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Vingt ans au service du public

Des leaders de l’Ordre d’hier et d’aujourd’hui jettent un regard rétrospectif sur des jalons de notre histoire et sur l’évolution de l’autoréglementation.

De Stuart Foxman
Illustration: Hannah Browne/Studio 141

Stylized text that says, “20 years of protecting the public interest.” Surrounding this text are a collection of words, the words are: transparency, respect, self-regulation, professionalism, inclusivity, integrity.

Une nouvelle ouverture

Profile photo of Margaret Wilson.

De la poussière partout! C’est ce dont se rappelle Margaret Wilson, EAO, des premiers bureaux de l’Ordre. Alors qu’une partie de l’espace était encore en construction, le personnel travaillait dans une grande aire ouverte remplie de tables. «Il fallait bien commencer à produire les certificats quelque part», explique-t-elle.

Mme Wilson fut le tout premier employé de l’Ordre, où elle a œuvré de 1995 à 2000. À titre de premier registraire, elle a dû s’assurer que l’Ordre était prêt à exercer son autorité réglementaire.

Juste avant que l’Ordre soit opérationnel en 1996, Mme Wilson a déclaré : «Nous commençons à augmenter le niveau de responsabilité et d’ouverture de la profession enseignante pour le public et pour nos membres.» Elle le croit toujours. Une fois membre, on doit respecter des normes élevées, s’assurer continuellement de la qualité de son travail et en être responsable. Ces aspects rehaussent la confiance qu’on accorde à une profession.

Mme Wilson a enseigné l’anglais, puis s’est tournée vers l’administration scolaire. Elle a ensuite œuvré au sein de la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario, puis en est devenue la présidente. Quand le gouvernement lui a demandé de diriger l’Ordre, elle était secrétaire-trésorière de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.

Selon Mme Wilson, le statu quo ne fonctionnait pas. Le groupe qui certifiait les enseignantes et enseignants au ministère de l’Éducation était sous-financé et les facultés d’éducation ne s’en sortaient pas d’une manière cohésive. Le processus de discipline n’était pas toujours perçu comme étant juste et transparent.

D’autres professions faisaient la différence entre les organismes qui réglementent les membres et ceux qui les défendent. Mme Wilson savait qu’il fallait procéder de même.

Après avoir quitté l’Ordre, elle est devenue conseillère et facilitatrice en éducation. Sa plus récente tâche a été de procéder à l’examen du Toronto District School Board. «Maintenant, je crois que je vais tirer ma révérence», dit-elle.

Mme Wilson n’a aucun doute sur la place qu’a occupée l’Ordre dans sa longue carrière pavée de succès. «Je suis fière d’avoir été une bonne enseignante, et le rôle que j’ai joué à l’Ordre a été un évènement marquant dans ma carrière.»

S’exprimer et garder l’esprit ouvert

Profile photo of Donna Marie Kennedy.

Les membres du premier conseil de l’Ordre soupaient ensemble à chaque réunion.

«C’était très important d’avoir l’occasion de discuter d’enjeux qui n’avaient rien à voir avec l’éducation, mais qui reflétaient nos points de vue personnels, raconte Donna Marie Kennedy, présidente inaugurale du conseil, élue en 1997.»

Ce nouveau conseil comptait 17 enseignants élus par leurs pairs et 14 personnes nommées par le gouvernement

Comme Mme Kennedy le rappelle, c’était une période controversée dans le domaine de l’éducation en Ontario, car les enjeux et priorités changeaient selon le gouvernement du jour. Elle espérait que l’Ordre allait offrir une certaine stabilité.

Quand elle s’est présentée au conseil, Mme Kennedy était à la tête de la filiale de Carleton (dans la région d’Ottawa) de l’Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens. Elle avait enseigné de la 1re à la 9e année, et était aussi enseignante d’éducation de l’enfance en difficulté et conseillère.

Les premiers membres du conseil ont dû apprendre à apprécier les antécédents de chacun, raconte Mme Kennedy. Il fallait rassembler les gens autour de l’idée de prendre des décisions dans l’intérêt du public, quoique cela coïncidait souvent avec les intérêts de la profession, dit-elle. Mettre en avant les normes et la reddition de comptes est une bonne chose pour tout le monde.

Qu’est-ce qui fait que des conseils fonctionnent bien? «Chaque membre, qu’il ait été élu ou nommé, devrait dire ce qu’il pense. Il faut aussi avoir un esprit ouvert et écouter les arguments.»

Mme Kennedy est particulièrement fière du rôle qu’elle a joué pour faire du conseil un organisme indépendant et respecté pour ses décisions éclairées et sa rétroaction pertinente

Désormais à la retraite, elle passe l’hiver en Arizona et le reste de l’année à Calabogie, près d’Ottawa. Compte tenu des enjeux actuels, elle espère que le conseil mettra l’accent sur l’agrément et sur les pédagogues qui entrent dans la profession. Elle est d’avis que c’est un domaine qui commande une surveillance étroite

Bien qu’un cadre de travail réglementaire solide soit essentiel pour une profession, Mme Kennedy affirme qu’il y a une grande différence entre l’établissement d’exigences et la prescription détaillée des mesures à prendre pour y répondre.

«Je crois qu’une profession peut être trop réglementée. Une certaine liberté favorise le professionnalisme : la souplesse et la créativité de faire ce qui est le mieux pour les élèves.»

Normes et responsabilité

Profile photo of Joe Atkinson.

Quand il a commencé sa carrière en 1966, Joe Atkinson savait qu’il faisait plus qu’accepter un emploi. «La responsabilité d’un employé est une chose, mais la reddition professionnelle en est une autre, dit-il.»

Un des premiers employés de l’Ordre et deuxième registraire, il a cimenté ce concept de reddition professionnelle. Quand M. Atkinson est arrivé, une page blanche s’ouvrait devant lui. Il a joué un rôle important dans l’élaboration des normes d’exercice et de déontologie pour le nouvel organisme.

«Les normes représentent qui nous sommes, ce que nous faisons et comment nous exerçons la profession.»

M. Atkinson a puisé dans son expérience de travail au chapitre des programmes et du curriculum à l’échelle d’un conseil scolaire et en matière de perfectionnement professionnel au sein de l’Ontario Public School Teachers’ Federation (qui a plus tard fusionné avec une autre fédération pour devenir la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario). À l’Ordre, il a été le premier coordonnateur des Questions professionnelles, premier registraire adjoint, puis registraire de 2000 à 2003.

«J’ai passé une grande partie de ma carrière à parler aux étudiants dans chaque faculté d’éducation. J’ai aussi parlé à des groupes de parents, à des conseils scolaires ainsi qu’à des associations d’école et d’enseignement à domicile. J’étais fier de parler du mandat de l’Ordre.»

M. Atkinson a simplifié tout le langage réglementaire en trois promesses essentielles, dont il parle encore. L’Ordre promet aux membres du public : 1) que les enseignants de leurs enfants seront qualifiés et certifiés; 2) qu’ils seront compétents; 3) et que leurs enfants seront en sécurité avec eux.

Une autre de ses réalisations importantes a été d’élaborer et de mettre en place un cadre de formation professionnelle pour garder à jour les connaissances des enseignants et pour en assurer la pertinence.

M. Atkinson a dû prendre sa retraite pour des raisons de santé. Aujourd’hui, il passe l’hiver en Floride et le reste de l’année à Uxbridge, au nord-est de Toronto. Il voyage beaucoup et passe de bons moments avec ses 10 petits-enfants. Son épouse était directrice d’école et deux de ses trois enfants sont enseignants; le troisième est électricien. «Il affirme qu’il est le seul qui n’a pas participé à l’entreprise familiale. En passant, sa profession est aussi réglementée.

«Quand on met “enseignant” après son nom, ça signifie la même chose que M.D. ou IA. Un ordre professionnel fait la différence entre un emploi et une profession.»

Transparence et confiance

Profile photo of Doug Wilson.

Doug Wilson a deux petits-enfants à l’école. Leur mère, la fille de M. Wilson, consulte fréquemment le site web de l’Ordre, vérifie les qualifications des enseignants et lit quelques articles dans la revue de l’Ordre. M. Wilson prend plaisir à savoir que l’Ordre est perçu comme étant ouvert et accessible. Après tout, c’était l’une de ses priorités quand il a été registraire, de 2003 à 2006.

La transparence sous-entend le type d’information accessible, la facilité de trouver et de comprendre cette information, ainsi que les efforts déployés pour consulter les diverses parties et expliquer les décisions. Ces éléments sont essentiels pour mériter la confiance du public.

«Notre transparence s’est substantiellement améliorée et c’est très important pour un organisme de réglementation», déclare M. Wilson.

Avant de joindre l’Ordre en 1999, M. Wilson a été enseignant, chef de section, conseiller en élaboration de programme, directeur adjoint, directeur d’école, puis surintendant de l’éducation. Il est aussi coauteur de plusieurs manuels scolaires d’histoire du Canada pour Oxford University Press lesquels sont utilisés de la 7e à la 10e année.

Son premier rôle à l’Ordre fut celui de chef de la Division des normes d’exercice de la profession et d’éducation. À titre de registraire adjoint, il a supervisé la mise en œuvre du programme de perfectionnement professionnel et a été la personne-ressource pour les recommandations professionnelles.

M. Wilson se souvient que certains enseignants étaient critiques au sujet des détails que contenaient les sommaires des décisions disciplinaires publiés dans les «pages bleues» de Pour parler profession, dont l’objectif était d’informer les membres de l’Ordre.

«Il y a des conséquences si on ne respecte pas les normes de la profession. Les enseignants et le public doivent en être informés», explique-t-il.

Alors qu’il occupait son poste, il a senti un respect grandissant pour l’Ordre. «Avec le temps, tous ces efforts déployés pour expliquer pourquoi l’Ordre existe et quels en sont les avantages ont porté leurs fruits.»

Maintenant à la retraite, M. Wilson participe toujours à des activités de gouvernance et de reddition de compte. Il représente les patients au sein de l’équipe de santé familiale du conseil d’administration du Toronto Western Hospital. Il est aussi président du conseil d’administration de son condominium.

En rétrospectif, ses années à l’Ordre représentant un des évènements importants de sa carriere. «Je voulais représenter l’Ordre d’un bout à l’autre de la province et j’ai adoré l’expérience. C’était passionnant. Je me sentais très privilégié.»

Semer des graines

Profile photo of Brian McGowan.

Brian McGowan s’adonne toujours à des activités de perfectionnement professionnel, mais elles portent maintenant sur l’agriculture et la viticulture biologiques ainsi que sur l’histoire de l’Égypte antique. Il habite dans le comté du Prince Edward, près de Wellington, où il élève de la volaille et des lapins, et possède un potager et un petit vignoble.

«Tenter de faire pousser des graines est d’une simplicité rassurante, déclare-t-il. On prépare le sol, on sème les graines et on fait en sorte qu’elles poussent à force de soins.»

Il a mis ce principe en pratique pour enseigner et, plus tard, pour appuyer l’autoréglementation de la profession.

L’Ordre est un organisme de réglementation œuvrant dans le domaine de l’éducation.

M. McGowan fut registraire de l’Ordre de 2006 à 2009. De 1993 à 1995, il avait fait partie de l’équipe de recherche et de rédaction de la Commission royale sur l’éducation, laquelle a recommandé la création de l’Ordre.

Avant d’arriver à l’Ordre, il était chef du Service de perfectionnement professionnel de l’Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens. L’une de ses premières tâches à l’Ordre fut de mener une consultation sur l’entrée des nouveaux enseignants dans la profession. Une autre consultation a débouché sur de nouvelles normes de formation continue et de qualifications requises pour enseigner. M. McGowan a joué un rôle dans la création d’Enseigner en Ontario, un organisme qui appuie le personnel enseignant formé à l’étranger.

Il est devenu registraire un mois avant la création d’un nouveau conseil, le premier composé d’une majorité d’enseignants.

«La voix des enseignants s’est faite plus forte au sein du conseil. C’était une dynamique différente et j’en étais très fier», dit-il.

Sous sa direction, l’Ordre a poursuivi transition d’«artéfact du gouvernement Harris vers un organisme d’autoréglementation entièrement autonome, affirme-t-il. Beaucoup pensaient que l’Ordre était un organisme éducatif œuvrant dans le domaine de la réglementation. C’est plutôt un organisme de réglementation œuvrant dans le domaine de l’éducation. Il a fallu que les membres et l’Ordre gagnent en maturité pour comprendre ce principe.»

«Le rôle de l’Ordre n’est pas de défendre, mais de statuer», affirme M. McGowan, soulignant que ce principe crée parfois des tensions.

Quand il a rencontré son homologue du Barreau du Haut-Canada, organisme fondé en 1797, il a eu une révélation. «J’ai demandé au registraire de l’époque ce que les membres pensaient de l’organisme. Il m’a répondu qu’ils ne faisaient que commencer à s’y habituer!», se souvient M. McGowan, en riant.

Il croit que l’autoréglementation est une bonne chose pour toute profession. «Chaque fois qu’on délègue cette autorité, on attise un sentiment de privilège.»

Leader émergent de l’autoréglementation

Profile photo of Registrar and CEO Michael Salvatori.

On ne planifie pas toujours sa carrière. L’actuel registraire et chef de la direction de l’Ordre, Michael Salvatori, EAO, qualifie sa carrière de «hasard planifié». Grâce à une riche expérience et à une formation solide, on peut saisir toutes sortes d’occasions.

M. Salvatori a été enseignant, directeur adjoint et directeur d’école au sein du London District Catholic School Board. Il a écrit et coécrit plusieurs manuels de français et de ressources pédagogiques. Il a aussi enseigné en France et en Italie

Pour lui, se joindre à l’Ordre fut la chance d’acquérir de l’expérience à l’échelon de la province et d’en apprendre plus sur cet organisme d’autoréglementation relativement nouveau. M. Salvatori a travaillé à l’agrément des programmes de formation à l’enseignement et a été directeur de la Division des services aux membres. En juin 2009, il est devenu le cinquième registraire de l’Ordre.

Nous nous sommes démarqués en tant que leader dans le domaine de l’autoréglementation.

Il souligne trois évènements importants survenus à l’Ordre depuis qu’il occupe son poste en tant que registraire, chacun lié à un des domaines principaux de son mandat.

L’un d’eux est la prolongation du programme de formation à l’enseignement. M. Salvatori affirme que cela a permis d’aborder une question essentielle touchant à l’intérêt du public : qu’est-ce que cela prend pour devenir le genre d’enseignant qui puisse aider les élèves au xxie siècle? Établir des attentes claires et accessibles en matière de formation à l’enseignement, dit-il, «aide aussi à améliorer la confiance et la transparence».

Le deuxième jalon fut l’examen des procédures d’enquête et de discipline par l’ancien juge en chef de l’Ontario, Patrick LeSage. «Aux yeux du public, cet examen fut très utile», déclare M. Salvatori.

Les recommandations émanant de cet examen ont aidé l’Ordre à traiter les plaintes et à s’occuper de la discipline de manière juste et efficace. Pour M. Salvatori, ce processus «a démontré notre engagement à nous améliorer de façon continue. La transparence était aussi un élément clé de l’examen.» De plus, d’autres organismes de réglementation ont appris de l’Ordre. «Par l’entremise de ce processus, nous nous sommes démarqués comme leader dans le domaine de l’autoréglementation.»

Son troisième moment important fut les modifications apportées à la certification du personnel enseignant formé à l’étranger. On met désormais davantage l’accent sur la comparabilité plutôt que sur des équivalences exactes. Il s’agit de maintenir les normes, tout en «accueillant et en facilitant la certification de ces enseignants, et en reconnaissant la richesse de l’expérience qu’ils transmettent à la culture des écoles de l’Ontario».

M. Salvatori est fier de l’engagement dont fait preuve l’équipe de l’Ordre. Il rencontre chaque nouvel employé dès son entrée en fonction, puis une autre fois six mois plus tard. Pourquoi choisissent-ils de travailler à l’Ordre? «Ils mentionnent invariablement notre professionnalisme et nos efforts de collaboration.»

La plus grande satisfaction de M. Salvatori provient d’un élément fondamental, soit son rôle central de s’assurer que les personnes qu’il certifie sont qualifiées et méritent la confiance qu’on leur accorde.

«C’est une source de fierté de faire partie d’un organisme qui communique, au public, le message que les enseignantes et enseignants de l’Ontario sont des praticiens éthiques hautement qualifiés.»

Pour une vue d’ensemble

Profile photo of Angela De Palma

À mi-chemin de sa carrière d’enseignante, Angela De Palma, EAO, a occupé des emplois à court terme en enseignement, dont l’un aux Émirats arabes unis et l’autre en Corée du Sud. Elle a appris autant qu’elle a enseigné. «J’ai dû m’adapter à de nouveaux systèmes et programmes. J’en suis venue à m’intéresser à d’autres domaines de l’éducation et à les apprécier.»

Mme De Palma a toujours voulu acquérir divers points de vue de la profession. Participer à des initiatives sur le curriculum au sein du ministère de l’Éducation fut une autre occasion qu’elle a saisie. Élargir sa perspective lui a été utile dans son rôle actuel de présidente du conseil, poste qu’elle occupe depuis 2015. «Les membres du conseil, dit-elle, doivent respecter la diversité des opinions et reconnaître qu’une fois que ces opinions sont exprimées, notre propre apprentissage croît et on prend ainsi de meilleures décisions».

Les membres du conseil ont leurs propres connaissances et expériences, mais ils ne doivent pas perdre de vue leur objectif commun.

Mme De Palma a enseigné de la 2e à la 8e année et le FLS. Elle a aussi été enseignante généraliste itinérante en éducation de l’enfance en difficulté à l’élémentaire et au secondaire. Élue au conseil précédent, elle a siégé aux comités exécutif, d’agrément et d’aptitude professionnelle.

Depuis que l’Ordre existe, on comprend de mieux en mieux les fonctions du conseil, affirme Mme De Palma. «On met davantage l’accent sur le rôle des membres du conseil et sur une bonne gouvernance.»

Elle mentionne deux priorités : les programmes de mentorat pour les membres du conseil, et les priorités stratégiques de l’Ordre en tant que cadre de discussion «pour nous aider à être attentifs au fait qu’elles soustendent nos décisions».

Les membres du conseil ont leurs propres connaissances et expériences, mais ils ne doivent pas perdre de vue leur objectif commun : «Nous prêtons le serment de servir l’intérêt du public.»

Mme De Palma est fière des membres du conseil qui mettent de côté leurs propres intérêts. «Nous avons tous des intérêts personnels, mais nous reconnaissons nos obligations et on nous a accordé la confiance de prendre des décisions au nom de la profession.»

Elle souligne que l’Ordre appartient aux membres. «Plus nos membres en apprennent sur ce que nous faisons, plus ils profiteront du fait qu’ils sont membres d’une profession autoréglementée», confie-t-elle.

Quand son mandat prendra fin, Mme De Palma espère que l’Ordre sera perçu d’abord et avant tout comme ayant des normes d’exercice et de déontologie inspirantes. «Elles font qu’un professionnel mérite le respect, et c’est quelque chose que j’aimerais que plus de membres reconnaissent. Les normes sont claires et rigoureuses afin que nous travaillions en ce sens et que nous ayons une compréhension commune de ce que signifie être au service de la profession.»