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Mot du registraire

Qu’y a-t-il dans un nom?

Le nom de notre poste peut différer ou changer, mais nous avons tous l’âme d’un enseignant.

De Michael Salvatori, EAO
@Michael_OCTOEEO
Photo : Matthew Plexman

Photo de Michael Salvatori, chef de la direction et registraire, assis avec des élèves.

Au secondaire, j’ai adoré l’unité sur Shakespeare de mon cours d’anglais. Je garde en mémoire nombre de soliloques que nous avons étudiés et analysés. L’un de ceux que j’aime le plus est tiré de Roméo et Juliette : Qu’y a-t-il dans un nom? Ce que nous appelons rose, par n’importe quel autre nom sentirait aussi bon.

Juliette réagit ainsi en apprenant qu’un membre de la famille Capulet ne peut fréquenter un Montaigu du clan rival, encore moins l’aimer.

Récemment, alors que je discutais du rôle de l’Ordre avec des conseillers pédagogiques d’un conseil scolaire, je me suis mis à réfléchir sur le pouvoir des noms. J’ai commencé à énumérer les types de membres inscrits à l’Ordre : les enseignantes et enseignants à l’élémentaire ou au secondaire, les directions ou directions adjointes, les surintendantes et surintendants, les responsables de la coordination du curriculum, et les directrices et directeurs de l’éducation. Pourquoi, m’a-t-on demandé, vous appelez-vous l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario alors que vos membres ont des occupations si variées?

Bonne question! La grande majorité de nos membres ont entamé leur carrière en enseignant dans une classe avant de jouer d’autres rôles dans le domaine de l’éducation. Cependant, même si nos rôles, notre lieu de travail et nos responsabilités quotidiennes changent, nous demeurons des enseignants dans l’âme.

Les normes de déontologie qui encadrent notre travail comme membres de l’Ordre – empathie, respect, confiance et intégrité – demeurent les mêmes, que nous soyons en train d’enseigner à des élèves, de communiquer avec des parents, de diriger une école, d’élaborer du matériel pédagogique ou de présenter un budget à l’administration d’un conseil scolaire.

Le nom «enseignante» ou «enseignant» désigne effectivement une personne qui enseigne, mais il est aussi synonyme de professionnalisme, de responsabilité et de jugement sûr.

Quel que soit le poste que nous occupions, dans un conseil scolaire, au ministère de l’Éducation, dans une des fédérations d’enseignantes et d’enseignants ou même à l’Ordre, nous mettons tous régulièrement à profit ces caractéristiques dans notre pratique professionnelle.

Les normes de déontologie – empathie, respect, confiance et intégrité – demeurent les mêmes, quel que soit le nom du poste occupé.

L’une des priorités stratégiques de l’Ordre est d’accroître la participation des membres à son travail, y compris ceux qui œuvrent dans des contextes non traditionnels, au sein des centres de formation, des services d’éducation des musées ou encore des entreprises qui élaborent et fournissent de la formation. En fait, certains membres de l’Ordre qui ont répondu à notre récent sondage de Pour parler profession aimeraient que l’on offre plus d’articles aux membres qui n’enseignent pas dans une classe traditionnelle. Si vous avez des idées à ce sujet, j’aimerais les entendre.

Nous travaillons dans des contextes différents et nous sommes parfois amenés à porter différents chapeaux, mais nous demeurons des pédagogues. Je crois également que l’intérêt et les attentes du public demeurent les mêmes à notre égard : nous nous devons d’être des professionnels qualifiés, compétents et empathiques qui veulent continuellement se perfectionner.

Qu’y a-t-il dans un nom? Les enseignantes et enseignants agréés de l’Ontario sont des professionnels, qualifiés et empathiques, dévoués envers leurs élèves et leur apprentissage, quel que soit le nom de leur poste.

Signature de Michael Salvatori.