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Examen final

Photo de Lane Merrifield.

L’art de faire fructifier

L’investisseur en capital de risque Lane Merrifield, autrefois élève apathique, parle de son évolution.

De Laura Bickle
Photo : Avec l’aimable autorisation de la CBC

Décrivez-vous à l’élémentaire.

Éparpillé. Débordant d’énergie, mais toujours le plus petit de la classe. Rester assis bien sagement, ce n’était pas mon fort. Je n’étais pas fait pour les écoles de l’époque.

Et au secondaire?

Un peu perdu. Apathique. Artistique. Les arts ont été mon salut. L’apprentissage par cœur ne m’allait pas, et je prenais constamment du retard. J’avais hâte de déguerpir.

Votre matière préférée?

La musique.

Quelle matière vous hantait?

Tout ce qui touchait aux maths. Même si j’avais construit, avec un copain, une cabane dans un arbre équipée d’une tyrolienne et d’un monte-charge, j’ai failli échouer la physique en raison de la théorie. L’apprentissage par projet m’aurait mieux servi.

En plus, j’écrivais très mal. J’ai appris à taper tout seul, et c’est sans doute ce qui m’a mené à l’informatique.

Une personnalité historique que vous admiriez?

Celles et ceux qui ont tenu tête à l’establishment pour ouvrir de nouveaux horizons. Abraham Lincoln. Jackie Robinson. Rosa Parks.

Vos activités parascolaires?

Le théâtre et la musique. J’ai appris tout seul à jouer de la batterie.

J’étais toujours celui qui préparait le char allégorique de la classe à la fête de l’école, et je mettais le paquet : feux d’artifice, jets d’eau et animatroniques. J’avais même transformé mon kart en Batmobile!

Une qualité que l’école a nourrie?

La persévérance.

Vos pédagogues préférés?

Celles et ceux qui nous considéraient comme des individus à part entière.

Quelle nouvelle matière devrait-on enseigner?

La littératie financière. C’est là où le besoin est le plus criant.

Quelle «leçon» vous a le plus profité?

Mon enseignante de 6e année avait une plaque sur son pupitre qui disait «Un manque de planification de votre part ne donnera pas lieu à un empressement de ma part».

Comment l’école vous a-t-elle préparé au rôle d’investisseur?

L’école m’a montré à communiquer et à tisser des liens avec toutes sortes de gens.

Mon école publique était énorme; j’y ai appris à traiter avec différents types de personnalités.