Au-delà des pages bleues, vous trouverez des pédagogues passionnés qui se dévouent à la réussite de leurs élèves.
De Liz Papadopoulos, EAO
Photo : Tessa Buchan
Avez-vous jeté un coup d’œil aux «pages bleues» avant de me lire? Si c’est le cas, cela ne me surprendrait pas. Les «pages bleues», comme on surnomme la section «autoréglementation » de la publication officielle de l’Ordre, sont notoires. Les sommaires des décisions visent à informer et à démontrer notre transparence en tant que profession. Mais les pages bleues ont un objectif beaucoup plus important, car nous sommes tenus de nous comporter conformément aux normes d’exercice et de déontologie les plus strictes.
Les membres de la profession enseignante ne sont pas les seuls à s’intéresser à nos questions disciplinaires. Dans une ère de transparence et de responsabilisation, on s’attend à plus de la part des professionnels et des institutions publiques, et ce, à tout moment et en tout lieu.
Cet été, l’Ordre a mené des consultations approfondies auprès d’enseignantes et d’enseignants agréés de l’Ontario et de membres du public des quatre coins de la province. Nous cherchions à connaître les facteurs qui, à leurs yeux, érodaient ou renforçaient la confiance du public. Les personnes interrogées se sont également exprimées sur les étapes que l’Ordre devrait entreprendre pour aider à consolider la confiance en la profession enseignante et en l’autoréglementation.
Tel que prévu, les répondants ont indiqué qu’il est impératif de communiquer des informations relatives aux décisions disciplinaires pour gagner la confiance du public. Mais ils ont également souligné que la couverture médiatique à ce sujet laisse un goût amer. La plupart des enseignantes et enseignants sont des professionnels passionnés, dévoués à la réussite de leurs élèves. Pourquoi est-ce alors si rare de lire des articles sur les réussites pédagogiques dans les classes de l’Ontario?
Cet été, les groupes de discussion nous ont appris que parents et pédagogues veulent entendre des bonnes nouvelles. En plus de relater le travail de pédagogues exceptionnels dans la présente revue, on devrait montrer aux parents les meilleures pratiques dont regorgent les écoles de toute la province.
Travaillons ensemble en 2014 pour célébrer et communiquer nos succès professionnels, et pour accroître notre capacité à renforcer quotidiennement la confiance du public.
Je vous encourage donc à vous impliquer davantage dans votre propre réglementation professionnelle. Allez au-delà des «pages bleues» et intéressez-vous à tous les sujets qui paraissent dans la section «autoréglementation » de votre Pour parler profession
Je vous invite également à m’envoyer un courriel à revue@oeeo.ca en écrivant comme sujet «Confiance du public». Que faites-vous en tant que membre de la profession enseignante pour accroître la confiance du public? Que pensez-vous pouvoir faire de plus pour renforcer la confiance du public dans la profession?
Ensemble, nous pouvons partager nos bonnes nouvelles et démontrer que les élèves de l’Ontario sont en de bonnes mains.
De temps en temps, il m’arrive de lire un exemplaire de la revue The Walrus. J’ai appris que la publication venait de fêter son 10e anniversaire. Pour marquer ce tournant, la revue a publié un numéro spécial de 100 pages. L’article-couverture met en vedette des images du dernier projet du célèbre photographe Edward Burtynsky, intitulé Water. L’on y trouve une nouvelle de Lisa Moore, gagnante du prix Canada Reads de la CBC, ainsi qu’un profil du comédien hilarant Russell Peters. thewalrus.ca