Bâtissons notre avenir

Les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2018, qui ont eu lieu à Pyeongchang, m’ont ramenée des années en arrière, à l’été 2011. Ce curieux voyage dans le temps portait moins sur la ville que sur les heureux souvenirs du temps que j’ai passé dans la région de Pyeongchang à enseigner aux élèves du cycle moyen.

Pour l’occasion, avec 10 autres enseignants de l’Ontario, j’ai travaillé et collaboré avec un groupe de pédagogues coréens qui observaient nos pratiques pédagogiques. Nous avons discuté de stratégies, comparé les réussites et les défis, et nous nous sommes appliqués de manière réfléchie et ciblée à viser le perfectionnement continu.

Alors que le mandat du septième conseil de l’Ordre s’achève, considérons certaines de ses réalisations, car, comme les athlètes olympiques, le conseil en tire une grande fierté.

Une section intitulée «Autoréglementation» paraît dans chaque numéro de Pour parler profession (merci au comité de rédaction), et ce, à juste titre. Le conseil de 37 membres (formé de 23 membres de l’Ordre élus par leurs pairs et de 14 membres du public nommés par le gouvernement provincial) prend son rôle de réglementation de la profession enseignante dans l’intérêt du public très au sérieux. La section comprend les faits saillants des travaux des trois derniers mois, ainsi que la mission, la vision, les valeurs et les priorités stratégiques qui encadrent le pouvoir décisionnel du conseil. Cela inclut les décisions relatives aux élections de 2018, comme les initiatives soutenues par le comité de gouvernance visant à accroître la sensibilisation des membres et leur participation. Le comité est également à l’origine du renouvellement des priorités stratégiques de l’Ordre visant à ce que ses objectifs reflètent bien son mandat et à ce que le succès soit mesurable. De plus, l’examen indépendant de nos pratiques de gouvernance permettra d’informer et d’orienter le conseil.

L’efficacité caractérise aussi d’autres comités. Par exemple, le comité d’agrément a modifié le règlement afin de simplifier le processus d’examen des changements apportés aux programmes agréés. Il veille avec la même rigueur à actualiser les programmes ontariens de formation à l’enseignement. Le comité a réussi à économiser temps et argent tout en préservant l’intégrité du processus.

Les comités d’enquête, de discipline et d’aptitude professionnelle ont réalisé des avancées semblables. La participation accrue aux comités et à la liste des membres experts, ainsi que la mise à l’essai d’une procédure permettant le partage sécurisé de documents électroniques ont permis la formation de sous-comités qui sont en mesure d’exercer leurs fonctions avec une plus grande souplesse. L’engagement de l’Ordre à renforcer la protection des élèves s’est concrétisé par les modifications qu’a apportées le conseil aux règlements administratifs relatifs à la Loi protégeant les élèves, lesquels portent sur la mise à jour du tableau public et sur le moteur de recherche «Trouver un membre» sur le site oeeo.ca.

Appuyer le leadership de tous les enseignants figure aussi au chapitre de l’intérêt du public. Le comité des normes d’exercice de la profession et d’éducation a recommandé l’ajout de deux cours menant à une QA à l’intention des leaders scolaires des Premières Nations au Règlement sur les qualifications requises pour enseigner.

Ce fut un privilège de servir l’intérêt du public avec les dirigeants provinciaux au cours des trois dernières années. Ce privilège revient désormais au huitième conseil et à sa nouvelle présidence. Je me réjouis à l’idée de suivre ses réalisations avec fierté en tant qu’enseignante agréée de l’Ontario. Je vous invite à faire de même.