Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger vos textes. Pour être considérée aux fins de publication, une lettre doit comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à revue@oeeo.ca ou à Rédaction, Pour parler profession, 101, rue Bloor Ouest, Toronto (Ontario) M5S 0A1.
Au nom de l’Ontario Music Educators’ Association, je tiens à vous faire part de notre préoccupation au sujet de votre plus récente synthèse des «faits amusants» qui figurent dans la rubrique «En chiffres» du numéro de juin 2015. Même si, malheureusement, les proportions d’enseignants de musique que vous présentez dans la section «Adoucir les mœurs» sont exactes, nous ne trouvons pas qu’il soit «amusant» d’être la province qui affiche le plus faible nombre d’enseignants qualifiés en musique; cette réalité est plutôt inquiétante.
Un tel classement devrait inciter l’Ordre et toutes les parties concernées à souligner le besoin de dresser un nouveau bilan et à exiger qu’il y ait des enseignants bien qualifiés en musique dans toutes les écoles de l’Ontario.
—Gena Norbury, EAO, enseignante de musique de la maternelle à la 8e année à l’Eldorado Public School de Brampton et présidente de l’Ontario Music Educators’ Association
Note de la rédaction : Nous avons remplacé «faits amusants» par «incollable en statistiques» dans la description de la rubrique «En chiffres». Nous nous excusons de cet incident.
L’article-couverture du numéro de mars, «L’intimidation», m’a beaucoup plu. J’ai pris plaisir à lire ce texte bien rédigé portant sur la manière dont les pédagogues peuvent commencer à gérer les problèmes liés à l’intimidation. Cette question est importante pour les enseignants; toutefois, de plus amples renseignements sont nécessaires. Il y avait des exemples de situations d’intimidation envers les lesbiennes et les gais, mais aucun en rapport avec les élèves qui ont des troubles d’apprentissage. Il faut aborder tous les types d’intimidation si nous tenons vraiment à résoudre ce problème dans notre système d’éducation.
— Alan Wayne McFarlane, EAO, enseigne les connaissances et compétences liées à la vie courante au Cobourg Collegiate Institute, à Cobourg.
Dans votre article-couverture du numéro de juin 2015 sur les Jeux panaméricains et parapanaméricains, vous avez manqué l’occasion de mentionner un vaste groupe de personnes : les bénévoles. Je serais curieuse de savoir quel pourcentage de ces bénévoles sont des enseignantes et enseignants agréés de l’Ontario. Comme les jeux se sont déroulés cet été, beaucoup d’entre nous ont pu y participer à titre de bénévoles. Le large éventail de compétences dont disposent les pédagogues est très prisé par les organisateurs.
— Lynn Shire, EAO, directrice adjointe à la Harold M. Braithwaite Secondary School de Brampton
Je viens de lire l’article «Nouveaux horizons» publié dans le numéro de juin 2014. En tant qu’enseignante agréée de l’Ontario, je me suis moi-même tournée vers l’enseignement à l’étranger, en début de carrière, et je trouve formidable que vous ayez souligné cette possibilité. J’ai quitté l’Ontario pour enseigner à l’étranger avec mon mari (enseignant agréé de l’Ontario lui aussi), en espérant être de retour «une fois l’orage passé», le taux de chômage étant élevé pour les pédagogues d’ici. Cela fait maintenant six ans; nous avons enseigné au Honduras et, à l’heure actuelle, nous travaillons en Arabie saoudite dans des écoles respectées qui préparent au baccalauréat international.
Bien que l’expérience professionnelle que j’ai acquise à l’étranger soit d’une richesse incommensurable, l’état actuel du marché du travail en Ontario – conjugué au système de placement selon l’ancienneté – est trop intimidant pour que nous rentrions. Il semble injuste que notre expérience à temps plein à l’étranger ne soit pas reconnue au sein des conseils scolaires, sans parler du fait que nous serions obligés de repartir à zéro si nous décidions de revenir au Canada. Les élèves de l’Ontario pâtissent eux aussi de cette situation; à cause de la pénurie d’emplois au Canada, ils perdent l’accès à un groupe de pédagogues hautement qualifiés, expérimentés et ouverts d’esprit.
— Mavis Wellington, EAO, enseignante d’anglais au secondaire à l’American International School, à Riyadh (Arabie saoudite)
J’ai remarqué que les articles, les publicités et la direction de Pour parler profession se cantonnent dans des enjeux qui touchent largement aux enseignants de l’élémentaire. Il y a de moins en moins de thèmes pertinents pour ceux du secondaire. En tant qu’enseignante au palier secondaire, je ne me sens pas représentée. Bien que nous ayons en commun le titre d’«enseignant» et que nous partagions des préoccupations concernant les jeunes et l’éducation, nous sommes tout à fait différents!
— Debbie Palmer, EAO, aujourd’hui retraitée, enseignait l’histoire et les sciences sociales au cycle supérieur à l’Albert Campbell Collegiate Institute de Toronto.