Partagez cette page 

Techno Logique

Camp de technologie

Des robots et des imprimantes 3D persuadent les élèves de continuer leurs études en français.

De Stefan Dubowski
Photo : Matthew Liteplo

Josée Landriault, enseignante agréée de l’Ontario, souriante. Elle est debout dans une salle de classe, les bras croisés, entre deux tables autour desquelles des élèves sont assis et debout.
Josée Landriault, EAO, anime un camp de technologie pour les élèves prêts à entrer en 7e année.

DÉFI : Renforcer les liens entre les écoles élémentaires nourricières et l’école secondaire régionale.

SOLUTION : Organiser un camp de technologie pendant une fin de semaine.

LEÇONS RETENUES : L’un des principaux défis de Josée Landriault, EAO, directrice de l’école secondaire Gaétan-Gervais, à Oakville, en Ontario, est de convaincre les élèves des écoles élémentaires nourricières de poursuivre leurs études au sein du Conseil scolaire Viamonde, un conseil scolaire public de langue française.

«Nous sommes des écoles régionales, explique la directrice. C’est souvent plus facile pour nos élèves d’aller dans une école d’immersion française ou de langue anglaise plus près de chez eux.»

Mme Landriault était d’avis qu’en resserrant les liens entre les écoles élémentaires et l’école secondaire, plus d’élèves auraient envie de fréquenter l’école Gaétan-Gervais qui offre des cours à partir de la 7e année. Elle a donc organisé un camp de technologie durant une fin de semaine. Au printemps, un vendredi et un samedi, l’école accueille une centaine d’élèves de 5e et de 6e année provenant d’écoles nourricières. Les jeunes apportent un sac de couchage, un oreiller et leur engouement pour l’apprentissage de la technologie, notamment la programmation de robots et l’utilisation d’imprimantes 3D. L’après-midi du premier jour, des jeux les aident à dissiper la gêne et à se faire de nouveaux amis. Le samedi, ils se lancent dans la technologie. Des élèves de l’école secondaire organisent les activités et les ateliers, et tout le monde parle français.

Mme Landriault commence à planifier dès le début d’octobre avec des enseignants en recrutant des élèves du secondaire. «En participant au processus, ces élèves développent des compétences recherchées : collaborer, planifier, innover et résoudre des problèmes.» Pendant ce temps, elle communique avec le conseil scolaire, les écoles nourricières et des commerces locaux pour aider à parrainer l’évènement.

Au printemps, le camp est prêt à ouvrir ses portes. Il débute vers midi le vendredi. Les participants commencent dans le gymnase et la cafétéria, puis, à la fin des classes à 14 h 30, le camp a le champ libre dans toute l’école.

OBSERVATIONS : Les plus jeunes ont l’occasion de mettre en pratique de nouvelles compétences en technologie et de nourrir leur passion pour le numérique. Puisqu’ils déambulent librement dans l’école, ils s’y sentent vite à l’aise, ce qui facilite la transition de la 6e à la 7e année. De plus, ils se font des amis parmi d’autres élèves de l’élémentaire, et ceux du secondaire qui animent les activités. «Cela crée des liens positifs qui transcendent la différence d’âge», souligne Mme Landriault.

Les élèves du secondaire réaffirment leur confiance en tant que leadeurs.

CONSEIL : Commencez les préparatifs tôt afin de repérer les leadeurs potentiels et de les orienter progressivement.

La recommandation professionnelle de l’Ordre sur l’utilisation des moyens de communication électroniques et des médias sociaux oriente votre jugement professionnel dans l’utilisation de la technologie.