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Les aventures «high-tech» des roches ignées, sédimentaires et métamorphiques à Burlington
De Stefan Dubowski
Photo : Matthew Liteplo
DÉFI : Enseigner aux élèves de 4e année le cycle des roches de façon intéressante.
SOLUTION : Les élèves créent leurs propres aventures sur le sujet, à l’aide de logiciels en ligne gratuits.
LEÇONS RETENUES : Le cycle des roches peut parfois prêter à confusion : sous certaines conditions, la roche ignée peut se transformer en roche sédimentaire. Sous d’autres, elle se transforme en roche métamorphique. La roche sédimentaire, quant à elle, peut se transformer en roche ignée après être devenue une roche métamorphique.
Pour Shaun Else, EAO, enseignant de 4e année à la John William Boich Public School de Burlington, c’est la littératie qui permet de retenir plus facilement le cycle des roches. Si l’on y ajoute la technologie, cela permet d’accroître non seulement les connaissances géographiques, mais aussi le travail d’équipe et la pensée critique.
M. Else invite les élèves à créer leur propre aventure narrative sur le cycle des roches. En équipes de deux ou trois et à l’aide d’un ordinateur (en classe, au labo d’informatique ou à la maison), ils accèdent gratuitement à des applications en ligne, telles que Google Draw pour planifier leur histoire ou Google Presentations pour l’illustrer de phrases, de photos et de vidéos.
Les élèves sauvegardent leurs travaux dans Halton Cloud, l’entrepôt de données en ligne du conseil scolaire (Halton Cloud est aussi connu sous le nom de Google Apps for Education, autre logiciel offert gratuitement par Google). M. Else révise alors les travaux et ajoute ses commentaires directement dans les fichiers numériques. Par internet, les enfants s’évaluent mutuellement tout en suggérant des idées pour s’améliorer.
OBSERVATIONS : Le travail d’équipe par internet aide les élèves à collaborer même s’ils ne se trouvent pas au même endroit.
«Ils peuvent travailler séparément tout en consultant les réalisations des autres», ajoute M. Else.
Ils apprennent le cycle des roches tout en perfectionnant leurs compétences narratives. «Le devoir aborde le langage ainsi que d’autres composantes du programme d’études, car ils créent des récits.»
M. Else trouve particulièrement utile l’option qui permet de laisser un commentaire. Les élèves ignorent facilement ses suggestions verbales, tandis que les commentaires écrits ne passent pas inaperçus. «Les enfants sont plus gênés et les prennent donc plus au sérieux.»
Les élèves apprennent aussi à apporter des critiques constructives. «Le fait de dire tout simplement “Bon travail!” n’aide pas forcément leurs camarades à s’améliorer», affirme M. Else.
La technologie joue un rôle fondamental et permet aux élèves d’acquérir une certaine confiance en soi. Pour M. Else, les pédagogues doivent prendre du recul et laisser les élèves s’en sortir seuls; et ce travail est un excellent moyen de le faire. Comment disposer les images? Quelle police utiliser? Comment décrire au mieux chaque étape du cycle? «Le maître du jeu, ce n’est pas moi», explique M. Else.
CONSEIL PRATIQUE : La correction d’un devoir de groupe n’est pas chose facile. Grâce au logiciel, la réalisation et l’envoi des travaux en ligne permettent à l’enseignant de consulter l’historique et de savoir qui a fait quoi.
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