Femme de science

NOM : Ziya Tong

• Née à Londres, en Angleterre; Déménage à Hong Kong, puis s’établit au Canada à 11 ans
• Reçoit son B.A. en psychologie et en sociologie à l’Université de Colombie-Britannique, puis sa maîtrise en communications à l’Université McGill, où elle a été sur la liste d’honneur du doyen
• En 2003, lance une section de médias éthiques pour Cowie and Fox Creative, l’une des principales agences interactives de Vancouver, afin de faire la promotion de marques écologiques pour les groupes environnementaux à but non lucratif
• A animé la série ZeD de la CBC, nominée aux Emmy et pour laquelle elle a été sélectionnée pour le prix du choix du public aux Gemini en 2005
• En 2005, a été correspondante pour NOVA scienceNOW aux côtés de Neil deGrasse Tyson sur la chaîne PBS
• En 2006, a animé l’émission de voyages Island Escapes
• En 2007, a été animatrice et réalisatrice pour la série Wired Science de la PBS, diffusée à heure de grande écoute
• En 2007, a animé, écrit et dirigé la série scientifique canadienne The Leading Edge
• Depuis 2008, coanime l’émission Daily Planet sur la chaîne Discovery

Votre matière préférée?

Au secondaire, j’adorais mon cours de droit. On exprimait notre opinion, puis on nous mettait dans l’équipe qui était d’avis contraire. On apprend ainsi à voir les choses d’un autre point de vue. Au début, j’étais pour la peine de mort. En classe, j’ai dû débattre dans l’équipe ayant l’opinion inverse. J’ai tellement appris que, à ce jour, je suis toujours contre.

Œuvres littéraires étudiées que vous préférez?

1984 et La ferme des animaux de George Orwell; La Servante écarlate de Margaret Atwood.

Vos personnages historiques favoris?

J’admire beaucoup Ada Lovelace, créatrice du premier algorithme, et Hedy Lamarr, mère de la technologie sans fil.

Vos héros non romanesques?

Jane Goodall et David Attenborough, mais, par-dessus tout, ma mère.

Que lisez-vous actuellement?

The Chain: Farm, Factory, and the Fate of Our Food de Ted Genoways et How Did We Get Into This Mess? de George Monbiot.

À l’école, de quoi auriez-vous aimé que l’on vous parle?

J’ai fait tout mon secondaire au Canada sans jamais entendre parler une seule fois des pensionnats [autochtones]. À l’époque, des enfants de mon âge étaient enlevés à leurs parents. On les forçait à oublier leur langue et à croire que leur culture n’avait aucune valeur. Cette réalité bouleversante devrait faire partie du curriculum aujourd’hui.

Activités parascolaires préférées?

La poterie et le netball.

Leçon apprise au jardin d’enfants toujours utile aujourd’hui?

L’alphabet, c’est très pratique!

Votre enseignant fictif préféré?

Rubeus Hagrid, professeur de soins aux créatures magiques. J’aime que, pour lui, les animaux ne sont pas des objets.

Qualité que vous appréciez le plus chez un enseignant?

L’inspiration : une personne qui aime apprendre et enseigner ce qu’elle a appris.

Meilleur conseil reçu à l’école?

Ma conseillère en orientation avait organisé un jeu. Elle nous avait séparés en équipes selon le nombre de jetons d’or que nous avions. Elle avait créé une mini société où les riches faisaient toutes les règles, la classe moyenne, quelques règles, et les pauvres, aucune. Le jeu s’est terminé quand les pauvres ont commencé à voler les jetons des riches. Ça se produisait chaque année. Je ne l’oublierai jamais.

Expérience à l’école qui vous a le mieux préparée pour la vie?

Une bonne éducation permet de remettre en question ce que l’on a appris. Le vrai cadeau de l’éducation est d’apprendre à penser par soi-même.