L’écrivaine Shari Lapeña trace son cheminement : du droit à l’écriture, en passant par l’enseignement.
De Laura Bickle
Photo : Tristan Ostler
Sage.
Chouchoute.
Je raffolais des tragédies de Shakespeare : Jules César, Roméo et Juliette, Macbeth (surtout) et Le marchand de Venise. J’aimais aussi Beowulf, mais pas les comédies.
À l’heure actuelle, Greta Thunberg.
Sydney Carton du Conte de deux cités.
Kate Atkinson, Hilary Mantel, Anthony Trollope, parmi tant d’autres.
Une mémoire photographique, pour sûr, mais je n’en ai plus besoin. J’aimerais être douée pour la technologie.
L’hiver, on glissait sur des sacs à ordures verts. On jouait aussi aux billes et on sautait à la corde.
Je me débrouillais bien au basketball, même si je n’étais pas très grande.
J’ai appris à lire à l’école, et c’est sans doute la compétence la plus importante que j’ai acquise.
L’école Poudlard et l’enseignant Severus Rogue.
J’adorais la littérature et je voulais transmettre cette passion.
Probablement l’organisation, la discipline et l’art de se faire des amis.
Flâner dans les couloirs avec mes meilleurs amis, au secondaire. On se voit toujours, d’ailleurs.
L’enthousiasme. J’avais un enseignant, M. McWhirter, qui faisait de l’histoire et des sciences politiques des matières fascinantes.
J’ai toujours été une lectrice vorace, et cet amour des livres ne m’a jamais quitté. Le fait d’avoir appris à taper à la machine m’a aussi été d’une grande utilité. Le secondaire et l’université ont nourri ma curiosité.