frregist.jpg (3298 bytes) Mot du registrateur

Fier d’être membre de la profession enseignante

La profession a fait des promesses considérables. Que faut-il faire maintenant pour s’assurer de les tenir?



de Joe Atkinson

Joe AtkinsonC’est à la fois un honneur et un privilège d’avoir été nommé registrateur et chef de la direction de l’Ordre.

À l’occasion de ma première chronique, je veux vous assurer que j’aborde ces nouvelles fonctions avec l’enthousiasme, l’énergie et le dévouement qui ont accompagné mes fonctions précédentes à l’Ordre, aux postes que j’ai occupés à la fédération, au conseil scolaire, à titre d’enseignant et dans les œuvres communautaires auxquelles j’ai participé.

Le rôle de registrateur représente un défi que je souhaite vivement relever.

En plus d’être fier d’appartenir à la profession enseignante, je suis un ardent défenseur de l’autoréglementation et ce, depuis fort longtemps. Je sais que bon nombre de membres de l’Ordre partagent ma conviction que l’Ordre représente une ère nouvelle pour notre profession et la possibilité de joindre les rangs de 35 autres professions en Ontario qui bénéficient aussi du droit à s’autoréglementer.

PASSER À AUTRE CHOSE
Pourtant, je sais que certains membres de la profession continuent de s’opposer à l’autoréglementation et à l’existence de l’Ordre.

À mon avis, le temps est venu de réorienter ces énergies et de mettre un terme à ces querelles intestines. La profession doit aller de l’avant et accepter de relever les défis qui s’offrent à nous, soit s’autoréglementer et s’autogérer et ce, comme l’exige la législation, dans l’intérêt public.

C’est le concept «d’intérêt public», enchâssé dans notre mandat légiféré, qui oriente la majeure partie du travail des ordres professionnels, y compris celui de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario. En étudiant de près le texte de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, la profession promet trois choses au public en échange du privilège de l’autoréglementation.

TROIS PROMESSES
Nous avons promis aux membres du public que s’ils envoient leurs enfants dans nos écoles, ils y trouveront du personnel enseignant, de direction et de supervision qualifié et certifié.

Nous avons promis que chacune de ces personnes serait compétente.

Enfin, nous avons promis – notre promesse la plus importante, sans doute – qu’en nous accordant la responsabilité de leurs enfants, ces enfants seraient en toute sécurité.

La vaste majorité des membres de la profession honorent et respectent ces promesses. Grâce aux processus mis en place par l’autoréglementation, il est possible de corriger les situations où les membres ne tiennent pas ces promesses.

SUSCITER LA RÉFLEXION
Dans ce numéro, l’article «L’inconduite sexuelle dans la profession enseignante : l’Ordre prépare sa réponse au rapport Robins» porte précisément sur les questions entourant la troisième promesse faite au public.

Au cours des prochains mois, le rapport et les recommandations du juge Sydney Robins retiendront l’attention des membres de l’Ordre et du public. C’est là une question d’importance qui nécessite notre attention personnelle et collective. J’espère sincèrement que vous prendrez le temps de lire cet article et d’y réfléchir.

Ce sujet de discussion peut susciter un malaise chez certains. À l’instar des membres des autres professions, il n’est pas facile pour les enseignantes et enseignants de parler de l’inconduite sexuelle de leurs collègues.

Toutefois, nous ne pouvons améliorer notre attitude par rapport à ce problème si nous gardons le silence. Je sais que cet article suscitera un dialogue productif chez les membres de l’Ordre. J’espère que nous pourrons mettre en commun nos points de vue sur cette question et sur bien d’autres au cours des prochaines années.

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