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Lu, vu, entendu

Des enseignantes et enseignants ont lu ces ouvrages et les ont évalués pour vous.

Pour des ressources en anglais, rendez-vous à Professionally Speaking. Vous pouvez emprunter la plupart des ouvrages en question à la bibliothèque Margaret-Wilson, à l’exception de certaines trousses de classe. Composez le 416-961-8800 (sans frais en Ontario : 1-888-534-2222), poste 689 ou envoyez un courriel à biblio@oeeo.ca pour réserver votre copie.

Un choix à l’infini…

Aimeriez-vous avoir accès, dans votre salle de classe, à 2 000 films documentaires et d’animation, à des applications éducatives et à des classes virtuelles sur des thèmes touchant l’actualité ou l’histoire? Vous y avez peut-être déjà accès par l’entremise du ministère de l’Éducation ou si votre conseil scolaire est inscrit au site web CAMPUS de l’Office national du film. Sinon, inscrivez-vous!

Tous les thèmes sont couverts dans CAMPUS, de l’itinérance et l’empathie à la guerre et aux cultures autochtones en passant par l’écologie et même la diversité dans une école secondaire francophone de l’Ontario.

Certains élèves ont déjà vécu l’expérience d’une classe virtuelle menée par l’astronaute Chris Handfield, et d’autres, pendant le Mois de l’histoire des Noirs, ont parlé avec des personnes engagées de la communauté noire du Canada. Des enseignants profitent déjà de classes virtuelles sur les nouvelles approches pour enseigner l’Holocauste.

Vous trouverez, sur CAMPUS, l’application du jeu Fort McMoney qui documente et commente le plus gros projet industriel de la planète, en Alberta, et celle, gratuite, de l’Atelier McLaren (le célèbre cinéaste), laquelle permet aux élèves de créer leurs propres films d’animation.

Pour savoir si vous avez accès au site CAMPUS ou comment vous abonner, communiquez avec l’ONF à onf.ca/campus et ne manquez pas la page Éducation de l’ONF à onf.ca/education.

Bonne visite et bon visionnement!

Rochelle Pomerance, responsable de cette rubrique.

Illustration de la couverture de l’ouvrage Toronto s’écrit : La ville reine dans notre littérature où figure un tramway rouge et gris qui passe en vitesse.

Toronto s’écrit – La Ville Reine dans notre littérature

De Paul-François Sylvestre

C’est un livre dans lequel nous plongeons la tête la première et qui nous garde envoûtés jusqu’à la dernière ligne. Si l’idée initiale était de retracer la présence francophone à Toronto, l’auteur va bien au-delà de l’objectif. Il ne raconte pas, il fait revivre. Ce ne sont pas uniquement les recherches et les connaissances de l’historien que l’on retrouve dans cet ouvrage, ce sont aussi les palpitations des auteurs et des personnages que l’on perçoit au fil des pages. On sent les parfums doux-amers de la cité, on frôle les passants et leur destin, on hume les saveurs de l’ancien et du moderne.

L’histoire de Toronto – son paysage architectural, son caractère multiculturel, ses rivalités avec Montréal et d’autres villes de l’Ontario – est dévoilée grâce à des témoignages illustrant l’époque : dessins, peintures, portraits, photographies. La première partie du livre repose sur les faits historiques, tandis que la seconde est tissée d’extraits de textes d’écrivains francophones.

J’ai particulièrement apprécié le chapitre sur les rues Yonge, Queen et King : quelque part le souvenir collectif de ces rues se marie à l’expérience d’un nouvel arrivant.

J’utiliserais volontiers cet ouvrage au secondaire pour l’authenticité des voix des auteurs cités et les connaissances historiques qu’il renferme. C’est une source d’inspiration et de fierté francophone et canadienne.

Critique de Véra Nochtéva, EAO, enseignante de français au secondaire à la White Oaks Secondary School, Halton District School Board, Oakville.

Toronto s’écrit – La Ville Reine dans notre littérature; Éditions du Gref; Toronto; 2007; 204 p.; 29,95 $; 416-487-6774; abaudot@glendon.yorku.ca; gref.avoslivres.ca

Illustration de la couverture du jeu Drapeau, Drapeau qui montre un personnage devant plusieurs drapeaux.

Drapeau, Drapeau

De Martin Nedergaard Andersen

Le jeu entre les mains, j’avoue que je n’étais pas très enthousiaste. Les drapeaux, ce n’est pas ma tasse de thé! Mon fils David, 7 ans, m’a fait changer d’avis.

Dans la boîte, un jeu de cartes décorées de huit drapeaux de différents pays représentant les cinq continents. Les règles sont peu nombreuses et simples, mais le but du jeu rend le tout très excitant : le premier qui se débarrasse de ses cartes gagne! Le rythme devient rapidement délirant, puisque les joueurs n’ont pas besoin d’attendre leur tour pour jouer! Les cris d’engouement ont attiré mon fils Nicolas, 13 ans, et mon mari. Nous avons fait plusieurs parties tous ensemble, nous promettant de nous y remettre le lendemain. Je n’en ai gagné aucune, mais j’ai beaucoup ri.

Ce jeu éducatif permettra aux enfants de développer leur sens de l’observation, leur habileté à faire des associations et leur mémoire, et leur donnera une occasion de lire. Les joueurs sauront reconnaître les drapeaux et pourront situer les pays correspondants sur la carte du monde incluse. C’est un jeu qui pourrait aisément se retrouver dans toutes les classes des cycles primaire et moyen ainsi que dans tous les foyers appréciant les moments plaisants en famille. J’en témoigne personnellement!

Critique de Shane Drugas, EAO, enseignante-ressource à l’école élémentaire catholique Saint-Edmond de Windsor, Conseil scolaire catholique Providence.

Drapeau, Drapeau; Kikigagne?; Montréal; 2014; 14,99 $; Distribution LeValet; distribution@levalet.com; distributionlevalet.com

Illustration de la couverture du film d’animation Nuit d’orage où figure une petite maison encadrée d’arbres, sur une colline, sous un ciel orageux.

Nuit d’orage

De Michèle Lemieux

Ce film d’animation passionnant et séduisant est inspiré du livre Nuit d’orage, écrit et illustré par la Québécoise Michèle Lemieux et traduit en 13 langues. Au début, une fillette fait rouler une balle sur un ruban de Möbius. Trop de questions lui trottent dans la tête et le sommeil ne vient pas : «Nous, on vient d’où? Imagine si l’on pouvait changer de corps?» Accompagnée de son chien, elle passe une partie de la nuit à s’interroger sur la vie, la mort, l’infini et l’Univers, autant de sujets qui suscitent des questions que se pose un enfant lors d’une nuit sans sommeil. Le rythme est envoûtant, les gros nuages annoncent la venue de l’orage, le tonnerre se fait entendre, les éclairs éclatent, la jeune fille est de plus en plus inquiète : «J’ai peur des orages. Est-ce que je suis courageuse? Quand je rêve la nuit, je suis où au juste?»

Ce court métrage est d’une grande simplicité esthétique et invite à la réflexion. C’est un film charmant qui plaira aux jeunes de 8 ans et plus. Le visionnement pourrait être suivi de discussions, d’interprétations du rôle que jouent la musique et les bruits de fond ou d’une réflexion sur l’importance de certaines images, et ce, afin de permettre à l’enfant de développer sa pensée critique.

Critique de Monique Sack, EAO, accompagnatrice pédagogique, Services des programmes d’études, Ottawa-Carleton District School Board, Ottawa.

Nuit d’orage; Office national du film; 2003; 9 min. 52 sec.; www.onf.ca/film/nuit_dorage

Illustration de la couverture du roman policier Le député décapité où paraît, en partie, un homme portant une valise à la main.

Le député décapité

De Claude Forand

Ayant aimé Ainsi parle le Saigneur et Un moine trop bavard, il va de soi que je recommande Le député décapité, troisième roman policier de l’auteur franco-ontarien Claude Forand. Le sergent Roméo Dubuc y est tout aussi attachant, quoique plus sérieux. Son comparse Lucien (Lulu) Langlois n’est pas à ses côtés comme d’habitude, s’étant fait écarter de l’enquête sous de fausses accusations.

Fidèle à un authentique polar, l’intrigue est captivante, et ce, dès le début du roman, ce qui ne manquera pas d’accrocher les ados. Le meurtre du député nous mène vers différentes pistes. Toutefois, dans ce récit, on pénètre aussi dans la vie privée de Roméo Dubuc, revivant la mort de son fils qui a eu lieu plusieurs années auparavant. On rencontre même son frère Antoine, qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. Ces éléments de sa vie privée sont intéressants, car ils donnent des pistes pour élucider le meurtre. Le roman nous surprend à plusieurs moments. Mais la fin, pour ma part, me laisse sur ma faim.

En plus d’être passionnant, ce roman constitue un excellent ajout au répertoire de livres franco-ontariens, et s’adresse surtout aux élèves de 10e et de 11e année. Pour en savoir plus, visitez le site de l’inspecteur Dubuc à inspecteurdubuc.com.

Bonne lecture!

Critique de Mélany Bouchard-Macphail, EAO, enseignante de français à l’école secondaire catholique Franco-Cité, Conseil des écoles catholiques du Centre-Est, Ottawa.

Le député décapité; Les Éditions David; Ottawa; 2014; ISBN 978-2-89597-431-4; 226 p.; 14,95 $; 613-830-3336; info@editionsdavid.com; editionsdavid.com

Illustration de la couverture de l’ouvrage La gentillesse des monstres où figure des bâtons de dynamite rouges sur fond blanc.

La gentillesse des monstres

De Camille Bouchard

Simon est un jeune garçon de 12 ans. Il est bien plus mature et plus responsable que ses camarades. Depuis la mort de son père, la mère de Simon travaille le soir alors qu’il s’occupe de sa petite sœur Éloïse et de son frère aîné Melville, un jeune homme atteint d’une déficience intellectuelle légère et qui souffre d’obésité : deux choses qui font de lui la cible idéale des jeunes de l’école secondaire qu’il fréquente.

Melville est très gentil et a un grand cœur. Un jour, il reçoit une invitation de la plus belle fille de l’école et tombe dans un piège. Simon s’interroge… Arrivera-t-il à sauver son frère à temps?

Camille Bouchard traite du thème de l’amitié. Sommes-nous capables de voir la bonté malgré les apparences ou même la méchanceté derrière une fausse gentillesse? Le texte est organisé selon un schéma narratif traditionnel : prologue, événements, situation finale et épilogue. Les procédés narratifs et stylistiques de ce roman sont riches et utiles pour les compositions écrites. C’est un titre à suggérer aux lecteurs expérimentés de 12 à 15 ans en programme d’immersion ou en français intensif.

Critique d’Elsa Reka, EAO, enseignante suppléante de français cadre et d’immersion, District School Board of Niagara, Saint Catharines.

La gentillesse des monstres; Éditions de la Bagnole; Montréal; 2014; ISBN 978-2-8971-4125-7; 120 p.; 14,95 $; Messageries ADP; 450-640-1237; adpcommandes@messageries-adp.com; messageries-adp.com

Illustration de la couverture du jeu coopératif Mont-à-mots Mini qui montre un personnage souriant saluant de la main, des animaux et des cartes.

Mont-à-mots mini

Ludik Québec

Travaillant avec un groupe d’élèves provenant surtout de foyers exogames, je suis toujours à la recherche d’activités en français. Dans ce jeu de vocabulaire coopératif, les diverses catégories de cartes permettent de travailler la conscience phonologique, les déterminants, les rimes et le vocabulaire autour d’une variété de sujets. Puisque l’objectif du jeu est d’aider Sam à rejoindre le Yéti au sommet du Mont-àmots, les participants doivent compter les pas mérités selon le roulement du dé et le nombre de mots trouvés. On se rend vite compte qu’avec certains calculs mathématiques, on peut éviter à Sam de reprendre son ascension du bas de la montagne!

Bien que la boîte indique que ce jeu s’adresse aux 4 à 7 ans, mes élèves de 8 et 9 ans l’adorent. À chaque partie, ils célèbrent ensemble en s’attardant à l’endroit où ils ont réussi à faire avancer Sam plutôt qu’à l’endroit où ils ont dû arrêter. Quel plaisir de jouer pour s’amuser et non pour gagner! Mes élèves se joignent à moi pour vous recommander ce jeu qui s’éloigne du monde compétitif dans lequel nous vivons et oblige les participants à travailler ensemble vers un but commun.

Critique de Sylvie Lamarche Lacroix, EAO, enseignante de 3e année à l’école catholique St-Jude, Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières, Porcupine.

Mont-à-mots mini; Ludik Québec; Saint-Césaire, Québec; 2008; 29,99 $; info@ludikquebec.com; ludikquebec.com

Illustration de la couverture du roman d’aventures Élise et Beethoven où figure une adolescente, vue de dos, devant des maisons.

Élise et Beethoven

De K.E. Olsen

Élise Poirier est une adolescente vouée à une grande carrière de musicienne. À 14 ans, la voici tourmentée par une série de questions existentielles qui l’assaillent au point de miner son quotidien. Pourquoi son père a-t-il disparu sans donner de nouvelles et sans laisser de traces? Pourquoi sa mère lui interdit-elle l’accès au grenier? Pourquoi le spectre de Beethoven la hante-t-elle?

Élise devra se rendre à Bonn et à Vienne pour éclaircir tous ces mystères. C’est à la Beethoven-Haus, en compagnie de Julien, son professeur de musique, et de ses amis Sophie et Grégoire, que la jeune fille trouvera, non sans mal, les réponses tant espérées. L’équipe, s’improvisant détective, s’apercevra rapidement que des criminels sont à leurs trousses et se heurtera à des résistances imprévues. Simon Poirier ne s’était pas éclipsé de la civilisation pour rien.

Avec Élise et Beethoven, roman d’aventures à saveur historique, les Éditions David enrichissent une fois de plus leur Collection 14/18. Le récit saura plaire aux amateurs de musique qui y découvriront la vie plutôt sombre du grand Ludwig van Beethoven grâce à une intrigue haletante et remplie de suspense.

Critique de Dominique Roy, EAO, enseignante de français à l’école secondaire catholique Sainte-Marie, Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières, New Liskeard.

Élise et Beethoven; Les Éditions David; Ottawa; 2014; ISBN 978-2-8959-7427-7; 196 p.; 14,95 $; 613-830-3336; info@editionsdavid.com; editionsdavid.com

Illustration de la couverture du recueil Éléments de physique qui montre des symboles particuliers à la physique.

Éléments de physique

Pour enseigner la physique, on est souvent à la recherche de problèmes intéressants afin d’éviter de se répéter et de toucher aux éléments importants du programme-cadre.

Voici une belle œuvre de physique créée par les éditions À reproduire! Comme dans tous leurs ouvrages, il y a des trésors cachés sur chacune des pages. Dans cette ressource, on voit facilement la progression des problèmes pour la compréhension d’un concept spécifique. On nous offre une panoplie d’exercices avec des illustrations claires touchant aux sujets suivants : vitesse, force et pression, moment de force et travail, énergie et lumière. Après avoir révisé le programme-cadre de sciences supérieures, j’ai pu faire des liens directs avec les cours suivants : SPH3U (Physique 11e préuniversitaire), SPH4C (Physique 12e précollégial) et SPH4U (Physique 12e préuniversitaire).

Ce recueil vous permet d’avancer avec énergie à un taux de variation constant, en mettant peu de pression sur vos élèves, tout en encourageant la force et le travail dirigés vers un même but pour voir la lumière au bout du tunnel. Je donne à cette ressource une note de 10 sur 10!

Critique de Roland Perron, EAO, enseignant de mathématiques et de sciences à l’école secondaire catholique Père-René-de-Galiné, Cambridge.

Éléments de physique; Éditions À reproduire; Lévis (Québec); 2012; ISBN 978-2-89672-616-5; 82 p.; 30,99 $; 1-866-504-5607; service@envolee.com; envolee.com

Illustration de la couverture du guide Faciliter l’intégration et l’inclusion des enfants ayant des besoins particuliers où figure des enfants qui se tiennent par la main pour faire la ronde.

Faciliter l’intégration et l’inclusion des enfants ayant des besoins particuliers

De Chantal Thériault, Ps. Éd.

Voici une excellente introduction pour ceux qui souhaitent enseigner aux enfants ayant des besoins particuliers. Cette lecture facile permet de comprendre les fondements et principes de l’intégration-inclusion. Des suggestions de stratégies à mettre en place fournissent des pistes de départ. L’auteure donne une courte description de différentes techniques d’aide (physique, gestuelle, verbale, par imitation ou par images). Le chapitre consacré aux anomalies (p. ex., la dysphasie, le mutisme, le syndrome de Down) et les listes succinctes de leurs caractéristiques et manifestations tissent un portrait fidèle de ces enfants.

Il est clair que l’auteure valorise le rôle de l’intervenant, qu’il soit éducateur ou parent. Elle nous fait comprendre que chaque intervenant a une grande responsabilité quant au développement physique, cognitif, social, affectif et psychologique de l’enfant. Assurer sa stabilité, maximiser la communication, développer son autonomie et fournir un soutien de qualité sont autant de rôles à jouer pour mieux accompagner l’enfant ayant des besoins particuliers. À la fin, une annexe comprenant quelques articles de la convention relative aux droits de l’enfant rappelle l’engagement de chacun auprès de tous les enfants.

La psychoéducatrice nous amène au cœur de l’essentiel afin que les enfants ayant des besoins particuliers puissent s’approprier les outils et stratégies nécessaires pour devenir des êtres épanouis et autonomes et des participants actifs dans la société.

Critique de Chantal Proulx, directrice adjointe, école Viscount Alexander, Pembina Trails School Division, Winnipeg.

Faciliter l’intégration et l’inclusion des enfants ayant des besoins particuliers; Les Éditions Québec-Livres; Montréal; 2014; ISBN 978-2-7640-2295-5; 152 p; 19,95 $; 450- 640-1234 ou 1-800-771-3022; adpcommercial@sogides.com; messageries-adp.com