
Partout sur la planète, de nombreux pays connaissent un accroissement des inscriptions au palier élémentaire. Dans certains pays, comme en Afghanistan, cette augmentation est vertigineuse : de 2001 à 2010, le nombre d’élèves a bondi d’un million à sept millions et la proportion de filles est passée de près de zéro à 37 pour cent.
Depuis le renversement du régime taliban en 2001, le pays fait face à un nombre d’élèves qui surpasse grandement le bassin d’enseignants.
Les pédagogues afghans cherchent des moyens de reconstruire leur système d’éducation. L’un de leurs objectifs est d’établir un système pour agréer les enseignants et les établissements qui offrent des programmes de formation à l’enseignement.
Et où cherchent-ils l’aide dont ils ont besoin?
Ils demandent de l’aide à des pays comme le Canada, et plus précisément à l’Ordre, le seul organisme d’autoréglementation de la profession enseignante au pays. Nous avons récemment rencontré des membres de la direction de la formation des enseignants de l’Afghanistan. Ils voulaient savoir quel était notre rôle dans l’agrément du personnel enseignant et des programmes de formation à l’enseignement.
Qu’elles soient formées d’enseignants, de directions d’école, d’administrateurs, de chercheurs ou de parlementaires, des délégations du monde entier visitent l’Ordre pour échanger de l’information sur des questions relatives à l’agrément et à la pratique professionnelle. Au fil des ans, l’Ordre a accueilli des délégations d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’autres pays du monde entier.
Que veulent savoir ces délégations exactement?
La culture du respect prévaut au sein de la profession enseignante en Ontario.
Récemment, des représentants du Japon sont venus explorer la possibilité d’élaborer une qualification pour les directions d’école. Ils voulaient aussi savoir comment nous enseignons l’anglais langue seconde. Ils souhaitaient créer des programmes d’enseignement du japonais langue seconde, car le Japon accueille beaucoup d’immigrants, surtout de l’Amérique du Sud.
Une délégation des Pays-Bas voulait en savoir plus sur notre tableau public Trouver un membre. Des parlementaires suédois voulaient se renseigner davantage sur notre rôle d’organisme d’autoréglementation et sur nos relations avec les intervenants concernés. Des politiciens municipaux et des membres de l’association suédoise des autorités locales et des régions ont eux aussi visité l’Ordre pour en apprendre plus sur la formation à l’enseignement et l’agrément.
Une délégation du Chili avait des questions précises sur nos procédures de discipline et une délégation du Danemark souhaitait mieux comprendre la culture du respect qui prévaut au sein de la profession enseignante en Ontario.
Qu’ils représentent le Mexique, le Koweït ou la Chine, les leaders en éducation veulent savoir comment nous examinons les diplômes des personnes qui postulent de l’extérieur du Canada et comment nous avons établi les normes de la profession. Le système d’éducation est différent d’un pays à l’autre, mais les enfants sont précieux dans toutes les cultures.
Dans la présente économie mondiale basée sur le savoir, les pays sont encouragés à fournir le plus haut niveau d’éducation au plus grand nombre possible de citoyens. Nous espérons que nos bonnes pratiques aideront les leaders en éducation de différentes parties du monde à améliorer l’éducation.