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Mot du registraire

Que faisons-nous et pourquoi?

Quel est notre rôle dans la défense de l’intérêt public?

De Derek Haime, EAO
@DerekHaime
(en anglais)
Photo : Kenora Catholic District School Board

Derek Haime, EAO

L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario est l’organisme d’autorèglementation professionnelle qui compte le plus de membres au Canada. Toutefois, maintes personnes ne comprennent pas exactement ce que nous faisons ni pourquoi nous existons.

Que faisons-nous?

Nous délivrons les autorisations d’enseigner, et nous gouvernons et règlementons la profession enseignante. Nous fixons les normes d’exercice et de déontologie, menons des audiences disciplinaires et agréons les programmes de formation en enseignement. Ce que nous faisons touche plus de 234 000 enseignantes et enseignants agréés au service des établissements scolaires financés par la province.

Pourquoi?

Pour protéger l’intérêt public – c’est-à-dire protéger le bienêtre des élèves et renforcer continuellement leur sécurité au moyen de l’optimisation du professionnalisme des enseignantes et enseignants. À cette fin, cette année, nous entreprenons un nombre d’initiatives et d’activités qui renforceront la protection des élèves de la province. En voici quelques-unes :

  1. Projet de loi 229 sur la protection des élèves : L’adoption du projet de loi 229, la Loi de 2020 sur la protection, le soutien et la relance face à la COVID-19, a entrainé des modifications à la Loi de 1996 sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario qui prévoient la révocation rétroactive du certificat des membres qui avaient été reconnus coupables d’une faute professionnelle liée à des mauvais traitements d’ordre sexuel ou à de la pornographie juvénile. Nous avons déjà mis en œuvre ces modifications.
  2. Programme de fonds pour thérapie et consultations : Nous avons lancé un programme d’aide financière pour les élèves qui ont porté des allégations contre l’un de nos membres qui leur aurait fait subir des mauvais traitements d’ordre sexuel, des actes liés à de la pornographie juvénile ou des actes sexuels prescrits.

    D’autres modifications à la loi qui régit l’Ordre exigent qu’on prévoie un programme de prévention des mauvais traitements d’ordre sexuel, et nous y travaillons. En outre, nos membres doivent désormais nous transmettre tout rapport d’infractions, d’accusations et de conditions de libération dont ils font l’objet.

  3. Vidéo sur les limites professionnelles et «tournée» virtuelle : L’année dernière, nous avons publié une recommandation sur les limites professionnelles. Bien que la grande majorité des membres de l’Ordre entretiennent des relations professionnelles avec leurs élèves, à l’école comme ailleurs, un seul cas d’inconduite est un cas de trop. Tout au long de la pandémie, les enseignants ont travaillé sans relâche pour assurer la sécurité des élèves et ils peuvent être fiers de la façon dont ils servent la profession.

Les initiatives susmentionnées illustrent notre engagement continu à l’égard de la sécurité et du bienêtre des élèves. Nous tirerons parti de ce succès en adaptant régulièrement notre démarche à une société en mutation.

Signature de Derek Haime