Partagez cette page 

Autoréglementation

Cette section donne des renseignements sur les questions législatives et réglementaires qui touchent les membres de la profession. Vous y trouverez notamment les dernières nouvelles concernant l’agrément des programmes de formation, les exigences en matière de certification et de qualification, ainsi que les résolutions du conseil et les mesures disciplinaires.

Assemblée annuelle

L’ombudsman de la CBC s’adresse aux membres

Transparence et communication étaient les thèmes de l’assemblée annuelle des membres du 4 juin dernier qui s’est tenue dans nos bureaux, à Toronto.

Esther Enkin, conférencière principale et ombudsman de la CBC, a donné le ton à la soirée en prononçant son allocution «Openness in the Age of Social Media» (la transparence à l’ère des médias sociaux).

«Tout groupe ou toute institution qui assume un degré de responsabilité publique ou qui exprime une attente en matière de normes est désormais en partenariat avec le public, a déclaré Mme Enkin. Ce partenariat a toujours existé, mais maintenant, il se veut nettement plus concret.»

Une entité dont le mandat est de veiller à l’intérêt du public a l’obligation d’agir avec transparence dans la manière dont elle protège cet intérêt. «Dans le monde des médias sociaux et de l’interactivité, la pression exercée sur vous pour que vous fassiez preuve d’ouverture sur vos activités et d’une démarche permettant au public de comprendre votre processus d’autoréglementation et d’y participer ne fera qu’augmenter.»

Mme Enkin a souligné que l’opacité ne présentait aucun avantage. «Si vous ne trouvez pas le moyen de faire preuve d’ouverture et de transparence, n’oubliez pas que le public finira par vous trouver dans cet espace numérique.»

Elle a ajouté : «Plus vous vous engagez et écoutez, meilleur sera votre organisme. Le respect et la confiance du public s’en verront renforcés.»

Toutefois, un plus grand volume de communication n’est pas forcément plus avantageux. Une masse de données non filtrées peut mener à la confusion plutôt qu’à la clarté. «Les tonnes de renseignements que vous déversez ne font qu’ajouter au flux d’information dont on nous bombarde tous», a avancé Mme Enkin. Quand on fait appel aux médias sociaux, la réactivité constitue également un risque. «Ce nouvel environnement génère une tension entre la nécessité d’une réflexion poussée et la pression de fournir une réponse instantanée, a-t-elle déclaré.

«La technologie numérique a redéfini le rapport entre les individus et leurs communautés, de même que celui entre les individus et leurs institutions, a indiqué Mme Enkin. Cette dynamique exige une réactivité, une mobilisation ainsi qu’une capacité à rendre compte de vos actes. C’est bien plus qu’un système de prestation : on a affaire à une ouverture et à un échange authentiques.»

Ces principes guident les activités quotidiennes de l’Ordre, y compris ses efforts de communication, que ce soit par les médias sociaux ou d’autres supports d’information. Dans son allocution aux membres, Liz Papadopoulos, EAO, ancienne présidente du conseil, a abordé certains points saillants du plan de communication de 2014 : «L’Ordre a poursuivi son initiative de sensibilisation pour se faire mieux connaître du public et lui faire savoir ce qu’il fait et comment il réglemente la profession enseignante en Ontario.» Pour stimuler le débat, l’Ordre a travaillé de concert avec les conseillers scolaires et les conseils de parents, tout en prenant part à des événements communautaires dans le but d’élargir sa base d’abonnés à La Norme, le cyberbulletin public, et d’amener des parents blogueurs influents à participer à la conversation.

Michael Salvatori, EAO, chef de la direction et registraire de l’Ordre, a affirmé : «La consultation continue d’être la signature de l’Ordre. Nous avons mené plusieurs sondages au cours de l’année afin de recueillir des données déterminantes visant à améliorer les services que nous offrons à nos membres et au public. Nous avons demandé la rétroaction des membres afin de simplifier le système de gestion de l’information sur l’agrément et avons rationalisé notre capacité à recueillir des renseignements essentiels auprès d’eux. Nous avons également lancé une appli qui permet aux membres d’accéder plus facilement aux renseignements de l’Ordre.»

«L’Ordre a [aussi] amélioré de façon significative les délais, l’efficience et la transparence concernant son rôle disciplinaire», a poursuivi Mme Papadopoulos. Le projet de loi 103 de la province, la Loi protégeant les élèves, comportait d’importantes modifications qui auraient appuyé les efforts continus de l’Ordre visant à renforcer ses processus d’enquête, de discipline et de rapport; néanmoins, ce projet de loi est mort au feuilleton l’année dernière à l’issue des élections de l’Ontario.

«Nous avons fait des progrès considérables pour améliorer l’efficience et renforcer la transparence de nos processus d’enquête et d’audience, a déclaré M. Salvatori. Nous nous attendons à ce que la réintroduction du projet de loi modifie la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario pour mettre à l’avant-plan les changements réglementaires nécessaires.»