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Autorèglementation

Cette section fournit des mises à jour sur les exigences à remplir pour recevoir l’autorisation d’enseigner et obtenir certaines qualifications, et présente les décisions du conseil ainsi que les rapports des divers comités du conseil, dont des rapports sur l’agrément et sur les affaires disciplinaires.

Nouvelles de l’Ordre

Perturbations en début de carrière

Pour la plupart des récents diplômés en enseignement de l’Ontario, l’année scolaire 2019-2020 a démarré du bon pied. La COVID-19 a ensuite fait dévier la voie professionnelle de milliers de nouveaux pédagogues en forçant les écoles à fermer temporairement dès la mi-mars.

En septembre 2019, la situation du marché du travail était encourageante pour les nouveaux membres de la profession. Les sondages effectués dans le cadre de l’étude sur la transition à l’enseignement révélaient de meilleures perspectives d’emploi, et ce, invariablement. Près de 19 nouveaux enseignants certifiés sur 20 ont décroché un emploi en enseignement au cours de leur première année de carrière en Ontario. Leur taux de chômage de six pour cent était similaire à celui rapporté au cours des années scolaires précédentes, et bien en deçà du taux de 16 pour cent rapporté dans notre sondage de 2017.

Mais quand les écoles de l’Ontario ont fermé en mars 2020, la plupart des enseignantes et enseignants en première année de carrière n’avaient pas encore décroché un emploi permanent. La situation d’emploi de plus de huit sur dix d’entre eux (85 pour cent) était encore précaire, et ils ont été nombreux à se retrouver sans emploi ou avec une charge de travail hebdomadaire diminuée après l’annulation des cours en présentiel.

La moitié des enseignants en première année de carrière qui n’avaient pas décroché un emploi permanent en mars 2020, y compris ceux qui avaient obtenu un contrat de remplacement à court ou à long terme, ou qui faisaient de la suppléance à la journée, affirment qu’ils n’ont pas eu d’autres offres d’emploi ou que leur charge de travail s’est retrouvée réduite pour le restant de l’année scolaire.

Les suppléantes et suppléants à la journée ont le plus perdu : plus de quatre sur cinq en première année de carrière (83 pour cent) affirment ne pas avoir travaillé après la fermeture des écoles ou avoir eu une charge de travail réduite. De plus, presque tous ces suppléants touchés par la fermeture des écoles (90 pour cent) disent ne plus avoir travaillé du tout après la fermeture.

Bien que faire de la suppléance à la journée soit considérablement moins courant de nos jours après la première année de carrière, huit enseignants sur dix qui sont entre leur deuxième et cinquième année de carrière ont aussi rapporté ne plus avoir eu de travail en enseignement ou avoir eu une charge réduite après la fermeture des écoles.

La perte d’emploi a été omniprésente chez les suppléants à la journée, d’un bout à l’autre de la province, tant chez les anglophones que francophones, ainsi que ceux qui enseignent le français langue seconde. Si on applique les résultats du sondage de 2020 à l’ensemble des diplômés en enseignement qui sont encore dans leurs cinq premières années de carrière, on estime que la fermeture des écoles en Ontario a perturbé la situation d’emploi de 5 600 membres de l’Ordre, dont la plupart n’ont eu aucune autre charge d’enseignement au cours des quelques derniers mois de l’année scolaire.

Les répercussions de la fermeture des écoles sur le marché de l’emploi se reflètent aussi dans le sous-emploi déclaré. Depuis plusieurs années, de plus en plus de récents diplômés affirment pouvoir enseigner autant qu’ils le veulent au cours de la première année scolaire de leur carrière. En 2020, le sous-emploi a grimpé à 35 pour cent, alors qu’il n’était que de 15 pour cent dans notre sondage de 2019.

Bien que les écoles de l’Ontario n’aient pas gardé à leur service des milliers d’enseignants en début de carrière au cours des premiers mois de la pandémie de COVID-19, cette perte d’emploi ne semble pas les avoir découragés. Presque tous (99 pour cent) disent espérer enseigner de nouveau en 2020-2021.

À la rentrée de septembre, les conseils scolaires d’un bout à l’autre de la province pourraient mettre en place divers modes de prestation, comme l’enseignement traditionnel en salle de classe, la poursuite de l’apprentissage à distance et un modèle mixte d’apprentissage virtuel en ligne comportant moins d’enseignement traditionnel en salle de classe. Les enseignants en début de carrière qui n’ont pas encore décroché un poste permanent ont hâte d’enseigner dans des salles de classe et de favoriser l’apprentissage virtuel en ligne (synchrone et asynchrone), afin que les élèves de l’Ontario puissent saisir les meilleures occasions d’apprentissage possible en cette difficile période de pandémie.


DÉBUTS DE CARRIÈRE INTERROMPUS PAR LA FERMETURE DES ÉCOLES

Des graphiques à barres montrent le nombre d’enseignants qui sont suppléants à la journée et remplaçants à long terme/membre du personnel contractuel selon l’année de carrière.

Des graphiques à barres montrent le nombre d’enseignants qui sont suppléants à la journée et remplaçants à long terme/membre du personnel contractuel selon l’année de carrière. Le nombre d’enseignants en première année de carrière qui sont suppléants à la journée est de 1 424 et qui sont remplaçants à long terme/membre du personnel contractuel est de 294. Le nombre d’enseignants en deuxième année de carrière qui sont suppléants à la journée est de 940 et qui sont remplaçants à long terme/membre du personnel contractuel est de 228. Le nombre d’enseignants qui en sont de la troisième à la cinquième année de carrière qui sont suppléants à la journée est de 2 382 et qui sont remplaçants à long terme/membre du personnel contractuel est de 340.

DIPLÔMÉS D’UN PROGRAMME DE FORMATION À L’ENSEIGNEMENT DE L’ONTARIO EN PREMIÈRE ANNÉE DE CARRIÈRE DANS LA PROVINCE

Quatre diagrammes circulaires montrant le taux de chômage chez les diplômés d’un programme de formation à l’enseignement de l’Ontario en première année de carrière, par année.

Quatre diagrammes circulaires montrant le taux de chômage chez les diplômés d’un programme de formation à l’enseignement de l’Ontario en première année de carrière, par année. En 2017, 16 % étaient au chômage et 25 % étaient sous-emlpoyés. En 2018, 6 % étaient au chômage et 19 % étaient sous-emlpoyés. En 2019, 5 % étaient au chômage et 15 % étaient sous-emlpoyés. En 2020, 6 % étaient au chômage et 35 % étaient sous-emlpoyés.


Nominations

Photo (Mme Lacroix) : Jamie Parent, PhotoCaptiva

Linda Lacroix, EAO, directrice des Enquêtes et des audiences de l’Ordre
Linda Lacroix, EAO

Nous accueillons Linda Lacroix, EAO, au poste de directrice des Enquêtes et des audiences. Forte de ses 29 années d’expérience dans le domaine de l’éducation, Mme Lacroix est une pédagogue chevronnée qui a occupé divers postes de leadeurship. Avant de se joindre à nous, elle était directrice de la Division de la réussite, de l’enseignement et de l’apprentissage en langue française au ministère de l’Éducation.

De 2013 à 2018, Mme Lacroix était surintendante de l’éducation au Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario et, pendant 15 ans, elle a été directrice d’école. Elle est depuis longtemps membre de divers comités et réseaux à l’échelle provinciale, et participe à maints projets communautaires.

Mme Lacroix détient une M. Éd. de l’Université d’Ottawa, ainsi qu’un B. Éd. et un B.A. de l’Université Laurentienne.

Todd Lalonde, membre du conseil
Todd Lalonde

Todd Lalonde a été nommé au conseil en juin 2020 pour un mandat de deux ans. Il est superviseur au sein du département de l’infrastructure et des travaux municipaux de la ville de Cornwall.

M. Lalonde est conseiller scolaire élu et président du conseil d’administration du Catholic District School Board of Eastern Ontario. Ses pairs l’ont élu au poste de directeur régional de l’Ontario Catholic School Trustee Association (OCSTA). De plus, il préside le comité d’éducation catholique et d’enrichissement des conseillers scolaires de l’OCSTA et a été nommé par la province pour siéger à la Commission des parcs du Saint-Laurent.

Durant sa carrière, il a siégé comme membre du conseil d’administration du Children’s Treatment Centre de Cornwall, du Family Counselling Centre de Cornwall, de l’organisme United Counties et de Centraide pour la région de Stormont, Dundas et Glengarry. Il a aussi été bénévole pour la Société canadienne de la sclérose en plaques.

M. Lalonde a acquis une vaste formation scolaire à l’Algonquin College, à Ottawa et au St. Lawrence College, à Cornwall.

Élaine Legault, membre du conseil
Élaine Legault

Élaine Legault a été nommée au conseil en mai 2020 pour un mandat de deux ans. Consultante pour le Conseil des organismes francophones de la région de Durham (COFRD), Mme Legault milite sans relâche pour la communauté franco-ontarienne.

Aujourd’hui semi-retraitée, Mme Legault a œuvré pendant 22 ans à titre de directrice générale du COFRD, carrefour de services en français de la région de Durham en matière d’arts et de culture, d’appui à l’immigration et à l’emploi, et de droit familial.

Elle a également travaillé pour le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (renommé depuis MonAvenir) à titre de conseillère pendant dix ans et à titre de présidente pendant deux ans, en plus d’avoir été présidente et conseillère de la section de langue française du Durham District Catholic School Board pendant trois ans, et membre de plusieurs conseils de parents d’écoles.

Tout au long de sa carrière, Mme Legault a œuvré pour des organismes de langue française, tels que l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), le Réseau Ontario et le Mouvement des cursillos francophones, et a siégé à de nombreux comités de la ville d’Oshawa.

En 2014, elle a été admise au sein de l’Ordre de la Pléiade de l’Organisation internationale de la francophonie en reconnaissance de son dévouement exceptionnel visant à promouvoir la coopération, l’amitié et la langue française. Elle a également été reçue au sein de la Compagnie des Cent-Associés francophones et remporté un Prix Hommage Théâtre Action.