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Lu, vu, entendu

Des enseignantes et enseignants ont évalué ces ressources pour vous.

Pour des ressources en anglais, rendez-vous à Professionally Speaking. Vous pouvez emprunter la plupart des ouvrages en question à la bibliothèque Margaret-Wilson, à l’exception de certaines trousses de classe. Composez le 416-961-8800 (sans frais en Ontario : 1-888-534-2222), poste 689 ou envoyez un courriel à biblio@oeeo.ca pour réserver votre copie.

Lecture et culture

Si vous êtes un adepte de cette rubrique, il y a de bonnes chances que vous connaissiez la collection 14/18 des Éditions David, laquelle vise les jeunes du secondaire et leurs enseignants : récits historiques, polars, romans d’aventure souvent à résonance franco-ontarienne, avec des titres alléchants comme On fait quoi avec le cadavre?; iPod et minijupe; Ski, Blanche et avalanche. «Le but est d’allumer l’imaginaire des jeunes», explique Marc Haentjens, le directeur général de la maison d’édition.

C’est en arrivant à ce poste en 2008 qu’il a eu l’idée de créer une collection entièrement vouée à la littérature pour les 14 à 18 ans. «On s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de livres pour enfants, mais peu – en Ontario du moins – pour les 13 ans et plus. C’était comme si on poussait les livres chez les enfants, mais qu’on ne s’intéressait pas aux ados. De plus, c’est un âge où les jeunes ne sont plus aussi portés à la lecture, car trop de choses les interpellent. »

Selon Marc Haentjens, il existe une formule gagnante pour qu’un roman ait du succès chez les adolescents : «Un sujet qui les rejoint dans leurs intérêts; des personnages qui sont suffisamment attachants; une structure qui garde le lecteur en haleine; de courts chapitres et, à la fin de chacun d’eux, un élément de suspense qui donne envie de lire le prochain.»

Un autre projet à succès des Éditions David est le concours annuel Mordus des mots. Il s’adresse aux élèves de 11e et de 12e année, avec une thématique reliée à la nouvelle littéraire, policière ou historique. La maison d’édition sélectionne les textes reçus et en fait un recueil. En parallèle, un auteur offre une série d’ateliers d’écriture dans les écoles.

Qu’est-ce qui a amené M. Haentjens et son épouse à quitter leur France d’origine pour s’installer au Canada il y a maintenant 37 ans? «Au lieu de faire mon service militaire en France, je suis venu ici comme coopérant, comme enseignant de gestion et marketing au Collège Algonquin.» Le Canada fut un coup de cœur. «Beaucoup de choses se passaient en Ontario, on a été emballés! On a épousé la cause, le mouvement franco-ontarien. Il régnait un enthousiasme, un dynamisme qui nous a donné envie de nous impliquer dans ce mouvement.» Depuis ce temps, M. Haentjens gère de nombreux projets et organismes dans le milieu culturel. Maintenant, ce sont les lecteurs des Éditions David qui profitent de son engouement pour la culture franco-ontarienne.

Rochelle Pomerance, responsable de cette rubrique

Image de la couverture du livre intitulé Nanuktalva, montrant une personne issue des communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits, assise dans la neige

Nanuktalva

De Gilles Dubois

Ce nouveau roman de Gilles Dubois tombe à point avec la nouvelle approche ontarienne des affaires autochtones, puisqu’il permet de se familiariser avec la culture, l’histoire et les perspectives traditionnelles et contemporaines des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Cette récente publication des Éditions David proposée aux jeunes de 14 à 18 ans offre une histoire inspirante, spirituelle, remplie de rebondissements et de leçons de vie.

C’est à Timmins, dans le nord de l’Ontario, qu’a choisi de s’installer Nanuktalva. Ami de la famille Beaubien, le vieil Inuit tombe rapidement sous le charme de la jeune et intelligente Gaïa. Au bonheur des parents et de la petite, Nanuktalva devient le gardien de cette enfant métisse. Il lui apprend tout ce qu’il sait de la vie nordique et l’initie aux coutumes de son peuple, à sa langue ainsi qu’à ses légendes. C’est par ces enseignements empreints d’une grande sagesse et d’une expérience de vie hors du commun que le lecteur plonge dans cet univers où s’entremêlent défis et mystères. Avant de terminer ses études secondaires, Gaïa doit affronter une épreuve difficile. C’est à Vancouver, loin de Nanuktalva, chez une tante malveillante, que le cauchemar de l’adolescente atteint son paroxysme. L’Inuit mettra sa vie en danger pour protéger celle qu’il considère comme étant sa fille.

Cette lecture s’intègre à merveille dans un cours de français ou de citoyenneté. Les référents culturels y sont nombreux.

Critique de Dominique Roy, EAO, enseignante de français à l’école secondaire catholique Sainte-Marie de New Liskeard, Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières (New Liskeard), actuellement en prêt de service au CFORP.

Nanuktalva; Les Éditions David; Ottawa; 2016; ISBN 978-2-89597-546-5; 208 p.; 14,95 $; 613-695-3339; info@editionsdavid.com; editionsdavid.com

Image de la couverture du livre intitulé Mission Katy Cosmik, représentant un robot souriant

Mission Katy Cosmik

De Marsi et Venise

Une sonde du nom de Katy Cosmik est envoyée sur la planète Mars. Cette histoire s’inspire de faits réels dans la mesure où, depuis plusieurs décennies, des sondes sont lancées régulièrement pour étudier la planète rouge. À la fin, on trouve des informations précises mais accessibles pour les jeunes lectrices et lecteurs. Les auteurs de ce livre se sont manifestement amusés à créer les différents personnages. Par exemple, Katy Cosmik est un robot très humanisé, tandis que le professeur Bornéo est un singe, ce qui ajoute à la touche comique de l’histoire. Les enfants de 6 à 10 ans apprécieront certainement beaucoup l’aspect loufoque de cet album qui transforme un sujet sérieux en une aventure abracadabrante.

Le livre a de nombreuses qualités. Il pourrait être utilisé pour la communication orale et la production d’écrits : il s’agirait pour les élèves de l’élémentaire de mettre en mots, à l’oral ou à l’écrit, les images. Il peut servir aussi de point de départ à une unité sur les planètes. En bref, c’est un livre qui aura sa place à la bibliothèque de l’école ou en classe.

Critique de Nathalie Cazenave-dit-Berdot, EAO, enseignante à l’Académie Alexandre-Dumas, Conseil scolaire Viamonde, Toronto

Mission Katy Cosmik; Québec Amérique; Montréal; 2016; ISBN 978- 2-7644-3166-5; 64 p.; 14,95 $; 514- 499-3000; quebec-amerique.com

Image de la couverture du livre intitulé En route vers les étoiles, représentant deux enfants à bord d'un vaisseau spatial

En route vers les étoiles

De Jean-Pierre Urbain, illustrations de Jacques Goldstyn

Le titre pourrait donner à penser qu’il s’agit d’un ouvrage de bricolage, alors qu’il s’apparente plus aux livres «dont tu es le héros». Les lectrices et lecteurs de la revue Les débrouillards reconnaîtront les illustrations de Jacques Goldstyn. L’auteur invite le lecteur à voyager dans l’espace jusqu’à une étoile nommée Niabru. Il nous faut donc construire les décors et les vaisseaux, et établir des choix de vie, et ce, en fonction des informations scientifiques, économiques, écologiques et politiques qui nous sont fournies. Le matériel suggéré pour la construction est facile à trouver puisqu’il s’agit de recycler des boîtes d’emballages divers.

Le fond de cet ouvrage est donc pertinent quand on sait que le thème des planètes est au programme-cadre. À l’ère du numérique, les élèves de 6e année s’attendent peut-être à une mise en page et à des images plus sophistiquées.

Cependant, le livre pourrait être utile dans une unité pédagogique sur le thème de l’espace. Il permet d’intégrer différentes matières d’enseignement telles que les études sociales, les arts visuels et les sciences.

Critique de Nathalie Cazenave-dit-Berdot, EAO, enseignante, Académie Alexandre-Dumas, Conseil scolaire Viamonde, Toronto

En route vers les étoiles : construis ton vaisseau spatial; Éditions MultiMondes; Québec; 2016; ISBN 978-2-89773-003-1; 84 p.; 16,95 $; Distribution HMH; 514-523-1523; distributionhmh.com

Image de la couverture du livre intitulé J'ai peur de savoir lire, montrant le croquis d'un enfant qui marche, les yeux rivés sur le livre qu'il est en train de lire

J’ai peur de savoir lire

D’olivier De Solminihac

Ce petit livre destiné aux jeunes enfants qui «n’aiment pas encore lire» s’inspire un peu de la tradition du Petit Nicolas sans pour autant en atteindre le côté amusant et délectable avec autant de succès. En dix chapitres très brefs avec des mots écrits en grosses lettres et de très jolies illustrations en couleur, on découvre l’histoire d’un petit garçon comme les autres qui se laisse tout doucement apprivoiser par les livres.

Sa vie anodine cache pourtant un monde différent qui est celui des grandes personnes (pour reprendre le terme de Saint-Exupéry). À travers les mots innocents qui s’égrènent, on perçoit l’absence du père et l’angoisse de la mère. La petite voix de l’enfant-narrateur, qui aurait pu être pleine de charme, est très vite étouffée par le cri de l’adulte omniprésent.

On retrouve des symboles qui racontent l’enfance, mais qui ne la représentent pas. Les références sont celles du recul qu’a pris l’auteur par rapport à l’univers des petits. Peter Pan, par exemple, ne représente certainement pas, pour un jeune lecteur, le désir nostalgique de ne jamais grandir qu’il signifie pour l’adulte. Pris dans ce sens, ce livre, dans son désir de traiter de sujets profonds, s’adresserait davantage aux adultes qu’à ceux qui découvrent la lecture.

Critique de Véra Nochtéva, EAO, enseignante de français au secondaire à la White Oaks Secondary School, Halton District School Board, Oakville.

J’ai peur de savoir lire; L’école des loisirs; Paris; 2015; ISBN 978-2-211-22601-1; 69 p.; 14,95 $; libraire@gallimardmontreal.com; gallimardmontreal.com

Image de la couverture du livre intitulé Activités différenciées en français, montrant le croquis de trois enfants qui pilotent des avions en papier

Activités différenciées en français

De Wendy Conklin, adaptation de Magali Pasquier

Nous devons souvent enseigner à plusieurs niveaux dans la même salle. Il nous faut donc des ressources pour nous permettre d’enseigner avec la pédagogie différenciée afin que tout le monde soit capable de maîtriser le contenu. C’est pourquoi cet ouvrage est un atout.

Ce livre donne des astuces pour différencier des leçons et des projets en langue et communication destinés aux élèves de trois niveaux (inférieur, égal et supérieur au niveau scolaire). Ainsi, vous pourrez planifier vos cours sans avoir à créer trois versions différentes d’organisateurs graphiques et feuilles de travail.

Ce texte propose des idées imaginatives et pragmatiques. Par exemple, dans l’unité sur la poésie, tous nos élèves peuvent lire et écrire des poèmes, car chacun peut avoir sa propre tâche adaptée à ses capacités.

De plus, les auteurs offrent des leçons attrayantes, comme l’unité «Votez pour moi!» où les élèves planifient l’élection du représentant de la classe en rédigeant des discours de persuasion selon leur niveau. Dans un autre exemple, ils écrivent un texte argumentatif pour convaincre leurs parents d’adopter un animal. Espérons seulement que vous n’aurez pas de problèmes avec les parents!

Critique de Pamela AuCoin, EAO, enseignante à la Willowdale Middle School, Toronto District School Board.

Activités différenciées en français; Chenelière Éducation; Montréal; 2015; ISBN 978-2-76505-129-9; 288 p.; 50,95 $; 450-461-2782 ou 1-855-861-2782; info@cheneliere.ca; cheneliere.ca

Image de la couverture du livre intitulé Papillons de l'ombre, montrant une jeune femme qui se tient debout, sous un papillon géant

Papillons de l’ombre

D’Agnès Grimaud, illustrations de Camille Lavoie

Dans le village de Mentana habite la famille Miller, dont le chef, Robert, a gagné le respect et l’admiration de tous depuis qu’il a inventé «une rutilante pompe à eau manuelle». La disparition prochaine du «génie créatif» et de son fils est-elle le fait de concurrents jaloux, de bêtes sauvages ou de bandits impitoyables ?

Non loin de ce village maudit, dans la forêt luxuriante, vivent deux clans de papillons géants, les Vorgombres et les Maïvorgs. Leur inimitié dépasse le cadre des séquoias et des grands pins au point d’opposer la fière Gaëlle, fille de Robert, au cavalier Ewan. «Pourquoi donc n’existe-t-il pas de machine assez puissante pour extraire tout le mal qui monte des entrailles de la Terre?»

Qu’adviendra-t-il de ces deux aventuriers parmi les créatures ailées?

Papillons de l’ombre parle de famille, d’amitié, de courage, de liberté, de conquête de l’autre et de soi, de trahison aussi. Mais son thème central est à coup sûr la nature. Ce roman montre la grâce des lianes, expose les couleurs pétillantes des fleurs orangées, fredonne les chants des guêpes et distille les doux parfums du chèvrefeuille.

Les élèves des cycles moyen et intermédiaire seront captivés : ce récit, Prix Choix du public littérature jeunesse Radio-Canada 2015, sollicitera autant leur imagination que leurs sens. Ils apprendront aussi l’art de la description et les subtilités de la focalisation.

Critique de Bertrand Ndeffo Ladjape Mba, EAO, enseignant de français de 11e et de 12e année, au Collège français de Toronto, Conseil scolaire Viamonde.

Papillons de l’ombre; Dominique et Compagnie; Saint-Lambert; 2014; ISBN 978-2-89686-998-5; 386 p.; 17,95 $; Socadis; 514 331-3300 ou 1-800-361-2847; socadis.com.

Image de la couverture du livre intitulé Un voyage palpitant sur la colline du Parlement, représentant des animaux de dessin animé, avec le Parlement en arrière-plan

Un voyage palpitant sur la colline du Parlement

De Dustin Milligan, illustrations de Meredith Luce

Vous avez une classe bruyante où certains élèves ne suivent ni vos consignes ni même les directives de l’école? Voici une ressource qui pourrait être utile.

Un voyage palpitant sur la colline du Parlement est tiré d’une série de 14 ouvrages, La Charte pour les enfants. Par ses personnages ludiques, comme Olivia le raton laveur, l’auteur sensibilise les élèves de 9 à 11 ans à la Charte canadienne des droits et libertés, dont les notions et concepts complexes peuvent être difficiles à comprendre. Dans ce livre, Olivia, en visite sur la colline parlementaire avec un groupe d’élèves agaçantes, se retrouve, dans une pièce où sont réunis les anciens premiers ministres canadiens, dont sir John A. Machouettald! L’illustre personnage lui rappelle que nos droits ne seront protégés que si certaines limites sont respectées.

En lien avec ce livre, vous pourriez organiser avec vos élèves des activités tel un remue-méninge : demandez-leur de citer quelques droits et libertés qu’ils connaissent ou d’écrire un paragraphe sur ce qu’ils pensent du livre. En études sociales, vous pouvez former des équipes qui s’opposent : ceux qui militent pour un droit et ceux qui pensent que, pour une bonne protection, certaines limites se doivent d’être respectées.

Critique de Lucienne Béatrice Koua Dubé, EAO, enseignante, à l’école Gabrielle-Roy, Conseil scolaire Viamonde, Toronto.

Un voyage palpitant sur la colline du Parlement; Éditions Gallimard Jeunesse; 2016; ISBN 978-2-07-058071-2; 496 p.; 26,95 $; 514-499-2012; info@dc-canada.ca; dc-canada.ca

Image de la couverture du livre intitulé Le sel de nos larmes, montrant des bouées parsemées dans l'océan, sous un ciel sombre et orageux

Le sel de nos larmes

De Ruta Sepetys, traduit de l’anglais par Bee Formentelli

Hiver 1945. L’armée hitlérienne ploie sous l’avancée des troupes soviétiques. C’est l’exode de centaines de milliers de personnes dont nos quatre narrateurs : Florian, de la Prusse-Orientale, restaurateur d’œuvres d’art; Alfred, jeune soldat SS; Joana, infirmière lituanienne; Emilia, adolescente polonaise. Ces derniers embarquent à bord du Wilhelm Gustloff, un navire allemand qui, quelques heures après avoir levé l’encre, sera détruit par un sous-marin soviétique.

Dans ce roman historique, Ruta Sepetys s’inspire de trois évènements importants mais méconnus de la Seconde Guerre mondiale, à savoir l’Opération Hannibal, durant laquelle plus de deux millions de personnes ont été évacuées avec succès par l’Allemagne; la destruction du Wilhelm Gustloff, à l’origine de la plus grande catastrophe maritime de l’histoire moderne avec environ neuf mille victimes; et finalement, la disparition de la Chambre d’ambre, jadis considérée comme la huitième merveille du monde.

La puissance de ce récit tient de sa polyphonie narrative et de la complexité de ses personnages. À l’instar d’Émilia, qui donne naissance à une fille à bord du navire, les quatre narrateurs mènent tous une guerre intérieure contre leurs blessures passées, leurs doutes présents et leurs incertitudes quant à l’avenir. Les élèves du secondaire, dans les cours d’histoire et de littérature, comprendront au plus profond d’eux-mêmes le sens véritable du mot «paix».

Critique de Bertrand Ndeffo Ladjape Mba, EAO, enseignant de français, 11e et 12e année, au Collège français de Toronto, Conseil scolaire Viamonde.

Le sel de nos larmes; Éditions Gallimard Jeunesse; 2016; ISBN 978-2-07-058071-2; 496 p.; 26,95 $; 514-499-2012; librairie@gallimardmontreal.com; gallimardmontreal.com

Image de la couverture du livre intitulé À pas de géant, montrant une jeune fille qui s'apprête à sauter dans une flaque d'eau

À pas de géant

De Marian Small

Cette collection est le résultat d’une étude sur l’apprentissage des mathématiques menée auprès de 12 000 élèves, de la maternelle à la 7e année, dans sept provinces canadiennes. Elle comprend des outils pour les enseignants de niveaux 3/4, 5/6 et 7/8. (La collection offre aussi le niveau 1/2, conçu cependant par un auteur différent.)

La ressource pour le niveau 3/4 comporte deux livres, un guide d’enseignement et un soutien pédagogique contenant une évaluation diagnostique. Cinq domaines d’étude y sont inclus, chacun associé aux grandes idées mathématiques, c’est-à-dire les connaissances essentielles qui aident les élèves à faire des liens.

On l’utilise au début d’une unité, pour nous aider à reconnaître les connaissances antérieures de nos élèves, afin de distinguer et de regrouper les élèves par leurs niveaux de difficulté, leurs acquis et leurs capacités.

L’élève commence par remplir une évaluation diagnostique qui permettra de relever les erreurs courantes ou les idées fausses répétées si souvent. Selon les résultats, l’enseignant choisit un des nombreux parcours possibles (un outil d’intervention adapté à l’élève pour le faire progresser selon son développement). Les parcours peuvent être guidés ou individuels et comprennent un soutien visuel. Ils sont planifiés en fonction des attentes du curriculum, ils sont clairs, spécifiques, et correspondent aux besoins des élèves afin de les aider à s’améliorer. Je vous recommande fortement cet outil en salle de classe.

Critique de Monique Sack, EAO, accompagnatrice pédagogique, Services des programmes d’études, Ottawa-Carleton District School Board, à Ottawa.

À pas de géant : vers une meilleure compréhension des maths – Niveau 3/4; Groupe Modulo; Montréal; 2012; Guide de l’enseignant imprimé avec cédérom : 978-2-89650-863-1; 200, 50 $; Ressources numériques pour l’enseignement sur DVD : 978-2-89650-902-7; 258,50 $; Cahier de l’élève : ISBN 978-2-89650-905-8; 122,95 $; cédérom : ISBN 978-2-89650- 862-4; 324,50 $; 514-273-1066 ou 1-800-565-5531; strogn clientele@tc.ca; scolaire.groupemodulo.com