le moment est venu.
Qu’avez-vous l’intention de faire cet été? Pour bon nombre de pédagogues, c’est le moment de ralentir. Pour d’autres, c’est l’occasion d’apprendre et de vivre de nouvelles expériences. Si vous réussissez à accomplir les deux, chapeau!
Une de mes collègues nagera jusqu’à la victoire (croisons-nous les doigts!) aux 15es Championnats du monde FINA des maîtres (fina.org) à Montréal. Pour elle, il s’agit de pousser ses limites et de voir ce dont elle est capable
Une autre participera à un programme qui donne aux pédagogues de l’Ontario l’occasion de visiter un autre pays en animant des ateliers de perfectionnement professionnel pour les enseignants locaux (consultez bit.ly/1mwX3Ut et lisez «Nouveaux horizons», p. 38). Pour elle, c’est le temps de faire de nouvelles rencontres et de donner en retour à la communauté tout entière.
Cet été, songez à avoir du plaisir, à apprendre et à croître – tout en même temps. Prenez des vacances d’apprentissage; vous aurez ainsi le meilleur des deux mondes.