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Examen final

Photo de Lindsay Wong, auteure du livre «The Woo-Woo: How I Survived Ice Hockey, Drug Raids, Demons, And My Crazy Chinese Family».

Le vécu de l’imaginaire

Lindsay Wong revient sur ses années d’école, qui sont au cœur de son livre à succès autobiographique.

De Laura Bickle
Photo : Shimon

Votre matière préférée à l’école?

L’écriture créative était la seule matière qui me branchait. Même jeune, je cherchais à comprendre ce qui se passait autour de moi et les émotions que je ressentais. Le fait de pouvoir écrire n’importe quoi me plaisait; ce n’était pas le cas dans tous les cours.

Les matières plus difficiles?

Les maths (surtout la géométrie) et la physique, puis la géographie. J’ai toujours du mal à lire une carte routière. Google Maps me conduit partout.

Les romans qui vous ont marquée?

La cloche de détresse de Sylvia Plath, La pivoine de jade de Wayson Choy et Un parfum de cèdre d’Ann-Marie MacDonald ont tous exercé une profonde influence sur mon cheminement d’auteure.

Vos auteures et auteurs préférés?

Par où commencer? David Sedaris, Mary Karr, Augusten Burroughs, Dave Eggers, Yiyun Li et Amy Tan, parmi d’autres.

Quelles ambitions aviez-vous?

Je n’en avais aucune, mais d’après un test de planification de carrière, mes options étaient comédienne, tatoueuse, écrivaine ou directrice funéraire.

Quel don auriez-vous aimé posséder à l’école?

Un meilleur sens de l’humour. Je prenais tout très au sérieux à l’époque.

Qu’auriez-vous aimé apprendre?

J’aurais aimé comprendre, à l’époque, qu’il n’est pas impératif d’avoir la bosse des maths et des sciences et que nous avons toutes et tous des talents à développer, que l’on soit artisan ou pâtissière.

Le moment le plus gênant à l’école?

En 6e année, une fille qui prétendait être mon amie m’a humiliée devant toute la classe. Elle a récemment tenté de m’ajouter à sa liste d’amis sur Facebook; je me suis dit «NON MERCI». Les gens qui rédigent leurs mémoires n’oublient – et ne pardonnent! – rien.

Vos activités parascolaires?

Je jouais au hockey sur gazon, au hockey sur glace et à la ringuette. J’étais une athlète en bonne et due forme à l’époque : trois équipes à la fois.

Quelle «leçon» gardez-vous?

Il faut traiter tout le monde avec gentillesse. La vie est imprévisible; parfois, notre karma nous rattrape et nous force à côtoyer des gens que l’on n’aimait pas au secondaire.

Si c’était à refaire…?

En toute franchise, j’étais misérable à l’école, et ça se voyait. Avec un peu de recul, je me rends compte que j’aurais pu être plus gentille et plus patiente.

Une expérience motivante?

Après avoir lu de vive voix mon essai sur le jour du Souvenir, une enseignante d’anglais du secondaire avait déclaré à la classe qu’un de ces jours, mes textes seraient publiés dans un magazine. Je n’oublierai jamais ses éloges et ses encouragements.