Cette section donne des renseignements sur les questions législatives et réglementaires qui touchent les membres de la profession. Vous y trouverez notamment les dernières nouvelles concernant l’agrément des programmes de formation, les exigences en matière de certification et de qualification, ainsi que les résolutions du conseil et les mesures disciplinaires.
L’automne dernier, nous sommes allés dans six villes de l’Ontario pour susciter un débat sur notre plus récente recommandation professionnelle sur la façon de mieux réagir à l’intimidation entre élèves approuvée en juin par notre conseil. Parmi les personnes présentes, notons des représentants de conseils scolaires locaux, de comités de parents, de fédérations et d’associations, de facultés d’éducation, du ministère de l’Éducation, d’élèves conseillers, de services de police, ainsi que d’experts du Centre canadien de protection de l’enfance et du Canadian Safe School Network.
Le 5 octobre, nous avons lancé notre recommandation professionnelle dans nos bureaux de Toronto. Les conférenciers – (de gauche à droite) Joe Jamieson, EAO, modérateur et registraire adjoint; Bill Byrd, président du Canadian Safe Schools Network; Noni Classen, directrice de l’éducation du Centre canadien de protection de l’enfance; Ted Libera, directeur de la coordination centrale de la branche Caring and Safe Schools du Toronto District School Board; et Megan McGarry, agente du Service de police de Toronto – ont discuté du problème de société que constitue l’intimidation, de même que de l’approche à l’échelle du secteur qui est nécessaire pour y réagir efficacement.
À Ottawa, le 6 octobre, des intervenants en éducation ont dialogué avec des représentants de l’Ordre, des services de police et des services de protection de l’enfance pour favoriser une meilleure compréhension des caractéristiques de l’intimidation. Les points de vue des élèves conseillers étaient importants pour permettre au groupe de discussion d’explorer la façon d’aider les enseignants et les administrateurs à détecter les signes d’intimidation, ainsi qu’à intervenir tôt afin d’atténuer les incidents et d’en diminuer le nombre.
Le 26 octobre, nous étions à Thunder Bay pour recommander à nos membres de passer en revue les protocoles, d’intervenir tôt, de soutenir les élèves, de favoriser la divulgation et de fournir un encadrement adapté pour mieux réagir à l’intimidation. La recherche révèle que, chez les élèves, 78 % ont été témoins de gestes d’intimidation, mais que moins de la moitié sont intervenus.
Des statistiques récentes indiquent que 58 % des élèves sont victimes d’intimidation et que 30 % en intimident d’autres. La sensibilisation des pédagogues et la réflexion sont déterminantes quand il s’agit de prévenir l’intimidation. Ces messages clés et bien d’autres étaient au centre d’un débat d’experts tenu le 24 octobre, à North Bay.
Notre recommandation contribue à renforcer nos normes d’exercice et de déontologie : empathie, confiance, respect et intégrité. Cette thématique était au cœur d’une discussion d’experts, tenue le 30 octobre à Peterborough, avec des intervenants en éducation et des membres de la communauté.
La dernière séance d’information a eu lieu le 1er novembre à Windsor, où parents, représentants des conseils scolaires et des services de police, experts en matière de sécurité des enfants et représentants de l’Ordre se sont entretenus au sujet de la recommandation professionnelle sur l’intimidation.