Le bienêtre des élèves est au cœur de notre travail.
De Michael Salvatori, EAO
@Michael_OCTOEEO
Photo : Matthew Plexman
Alors que je faisais mon ménage saisonnier, je suis tombé sur du matériel que j’utilisais pour enseigner dans les années 1990, soit en début de carrière. Mes anciens agendas m’ont fait remonter le temps et retracer l’évolution de ma pratique. J’ai aussi retrouvé un brevet d’enseignement que m’avait accordé, à l’époque, le ministère de l’Éducation de l’Ontario.
Avant la création de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario en 1996, le Ministère avait la responsabilité de délivrer les autorisations d’enseigner. Dans la plupart des provinces et des territoires canadiens, la règlementation de la profession enseignante – y compris la certification du personnel enseignant – demeure la responsabilité du ministère de l’Éducation.
La Saskatchewan est la seule autre province canadienne à posséder un organisme d’autorèglementation de la profession enseignante. Créé en 2015, le Saskatchewan Professional Teachers Regulatory Board est régi, tout comme nous, par un conseil composé de membres de la profession élus et de membres du public nommés par le gouvernement afin de protéger l’intérêt du public. Les responsabilités de l’Ordre de la Saskatchewan sont très similaires aux nôtres et comprennent l’établissement de normes, l’émission des autorisations d’enseigner et le règlement des plaintes.
La scène internationale de la règlementation de la profession est également variée. Dans de nombreux territoires de compétence comme en Écosse, au pays de Galles, en Irlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande, des organismes de règlementation professionnelle comme le nôtre existent et ont une longue histoire.
On y observe l’émergence de conseils constitués de membres provenant de divers domaines d’activité, plutôt que de membres issus essentiellement de la profession. La différence, c’est que de tels conseils, comme celui du pays de Galles, règlementent non seulement le personnel enseignant, mais aussi les autres professionnels qui travaillent avec les élèves dans les écoles. Cela comprend le personnel de soutien à l’apprentissage ainsi que les travailleurs auprès des jeunes et les personnes impliquées dans l’apprentissage en milieu de travail.
Quand je pense aux différents modèles de règlementation de la profession et aux tendances émergentes, je m’attarde surtout à nos intérêts communs plutôt qu’à nos différences. Les élèves – leur bienêtre et leur sécurité ainsi que les occasions d’apprentissage qui leur sont données pour apprendre, se développer et grandir – sont au cœur de notre travail. Le dialogue que nous entretenons entre partenaires, au pays comme à l’étranger, continuera de renforcer notre propre capacité d’inspirer la confiance du public à l’égard de notre travail.