Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger vos textes. Pour être considérée aux fins de publication, une lettre doit comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à revue@oeeo.ca ou à Rédaction, Pour parler profession, 101, rue Bloor Ouest, Toronto (Ontario) M5S 0A1.
Le mini questionnaire avec Mike Downie paru dans le numéro de septembre de Pour parler profession a attiré mon attention. Ma famille entretient un lien très étroit avec l’histoire de Chanie Wenjack. Dans les années 1970 et 1980, mon défunt mari (aussi enseignant) et moi-même avons dirigé la Henry Coaster Memorial School, à Ogoki (Ontario), pendant sept ans. À l’école, nos enfants côtoyaient les élèves de la région, y compris les neveux et nièces de Chanie.
Il y a huit ans, ma fille Deirdre et moi-même sommes retournées à Ogoki. Ce fut un voyage très spécial. Deirdre, journaliste, rédactrice et conférencière en Irlande, en a fait un documentaire pour la radio intitulé Ogoki Call of the Wild. Pearl, la sœur de Chanie, nous a raconté l’histoire poignante de Chanie et des répercussions que le décès de son frère a eues sur sa famille.
L’histoire de Chanie est désormais sous les feux de la rampe grâce au projet Secret Path de feu Gord Downie ainsi qu’aux nombreux évènements WE Day qui parlent de la tragédie des pensionnats, et nous en sommes ravis.
Je lis toujours avec intérêt les articles fort instructifs de Pour parler profession.
Mary Mulrooney, EAO, enseignante à l’élémentaire à la retraite, actuellement suppléante pour le Toronto Catholic District School Board.
J’ai lu avec intérêt la recommandation professionnelle de l’Ordre sur la façon de mieux réagir à l’intimidation entre élèves parue dans le numéro de septembre. Je suis d’avis que la majorité des lecteurs n’ont pas conscience que les suppléants sont aussi victimes d’intimidation. Trop souvent, les suppléants n’en parlent pas à l’administration de l’école de peur qu’on blâme leurs techniques de gestion de classe. Quiconque a fréquenté une école en Ontario au cours des 60 dernières années a été témoin des moqueries que les suppléants doivent subir, ou y ont même participé. De nos jours, on appelle ce divertissement de l’intimidation.
La seule façon de réduire toute forme d’intimidation est d’en parler et d’aborder précisément le sujet. Sinon, elle passe sous silence et est ignorée, voire acceptée. Notre organisme de réglementation est le mieux placé pour aborder ce genre d’intimidation.
Peterr Wilson, EAO, suppléant pour le Toronto District School Board.