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Examen final

Photo de Ken Taylor.

Penseur mondial

Le héros canadien de la crise iranienne des otages explique en quoi ses années d’école ont façonné son point de vue.

De Laura Bickle
Photo : Anya Chibis

Conférencier principal

Le 5 novembre, à titre de conférencier principal à notre conférence 2014, Ken Taylor discutera de ce que signifie travailler dans l’intérêt du public au Canada et à l’étranger. Pour en savoir plus, consultez events.oct.ca/fr/index.html.

NOM : Ken Taylor

Décrivez l’élève que vous étiez.

À l’élémentaire, je manquais d’assurance. J’étais à l’aise, mais peu déterminé. Au secondaire, c’était une autre histoire. Je faisais du sport et je me débrouillais en classe.

Quelle était votre matière préférée, et pourquoi?

L’anglais. J’aimais lire et écrire. Ça me plaît toujours.

Quelles œuvres littéraires avez-vous le plus aimées?

Les romans de western. Je crois que j’ai lu tout ce qui a été publié sur le sujet. Les shérifs étaient mes idoles.

Parmi les personnes qui ont marqué l’histoire, qui préférez-vous?

Je suis né en 1934. La Seconde Guerre mondiale a eu lieu pendant mes années formatrices. Je préfère les chefs militaires, les généraux Eisenhower, Montgomery et Patton.

Et vos écrivains préférés?

Alan Furst, Michael Connelly et John le Carré.

À l’école, quel cheminement de carrière vouliez-vous emprunter?

Aucun. Je savais que je voulais aller à l’université et travailler à l’étranger. Les jeunes d’aujourd’hui qui ont un cheminement précis à l’esprit m’épatent.

Qu’est-ce qu’on ne vous a pas enseigné à l’école, mais que vous auriez aimé apprendre?

J’aurais préféré étudier davantage l’histoire canadienne et internationale. Nous vivons dans un monde universel; les élèves doivent comprendre ce qui se passe au-delà de nos frontières.

Qu’aimiez-vous faire pendant les récréations?

Jouer au soccer, au basketball ou au football.

Quel est le souvenir le plus cher de vos années à l’école?

M’amuser avec mes camarades. Favoriser l’interaction humaine et l’apprentissage social afin de s’entendre avec les autres, c’est l’essence de l’école.

Quelle qualité aimiez-vous le plus chez vos enseignants?

L’exigence, la rigueur et l’empathie.

Quand vous étiez chancelier de l’Université Victoria (Université de Toronto), quels conseils avez-vous donnés à vos élèves?

Décrochez votre diplôme, obtenez un passeport et partez à l’étranger. Puis revenez, bien sûr! Mais il est important de voir le monde.

Votre perspective mondiale a-t-elle influencé votre point de vue sur l’éducation?

Au Canada, on tient l’éducation pour acquise. Ailleurs, elle est souvent difficilement accessible. Nos jeunes ont la chance inouïe de recevoir une éducation.

Illustration de la couverture de l’ouvrage Our man in Tehran.

Envoyez-nous un égoportrait par gazouillis @OCT_OEEO(inclure #ExamenFinal) avec votre article favori du numéro de juin 2014, et courez la chance de gagner un exemplaire signé du livre Our Man In Tehran de Ken Taylor.