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Le TDAH

Aujourd’hui, les experts se concentrent moins sur le comportement et davantage sur les compétences cognitives.

De John Hoffman
Illustrations : Sébastien Thibault / Anna Goodson

Illustration d’un élève assis à son pupitre. Il s'est appuyé le menton sur le poing et il tient un crayon de l’autre main. Illustration d’un cerveau superposé sur la tête de l’enfant.

«Je savais que j’étais intelligent, mais je me sentais abruti. De temps en temps, je remettais un travail et j’obtenais un A. Mes enseignants écrivaient sur ma copie : “J’aimerais voir du travail de cette qualité plus souvent!” Mais, la fois d’après, je ne faisais simplement pas le travail.»

James DeCarlo, 21 ans, se souvient bien d’avoir été un élève ayant un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), lequel touche un enfant sur deux dans la plupart des classes. M. DeCarlo a grandi à Peterborough, mais vit maintenant à Toronto. Il a été diagnostiqué médicalement comme ayant un TDAH à l’âge de 8 ans. Il a eu de la difficulté à l’école, qu’il a quittée à 17 ans, alors qu’il lui manquait huit crédits pour recevoir son diplôme.

Bien que l’on reconnaisse de plus en plus qu’un TDAH implique souvent certaines forces, comme de l’énergie, de l’enthousiasme, de la créativité hors des sentiers battus ou la capacité de se concentrer à l’extrême sur des tâches ou des sujets d’intérêt, ce trouble est toujours défini par les faiblesses. Par le passé, on mettait surtout l’accent sur le comportement : hyperactivité, impulsivité et dissipation. Désormais, les experts du TDAH se concentrent sur les problèmes cognitifs. En fait, ce trouble n’est même plus classé comme un comportement perturbateur.

Mais cela ne signifie pas que le comportement ne joue pas un rôle dans le TDAH. «Nous devons nous concentrer davantage sur les aspects cognitifs du TDAH», affirme Rosemary Tannock, scientifique chevronnée de l’Hospital for Sick Children et professeure émérite d’orthopédagogie et de psychiatrie à l’Université de Toronto. Mme Tannock a participé au groupe de travail qui a recommandé que le TDAH soit conceptualisé en tant que trouble neurodéveloppemental. «Appuyer les fonctions cognitives des enfants ayant un TDAH est important pour leur apprentissage, explique Mme Tannock, qui se spécialise en problèmes d’apprentissage, y compris le TDAH. Mais il y a aussi des preuves émergentes qu’améliorer les compétences cognitives des enfants peut améliorer leur comportement. Toutefois, l’inverse n’est pas vrai : se pencher sur les problèmes de comportement n’améliore pas les compétences cognitives.»

Mme Tannock dit que deux aspects essentiels du fonctionnement cognitif sont spécialement pertinents pour comprendre et éduquer les enfants ayant un TDAH : les fonctions exécutives et un phénomène appelé «charge cognitive» (nous y reviendrons).

Fonctions d’exécution

Illustration d’un enfant à son pupitre, tenu dans le creux de deux grandes mains. L’enfant tient sa tête entre ses mains.
Nombre d’enseignants connaissent les fonctions d’exécution (FE) : la capacité de penser qui nous permet de faire des plans et de les exécuter, de prêter attention, de réguler nos émotions et de contrôler nos gestes et pensées. Un aspect des FE qui est particulièrement pertinent pour le TDAH est d’exercer la mémoire de travail – le babillard mental temporaire qui nous permet d’utiliser de nombreuses bribes d’information et de tisser des liens entre elles en même temps. «Nombre d’enfants ayant un TDAH – mais pas tous – éprouvent des difficultés au chapitre de la mémoire de travail, raconte Mme Tannock. De plus, ils ont tendance à traiter l’information plus lentement que leurs pairs. Traiter l’information lentement aggrave les problèmes de mémoire de travail et affecte la capacité des enfants à contrôler leur attention, à ignorer les distractions et à terminer ce qu’ils ont commencé.»

Dans sa monographie Le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et ses conséquences sur l’enseignement (série «Faire la différence… De la recherche à la pratique», publiée par le Secrétariat de la littératie et de la numératie du ministère de l’Éducation), Mme Tannock affirme que, pour améliorer le rendement scolaire des élèves ayant un TDAH, il faut remplir deux objectifs : 1. Appuyer et améliorer les FE à l’aide d’un enseignement modifié; 2.Utiliser des pratiques d’enseignement qui réduisent ou atténuent les problèmes engendrés par une faible mémoire de travail.

Cheryl Paige, EAO, directrice d’école à la retraite, avait une longueur d’avance en ce qui concerne l’amélioration des FE à la Joyce Public School. En 2011, quand elle a pris la direction de l’école, elle en a même fait une pierre angulaire de sa stratégie pour améliorer le rendement des élèves.

Mme Paige, qui a passé beaucoup de temps à se renseigner sur le TDAH, dit qu’appuyer les FE a aidé tous les élèves, mais a surtout profité aux enfants ayant un TDAH. «Nombre d’entre eux sont au même niveau que les autres pour certaines compétences scolaires, mais leurs FE accusent un retard. J’ai donc pensé que si nous pouvions appuyer et améliorer les FE, le rendement scolaire de ces élèves s’améliorerait d’autant.»

Ce fut un succès. Par exemple, le pourcentage des élèves de 3e année atteignant les niveaux trois et quatre aux examens de mathématiques de l’OQRE est passé de 42 pour cent en 2002 à 74 pour cent en 2005, puis à 89 pour cent en 2012. Mme Paige et son personnel ont remporté de nombreux prix pendant cette période.

Comment appuyer les fonctions d’exécution

Appuyer les FE comporte deux objectifs : 1. Compenser la faiblesse des FE afin d’aider les élèves à apprendre et à faire leur travail; 2. Mettre en place des structures et des systèmes pour aider les élèves à exercer graduellement leurs FE au fur et à mesure que leur cerveau se développe. La mise en œuvre de certaines de ces stratégies peut dépendre de la taille de la salle de classe ou de la politique du conseil scolaire. Voici les recommandations de Mmes Tannock et Paige pour appuyer les FE, ainsi que d’autres professionnels de l’éducation.

Minimiser les distractions

Les élèves ayant un TDAH s’assoient parfois dans le fond de la classe, au milieu d’élèves susceptibles de les distraire. Cette situation surprend Allison Caldwell, EAO, conseillère en psycho- éducation pour le Grand Erie District School Board et auparavant pour le Brant Haldimand Norfolk Catholic District School Board. «Ces élèves devraient être près de l’enseignant pour profiter de son soutien et de rétroaction plus souvent et plus facilement.»

Une autre distraction pour certains élèves, moins évidente celle-là, est les images, les affiches et les travaux d’art affichés en grand nombre sur les murs de la classe. «Il est aussi utile d’organiser la salle en différentes aires : une pour être calme, une pour discuter en petits groupes et une pour se lever et bouger», ajoute-t-elle.

Les bruits de fond constituaient une distraction majeure pour James DeCarlo. «De très petits bruits, comme celui du froissement d’une feuille de papier, pouvaient me déconcentrer très brusquement», raconte-t-il. Quand on lui a demandé s’il avait déjà eu un enseignant qui savait comment l’aider à fonctionner en classe, M. DeCarlo a rapidement nommé Rachel Bemrose, EAO, l’enseignante qui le laissait écouter de la musique avec des écouteurs quand il travaillait. «Je créais ainsi mon propre espace, sans distraction sensorielle malvenue. Ça me permettait de me concentrer.» Les écouteurs antibruits peuvent produire le même effet.

Illustration d’une enfant avec un casque d’écoute.

Augmenter l’activité physique

Mme Bemrose enseigne la 7e-8e année à l’Adam Scott Collegiate and Vocational Institute and Intermediate School de Peterborough. Elle croit fermement que l’activité physique est importante pour aider les élèves ayant un TDAH. «Quand on a commencé le programme d’activité physique quotidienne, j’ai remarqué que les élèves participaient plus, y compris ceux qui avaient du mal à se concentrer et à rester assis calmement.»

Mme Paige est d’accord. «Nous nous sommes arrangés pour que les élèves ayant des problèmes d’attention fassent au moins 30 minutes d’activité physique au début de la journée. Nous avons remarqué que ça améliorait leur concentration.»

L’été dernier, David Koscielniak, EAO, enseignant d’éducation de l’enfance en difficulté, a acheté quatre ballons d’exercice pour sa classe de 16 élèves au Collège catholique Samuel-Genest d’Ottawa. «Tous les élèves de ma classe ont des troubles d’apprentissage, et nombre d’entre eux ont aussi un TDAH, explique M.Koscielniak. J’avais lu de l’information sur les ballons de yoga et j’ai pensé qu’ils pourraient aider certains de mes élèves les plus hyperactifs.» Bien que M.Koscielniak n’eût entamé l’expérience que quelques semaines avant l’entrevue, ce qu’il pouvait constater l’intriguait beaucoup. «Les enfants ont l’air plus heureux. Rebondir sur les ballons et bouger semble les calmer. Maintenant, ils ont plus d’énergie pour se concentrer sur la matière.»

Cette année, M. Koscielniak a l’un des élèves les plus agités qu’il a rencontrés en 21 ans de carrière. «Il rebondit littéralement sur ce ballon toute la journée!, affirme-t-il. En le voyant, je me disais : “Lui est-il vraiment nécessaire de rebondir si haut? Ou est-il en train de me tester?” J’ai ensuite remarqué que, quand il était sur le ballon, il participait : il répondait aux questions, il en posait et il aidait les autres élèves.»

Mme Bemrose a déjà eu un élève semblable. «Je l’ai introduit au break dancing. Son hyperactivité était un atout pour cette danse», affirme-t-elle. Le breakdancing a non seulement aidé ce garçon à se dépenser et à se concentrer, mais aussi à réussir dans d’autres domaines, tout comme il réussissait bien en danse. «En fin de compte, il a été choisi pour aller à un camp de leadership», de dire Mme Bemrose.

Mme Tannock souligne que la danse et d’autres activités physiques qui demandent d’apprendre une séquence de mouvements dans un ordre précis (comme le tai-chi, le karaté ou même la comptine Tête, épaules, genoux et pieds) peuvent enseigner aux élèves à organiser leurs idées. «Savoir comment mettre ses idées en ordre logique est une partie très importante – mais parfois négligée – des FE», explique-t-elle.

Réduire le stress et l’anxiété

«Les enfants ayant un TDAH sont souvent très anxieux, déclare Mme Paige. On peut voir qu’ils sont stressés par leur langage corporel, même à la façon dont ils tiennent leur crayon.»

Supporter le stress prend toute l’énergie physique, émotive et cognitive des enfants. Réduire le stress les aide à garder de l’énergie pour l’apprentissage. Le défi pour les enseignants est de trouver les sources de stress de chaque enfant individuellement. Une source de stress pour les enfants ayant un TDAH est de recevoir plus que leur lot de rétroaction négative.

«Les enfants ayant un TDAH sont souvent très sensibles. Ils ont souvent reçu beaucoup de rétroaction négative.» C’est pourquoi les réprimandes en public les bouleversent au point où il faut beaucoup de temps pour les calmer et, par conséquent, ils ont besoin d’encore plus de temps pour se concentrer. «On a découvert que prendre un enfant à part et avoir une discussion calme et privée avec lui est plus efficace, dit Mme Paige. Taper doucement sur l’épaule ou le pupitre de l’élève pour lui rappeler de reprendre la tâche est une autre façon d’éviter les réprimandes publiques», ajoute-t-elle.

Illustration d’un enfant tentant de résoudre des problèmes mathématiques avec un chronomètre en main.

Utiliser une minuterie

Les enfants ayant un TDAH ont souvent du mal à estimer combien de temps il leur faudra pour accomplir une tâche ou combien de temps ils devraient passer sur une certaine partie d’un travail. Une minuterie peut donc les aider. «On dit à l’enfant : “Voici ce que tu dois faire. Tu as 20 minutes. Voici la minuterie.”», explique Mme Paige.

Soutenir et développer les FE est un projet constant et à long terme pour de nombreux enfants, surtout ceux qui ont un TDAH. «Toutefois, il est important d’observer si la stratégie fonctionne et de demander à l’élève s’il la trouve utile», dit Mme Tannock. (Pour plus de stratégies, consultez l’encadré «Appuyer les FE».)

Charge cognitive

Comme on l’a vu, la mémoire de travail est une fonction exécutive particulièrement importante à l’école. Selon de récentes recherches, la faiblesse de la mémoire de travail et d’autres aspects des FE sont plus fortement liées au symptôme de l’inattention qu’aux autres symptômes classiques du TDAH, comme l’hyperactivité et l’impulsivité. De plus, les problèmes de mémoire de travail sont fortement associés aux difficultés en lecture et en mathématiques, ainsi qu’à un rendement scolaire plus faible en général.

C’est ici qu’entre en jeu la charge cognitive, c’est-à-dire le niveau de demande que les activités mentales, comme apprendre ou suivre des instructions, placent dans la mémoire de travail d’une personne.

«La charge cognitive comprend des choses comme le nombre d’éléments ou d’idées auxquels un enfant doit porter son attention et combien de connexions entre les concepts il doit garder en tête afin de comprendre ou d’accomplir un travail», explique Mme Tannock. Par exemple, des instructions longues et complexes créent une charge cognitive plus lourde que les courtes et simples.

La charge cognitive des enfants avec un TDAH s’alourdit plus rapidement que celle des autres. Cela affecte leur capacité d’être attentif, de sous-titrer de l’information et d’utiliser d’autres compétences cognitives. James DeCarlo n’avait jamais entendu le terme «charge cognitive», mais il peut le décrire très judicieusement. «Essayer de bien faire était épuisant, raconte-t-il. Parfois, je pouvais faire de mon mieux pendant une demi-journée, puis c’est comme si mon cerveau s’endormait pour le reste de la journée et je cessais d’essayer.»

Mme Tannock explique ce phénomène. «Le cerveau consomme 20 pour cent de notre énergie, mais il ne représente que deux pour cent de notre masse corporelle, dit-elle. C’est pourquoi les personnes ayant un TDAH disent que les tâches cognitives sont très fatigantes.» Par conséquent, réduire la charge cognitive est la clé pour traiter les problèmes de mémoire de travail des élèves ayant un TDAH.

Comment réduire la charge cognitive

Les stratégies pour réduire la charge cognitive diffèrent selon l’âge et le développement de l’enfant, ainsi que ses forces et ses faiblesses, explique Mme Caldwell. Mais l’objectif est de trouver des façons de réduire le nombre d’idées et de liens entre les idées qu’un élève doit essayer de partager dans son esprit en même temps.

Mettre en place l’échafaudage

L’échafaudage, qui consiste à faire avancer graduellement un élève de la dépendance au soutien pédagogique vers le travail indépendant, est une stratégie essentielle. C’est aussi l’une des plus importantes stratégies à long terme pour réduire la charge cognitive des élèves ayant un TDAH, affirme Karen Timm, EAO, directrice adjointe de la Sir John A. Macdonald Public School de Pickering.

L’échafaudage supplémentaire dont l’élève ayant un TDAH a besoin comprend plus de suivi et de rétroaction, plus souvent. «Les élèves ayant un TDAH ont besoin de plus de rétroaction sur leurs progrès et leur engagement à la tâche, sur les erreurs qu’ils ont peut-être faites et sur ce qu’ils ont bien fait», raconte Mme Caldwell.

Mme Timm dit qu’il y a un risque de donner trop d’échafaudages aux élèves plus vieux. «J’ai eu des enseignants qui disaient : “Mais il a 13 ans et on va s’attendre à ce qu’il travaille indépendamment au secondaire.” Mais si le travail et le processus d’apprentissage ne sont pas appuyés à chaque étape, souvent, le travail ne se fait pas.» Quand le travail ne se fait pas, les élèves n’apprennent pas le contenu ni n’acquièrent l’expérience d’utiliser les compétences d’apprentissage dont ils ont besoin pour réussir.

Diviser un travail en plusieurs parties

«Analyser et prioriser des tâches est souvent un gros problème pour les élèves ayant un TDAH, dit Mme Paige. Ils ont aussi tendance à avoir des problèmes avec l’organisation séquentielle. Ces capacités étant retardées chez les enfants ayant un TDAH, ils ont besoin de nous pour les aider à déterminer les étapes, et ils ont besoin de plus d’appui et de beaucoup de pratique pour pouvoir assimiler les compétences.»

Mme Caldwell est d’accord. «Avec les élèves ayant un TDAH, on ne peut pas simplement dire : “Voici ton travail, va le faire” dit-elle. Il est important de diviser le travail, de donner des échéances à l’élève (combien de temps il doit passer sur chaque partie) et de lui donner de la rétroaction précise et fréquente quand il a fini chaque étape.»

Modifier les consignes

L’essentiel ici est de réduire la quantité d’information verbale, affirme Mme Caldwell. «Il faut donner des consignes simples, courtes et très claires, arrêter pour vérifier la compréhension d’un élève et répéter l’information au besoin à l’aide des mêmes mots», précise-t-elle. Mme Tannock ajoute qu’il est aussi utile de fournir des consignes directes sur l’ordre des opérations, comme : «“Fais A en premier; ensuite, fais B; enfin, fais C.” Mais assurez-vous d’avoir d’abord l’attention de l’élève. Et soyez prêt à répéter chaque consigne et à faire une pause après chaque étape.»

Utiliser des aides visuelles

Utilisez des tableaux thématiques, des organisateurs graphiques et d’autres aides visuelles pour réduire la charge de la mémoire verbale. Cela aide l’élève à voir l’information nécessaire plutôt que de devoir la mémoriser. Une enseignante au cycle primaire a créé une roue que Mme Paige a mise sur son bureau et sur laquelle elle a mis des icônes représentant tout ce qu’un enfant doit se rappeler avant de rentrer à la maison : «As-tu ton manteau? Ton chapeau? Ta boîte à lunch? Tes bottes?» et ainsi de suite. «Les enfants devaient toucher chaque icône sur la roue avant de dire au revoir à l’enseignante.»

Ces stratégies ont en commun de réduire la charge dans la mémoire de travail. L’enfant a ainsi plus de facilité à se concentrer, à éviter les distractions et, en fin de compte, à apprendre.

L’une des choses les plus astucieuses que Mme Paige a faites lors de son aventure en vue d’améliorer le rendement à l’école pourrait bien être d’avoir mis «améliorer le rendement» à l’ordre du jour des réunions du personnel, y compris les discussions sur les FE.

Mme Paige a aussi envoyé des enseignants à des congrès sur le TDAH pour apprendre comment ce trouble se manifeste. Cela leur a permis d’en apprendre sur les FE tout en échangeant des stratégies et en résolvant des problèmes. «Il est important de faire participer tout le personnel et d’échanger des idées et des stratégies, dit-elle. Quand on fait penser et travailler les enseignants ensemble, on obtient des résultats épatants!»

Ressources pédagogiques

Réduire la charge cognitive

Appuyer les FE

Parmi les autres stratégies, notons :