
Le monde de l’éducation canadienne vient de s’enrichir grâce au nouveau site web du Service des programmes d’études Canada (CSC), PourMaClasse.ca, plateforme web de financement collectif en ligne à des fins caritatives par laquelle les donateurs financent des projets scolaires d’un clic de souris.
«Les enseignants canadiens publient une idée de projet sur le site et toute personne qui s’y connecte peut faire un don», explique Michael Simmonds, directeur général par intérim de CSC. Les paramètres sont larges et les enseignants peuvent demander toutes sortes de choses, des microscopes que leur école ne peut s’offrir aux activités éducatives telles que des sorties ou des visites de conférenciers. Tout ce dont le projet a besoin est d’une vertu éducative démontrable (aucune demande d’argent) et de l’approbation de l’école. Des reçus officiels sont fournis une fois le don effectué.
Dès que le projet s’est vu attribuer tout le financement nécessaire, l’organisme achète le matériel et le livre à l’école. Si l’objectif de financement n’est pas atteint dans un délai de 150 jours, les donateurs peuvent réassigner l’argent, l’enseignant à l’origine de la demande peut proposer un nouveau projet ou on peut demander à PourMaClasse.ca de choisir un projet en son nom.
La meilleure partie? Toutes les écoles élémentaires et secondaires peuvent participer, peu importe leurs ressources, précise M. Simmonds. «Nous sommes heureux d’aider les écoles canadiennes à atteindre leurs objectifs en matière de financement, et nous sommes fiers de favoriser la création de liens leur permettant de s’entraider.»

affirment que les membres de la profession enseignante et les écoles ont la responsabilité d’aviser les parents ou les tuteurs lorsqu’ils croient que les élèves arrivent à l’école sans avoir déjeuné.


des membres de la profession enseignante ont fourni de la nourriture à des élèves qui semblaient avoir faim.
de Laura Bickle
Comment peut-on inculquer l’amour des maths à nos élèves? Selon Ed Barbeau, professeur émérite de mathématiques à l’Université de Toronto, la clé réside dans le jeu, l’exploration et une bonne partie de bridge! Lisez la suite pour connaître le point de vue de cet auteur de plusieurs manuels scolaires de mathématiques et ancien président du comité d’éducation de la Société mathématique du Canada.
Quelles sont vos préoccupations au sujet de l’enseignement des mathématiques?
Une grande part de l’enseignement et de l’évaluation se concentre sur la maîtrise des compétences plutôt que sur leur utilisation fonctionnelle. Le danger réside dans le fait que l’on réduit les mathématiques à l’application mécanique de techniques et de formules, plutôt que d’en faire un ensemble d’outils pouvant aider à analyser divers problèmes.
Les gens ont souvent l’impression que les mathématiques ont une autorité qu’elles ne possèdent pas vraiment, et ils n’apprécient pas pleinement leur grande capacité à clarifier et à analyser les situations.
Comment notre façon d’enseigner les mathématiques peut-elle s’adapter à la prédominance de la technologie dans notre société?
La technologie n’a pas créé de nouveaux problèmes, autant qu’elle a aggravé ceux qui existaient déjà. Même s’il n’est plus aussi nécessaire qu’avant de mettre l’accent sur les algorithmes calculés à la main, les élèves doivent tout de même en faire suffisamment pour comprendre la structure sous-jacente de l’arithmétique. Ils ont également besoin de prendre conscience que chaque algorithme informatique a été programmé par quelqu’un, et que cette personne a dû faire des choix. Les élèves doivent donc toujours considérer les résultats avec un certain scepticisme et développer un sens mathématique pour évaluer ce qu’ils ont sous les yeux.
Quelles leçons mathématiques les élèves doivent-ils maîtriser?
On devrait encourager les élèves à s’amuser avec les mathématiques, par exemple en cherchant des suites de nombres ou en construisant des formes géométriques solides. De nombreux jeux et casse-tête requièrent un raisonnement mathématique, comme c’est le cas de Reversi (Othello), le jeu d’Hex et le jeu des pousses, ainsi que le traditionnel tic-tac-toe. Je déplore que les jeunes ne jouent pas au bridge, car ce jeu permet de développer plusieurs compétences nécessaires en mathématiques, allant de la nécessité d’adhérer à des règles fixes à la résolution de problèmes par des moyens créatifs.

Quelle est la clé d’un enseignement efficace des mathématiques?
Comprendre que l’élève ne part pas de rien. Le personnel enseignant et les élèves arrivent avec leur propre vision des choses. L’art de l’enseignement est de contourner ces différences pour faire progresser les élèves.
Par ailleurs, de nombreux enseignants ne favorisent pas une bonne hygiène mathématique. Je veux dire par là aider les élèves à avoir une idée claire de ce qui est étudié, insister sur une présentation claire des solutions, amener les élèves à vérifier leur propre travail et leur donner les outils pour savoir quand quelque chose ne fonctionne pas.
Avez-vous des trucs qui pourraient aider les élèves à aimer les mathématiques?
La meilleure motivation est de fréquenter des adultes qui aiment les mathématiques. Présentez aux jeunes des auteurs tels que Martin Gardner, Ivars Peterson, Ross Honsberger, Ian Stewart et Sherman Stein. On trouve également du matériel traditionnel dans l’internet, comme les Problèmes pour aiguiser la jeunesse (un des plus anciens recueils connus de problèmes de mathématiques récréatives) écrits au VIIIe siècle par le moine Alcuin d’York.

Qui ne se souvient pas de son tout premier spectacle? Pourquoi ne pas inviter vos élèves à faire l’expérience de la musique classique, du jazz ou du blues, ou encore de la musique du monde, interprétée par des artistes comme Gilberto Gil, Herbie Hancock, Bobby McFerrin ou Les Violons du Roy? Il ne s’agit là que de quelques exemples parmi tous les artistes qui ont honoré de leur présence le Roy Thomson Hall et le Massey Hall depuis le lancement, en 1999, du programme d’enseignement hors école de Toronto appelé Share the Music.
Même si le programme donne la priorité aux élèves âgés de 8 à 18 ans en arts et de familles défavorisées, le personnel enseignant de toutes les écoles est invité à demander des billets pour avoir le privilège d’assister à un atelier de 30 minutes avant le concert, au cours duquel des musiciens locaux, et parfois les artistes eux-mêmes, viennent discuter et présenter leur art.
«Mon groupe de jazz trouve cela très inspirant de voir des musiciens dans leur propre milieu», raconte Cathy Whiteside, EAO, enseignante responsable du groupe musical du Don Mills Collegiate Institute de Toronto, qui participe au programme Share the Music depuis longtemps. «De nombreux enfants ayant assisté au programme sont devenus des spectateurs assidus.»
Consultez roythomson.com → Share the Music pour connaître la série de concerts de classe mondiale présentée en 2013, mettant en vedette Paco Peña, Wynton Marsalis, Ladysmith Black Mambazo, Gabriela Martinez, Esperanza Spalding et Buddy Guy. Téléphonez au 416-593-4822, poste 326 pour en savoir plus.
Et puisque vous avez la musique en tête, venez à l’un des concerts pour chœur et orgue présentés dans le cadre de la 16e série de concerts annuels offerts gratuitement à l’heure du midi au Roy Thomson Hall. Cette série met en vedette le magnifique orgue construit par Gabriel Kney ainsi que le talent des plus grands chœurs et organistes du Canada. Pour faire une réservation pour un groupe d’au moins 20 personnes, téléphonez au 416-593-4822, poste 225.

C’est le temps de soumettre vos activités au Réseau du patrimoine franco-ontarien (RPFO) pour le calendrier promotionnel du Mois du patrimoine en Ontario français, le mois de février. Le calendrier met «en lumière des activités de nature patrimoniale organisées par des groupes communautaires des quatre coins de la province», peut-on lire sur le site web du RPFO. Les écoles peuvent inscrire leurs activités (expositions, spectacles, pièces de théâtre historiques, soirées de contes, etc.), qu’elles soient pour les élèves ou pour tous, a expliqué Alexandre Ranger, gestionnaire des services aux membres du RPFO, au cours d’une entrevue téléphonique. Le mois sera aussi l’occasion de remettre les Prix du patrimoine de l’Ontario français. On pourra bientôt soumettre des candidatures. De plus, l’année 2013 marquera le début des activités de commémoration des 400 ans de présence française en Ontario, qui auront lieu de 2013 à 2015. Un calendrier communautaire en ligne sera disponible pour ces trois années. Il est possible de s’inscrire en ligne pour être tenu informé de tous les projets liés au 400e anniversaire.

Inscrivez vos activités pour le Mois du patrimoine en Ontario français
(au plus tard le 10 décembre 2012) ou pour le 400e dans le site rpfo.ca.


Vous désirez sensibiliser vos élèves à l’histoire franco-ontarienne? Le site du Réseau du patrimoine franco-ontarien (RPFO) offre une série de courtes présentations vidéo relatant des événements marquants du patrimoine francophone, comme la naissance des sœurs Dionne, l’adoption du Règlement 17 et le lancement du drapeau franco-ontarien.
Vous les trouverez dans la section Capsules historiques du site rpfo.ca et sur YouTube. Des capsules à caractère humoristique sont aussi disponibles sous le titre Comme on l’disait dans l’temps.
Vérifiez le site souvent! D’ici 2015, année de la commémoration des 400 ans de présence francophone en Ontario, le RPFO diffusera près de 200 capsules à saveur historique, généalogique et patrimoniale.