Coureuse olympique et animatrice télé, Perdita Felicien a réalisé son rêve d’enfant de devenir écrivaine.
De Laura Bickle
Photo : Martin Brown
Bavarde. Drôle. Athlétique.
Intelligente. Compétitive. Déterminée.
L’anglais. J’adorais m’exprimer sur papier. L’écriture était un exutoire pour mes sentiments, surtout les émotions fortes.
Les maths. Je n’y arrivais pas, même quand je m’appliquais. C’était une véritable corvée.
Killing Me Softly with His Song des Fugees. C’était un succès monstre quand j’étais en 9e année. Nous chantions le refrain à capella dans les couloirs. Que de bons souvenirs!
La couleur pourpre, Le plus dangereux des gibiers, Sa Majesté des mouches et Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur. J’aime toujours les bonnes lectures.
Celie de La couleur pourpre. Elle nous montre à quoi ressemblent le cran et la résilience.
En 4e année, il fallait s’habiller comme les personnes qui occupent le métier qu’on voulait faire plus tard. Je m’étais habillée comme une écrivaine. Trente ans plus tard, je suis devenue auteure!
J’aurais aimé avoir une belle voix comme Aretha Franklin ou Mariah Carey. Une chance que je ne possède pas ce don, sinon je serais devenue vraiment prétentieuse!
Comment rédiger un chèque, choisir des valeurs, la littératie financière.
Manger des Fruit Roll-Ups et retirer aux garçons leur casquette de baseball! Ils essayaient de m’attraper, mais j’étais trop rapide…
Toujours finir ce qu’on commence.
La bonté.
Je n’y ai pas assisté. Je visitais des écoles aux États-Unis pour décider quelle bourse d’athlétisme accepter. Ce jour-là, j’étais au campus de l’Université de l’Illinois, que j’ai finalement fréquentée et où je me suis entrainée pendant 10 ans!