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Lu, vu, entendu

Des enseignantes et enseignants ont lu ces ouvrages et les ont évalués pour vous.

Pour des ressources en anglais, rendez-vous à Professionally Speaking. Vous pouvez emprunter la plupart des ouvrages en question à la bibliothèque Margaret-Wilson, à l’exception de certaines trousses de classe. Composez le 416-961-8800 (sans frais en Ontario : 1-888-534-2222), poste 689 ou envoyez un courriel à biblio@oeeo.ca pour réserver votre copie.

Neuf ressources primées en 2016

Pour Pierre-Luc Bélanger, EAO, l’écriture est un travail de longue haleine. Il lui a fallu en effet dix ans pour publier son premier roman… commencé en 8e année! Le succès arrive en 2013 lorsque Les Éditions David (Ottawa) décident de publier 24 heures de liberté, son roman d’aventures qui vise un public adolescent. Puis, il obtient le prix littéraire Le Droit dans la catégorie jeunesse pour Ski, Blanche et avalanche, son deuxième livre, en 2016. «Je ne m’attendais pas à gagner un prix après deux livres», dit l’auteur. Avec deux autres titres presque achevés, un qui paraîtra en 2017 et l’autre en 2019, cet enseignant devenu conseiller pédagogique ne chôme pas, et écrit surtout pendant ses vacances estivales.

Pierre-Luc Bélanger est aussi un grand sportif. «J’ai fait un saut en parachute en 2013. Je fais beaucoup de ski alpin et de ski nautique. » Il y trouve des sources d’inspiration. Ses personnages, toutefois, font souvent des choses que l’auteur ne ferait pas… «De là mon choix de Cédric Poitras (le personnage principal de Ski, Blanche et avalanche), un mauvais garçon, ce que moi je ne suis pas!», dit celui qui avoue vivre à travers ses personnages.

Cet ancien enseignant de français (qui écrit en phrases complètes même lorsqu’il envoie des textos!) a quelques conseils à offrir : «L’important, c’est que les jeunes lisent. Que ce soit un roman de 150 pages ou de 500 pages, ce n’est pas grave. C’est peut-être mieux qu’ils lisent bien plusieurs petits livres plutôt que de faire semblant d’en lire un gros, et je pense qu’il faut être ouvert à cela. Offrir aussi aux élèves une variété de titres, et pas seulement des traductions. Les jeunes aiment Harry Potter, mais il faut leur montrer qu’il y a une littérature en français, du Canada et d’ailleurs, avec des livres de fantaisie, d’action, de mystère.»

Les premiers manuscrits de Pierre-Luc Bélanger étaient rédigés en anglais. Mais, avec Les Éditions David, une porte s’est ouverte en français. «C’est merveilleux parce que c’est ma langue maternelle. En Ontario, nous sommes en milieu minoritaire, et je pense que c’est bien de valoriser le français.»

Rochelle Pomerance, responsable de cette rubrique

Illustration de la couverture du roman Ski, Blanche et avalanche où un jeune skieur porte un casque protecteur et des lunettes de ski.

Ski, Blanche et avalanche

De Pierre-Luc Bélanger

L’adolescence fait une entrée des plus remarquées dans la vie de Cédric Poitras. Idolâtrant les voyous plutôt que les superhéros, le jeune téméraire accumule rapidement une liste impressionnante de coups pendables : batailles, cours séchés, vol à l’étalage, joutes de poker illégales, consommation d’alcool et de drogues, fugues. Complètement à bout et à court de solutions miracles, ses parents se tournent vers le grand-père paternel pour mettre un peu de plomb dans la cervelle de leur fils. Cédric se retrouve donc à l’aéroport Macdonald-Cartier d’Ottawa avec une carte d’embarquement en direction de la Colombie-Britannique.

Aussitôt arrivé sur les pentes du mont Renard, une station de ski dont le grand-père est propriétaire, l’adolescent n’a pas le temps de chômer. Obligé de poursuivre ses études par correspondance, d’accomplir une avalanche de tâches qui lui sont assignées et d’affronter les attaques dont la station est victime, Cédric reprend sa vie en main, choisissant les sentiers balisés et délaissant tranquillement le hors-piste, qu’il a trop longtemps fréquenté.

Hymne aux valeurs familiales et au paysage canadien, ce roman hivernal nous plonge au cœur des Rocheuses, dans ce décor riche en possibilités, et explore la beauté des relations intergénérationnelles. Avec sa fluidité et son vocabulaire des plus accessibles, il se lit à la vitesse à laquelle on dévale une pente.

Critique de Dominique Roy, EAO, enseignante de français à l’école secondaire catholique Sainte-Marie, Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières (New Liskeard), en prêt de service au CFORP.

Ski, Blanche et avalanche; Les Éditions David; Ottawa; 2015; ISBN 978-2-89597-529-8; 202 p.; 14,95 $; 613-830-3336; info@editionsdavid.com; editionsdavid.com

Illustration de la couverture du récit Les trois grands Cauchon qui montre trois personnages comiques, un morceau de gâteau, une tranche de pizza, un hamburger et une silhouette en noir.

Les trois grands Cauchon

De Sonia Sarfati, illustré par Jared Karnas

Le contenu de ce livre appartient aux élèves de la 4e ou 5e année. Toutefois, la longueur des phrases et le temps des verbes le rendraient plus approprié pour les élèves de la 9e ou 10e année. Il me semble aussi que ce livre est plutôt destiné aux élèves qui connaissent les contes de la culture populaire, comme Boucles d’or, La reine des neiges et Les trois petits cochons. De plus, certains messages ne sont pas tout à fait ceux que j’aimerais personnellement propager en salle de classe. Par exemple, les trois fils, Marco, Polo et Marco Polo, quittent la maison durant la nuit plutôt que d’écouter leur mère et de nettoyer leur chambre. Bien sûr, toute une aventure se poursuit. Les enfants capturent un méchant loup et, en récompense, ils peuvent retourner à la maison et avoir le droit de nettoyer leur chambre selon leurs règles.

Malgré mes réserves, je dois avouer que c’est un récit très drôle, qui fait rire aux éclats et qu’il faut lire par pur plaisir. Quoi de mieux pour encourager la lecture chez les jeunes? Et puis, les élèves ont aussi besoin d’apprendre en s’amusant, en se frottant à l’inconnu et au mystère, et à ce qui est plus grand que soi. Enfin, il y a des liens à faire, par exemple avec l’histoire originale, Les trois petits cochons. C’est pourquoi je vous recommande ce titre, à vous et à vos élèves.

Critique de Monique Sack, EAO, accompagnatrice pédagogique, Services des programmes d’études, Ottawa-Carleton District School Board (Ottawa).

Les trois grands Cauchon; Québec Amérique; Montréal; 2014; ISBN 978-2-76442-454-4; 56 p.; 12,95 $; 514-499-3000; quebec-amerique.com

Illustration de la couverture du livre Ça commence ici où un loup qui pointe vers le sol.

Ça commence ici

De Caroline Merola

Ce n’est pas la première fois qu’on voit un enfant qui s’amuse à faire les choses à l’envers. Et ce ne sera pas la dernière!

Ce jour-là, le malin petit loup décide de lire son livre en commençant par la fin, de manger le dessert en premier et même de jouer du piano avec ses orteils! Ses parents trouvent cela bizarre… Mais qu’est-ce qui se passe? Pourquoi met-il ses pantalons sur sa tête? Petit loup est bien déterminé à n’en faire qu’à sa tête!

Auteure et illustratrice en même temps, Caroline Merola nous propose un livre intéressant et amusant. Pour le lire, on tourne les pages de haut en bas et de bas en haut. On a l’impression de redevenir un enfant. On a envie de jouer, de faire des bêtises et de rigoler. Quel plaisir! Les illustrations sont impressionnantes, les couleurs, chaudes et très vives.

Suggéré aux jeunes enfants de 4 ans et plus, ce titre fera sans doute rire la classe entière, en plus de faire travailler l’imagination! Il peut aussi être utilisé comme lecture avant d’aborder le thème de l’autorité parentale ou des relations parents-enfants.

Critique d’Elsa Reka, EAO, enseignante-cadre de français aux écoles catholiques St. Therese et St. George, Niagara Catholic District School Board (Port Colborne et Fort Erie).

Ça commence ici; Bayard Canada; Montréal; 2014; ISBN 978-2-89579-597-1; 40 p.; 19,95 $; 514-844-2111 ou 1-866-844-2111; libraires@bayardcanada.com; bayardlivres.ca

Illustration de la couverture de la ressource Vivre dans l’espace où une mosaïque de six photos d’élèves occupés à diverses activités.

Vivre dans l’espace

Du CFORP

Il est facile de comprendre pourquoi cette ressource a gagné un prix Interactive Media. Ce jeu interactif s’adresse surtout aux élèves de la 6e année, mais même les enseignants voudront y jouer et gagner. Il nous met dans les bottes d’un astronaute et nous permet de vivre des expériences spatiales.

L’aventure commence avec le choix d’un coéquipier parmi les astronautes canadiens, tels Steve MacLean, Chris Hadfield, Roberta Bondar, Julie Payette et Marc Garneau. On reçoit quelques indices pour se guider, puis on part à la découverte. Le jeu donne la chance de développer nos talents sur différents plans, comme la pensée critique, la communication et la collaboration, pour gagner des points dans les domaines de la géométrie, la santé cardiovasculaire, l’algèbre, l’univers et la nutrition. On reçoit des points pour chaque étape du trajet accompli et on avance, tout en apprenant des faits vraiment intéressants!

Cet outil informatique représente la collision entre deux mondes : l’enseignement des sciences et des mathématiques et le jeu. Un défi excitant pour les élèves. Je donne à cette ressource une note de 10 sur 10!

Critique de Roland Perron, EAO, enseignant de mathématiques et enseignant-ressource à l’école secondaire catholique Père-René de-Galinée, Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (Cambridge).

Vivre dans l’espace; CFORP; Ottawa; 2015; Gratuit pour les enseignants des 12 conseils scolaires de langue française de l’Ontario, par l’entremise de l’Environnement d’apprentissage virtuel (EAV) de votre conseil scolaire.

Illustration de la couverture du jeu Les trois petits cochons où un loup souffle sur la maison des trois petits cochons.

Les trois petits cochons

De Laurent Pouchain, illustré par Xavier Collette

Basé fidèlement sur le fameux conte, ce jeu a pour but d’arriver à se construire une maison qui saura résister au souffle du méchant loup. Chaque joueur a en sa possession cinq dés, dont chaque face illustre un symbole à échanger contre des cartes illustrant des parties de cabanes à bâtir. Paille, bois, brique, porte, toiture et mur composent le menu de petites cartes à échanger pour se construire un abri. Le plus de faces communes de dés le joueur obtient, meilleures s’avèrent ses chances de choisir des pièces pour la maison de son choix.

Sur une des faces des dés apparaît cependant l’image du loup. Grâce à deux faces de dés identiques, le joueur a accès à une «roue du souffle» qui élimine les constructions des adversaires.

Les règles un peu complexes offrent l’occasion de montrer aux enfants l’importance de comprendre et de suivre les règles afin de bien jouer ensemble. Le conte issu du livret accompagnateur est bien écrit, concis et artistiquement réussi. Le jeu est conçu pour deux à cinq joueurs et une partie dure une vingtaine de minutes.

Critique de Chantal Leclerc, EAO, directrice de l’école élémentaire Trille des bois, Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (Vanier).

Les trois petits cochons; Purple Brain Creations; France; 2013; 39,99 $; Distribution LeValet; 1-877-940-1107; distribution@levalet.com; distributionlevalet.com

Illustration de la couverture de l’ouvrage Un clic de trop qui montre le symbole «Je n’aime pas» sur un fond en zigzags rose et noir.

Un clic de trop

De Rhéa Dufresne

Dans vos cours, faites-vous de l’éducation à la citoyenneté numérique? Utilisez-vous déjà les badges des activités Mon parcours numérique comme outils pédagogiques dans l’Environnement d’apprentissage virtuel (EAV, anciennement D2L)? Connaissez-vous les ressources d’Habilo-Médias, le centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique? Que vous soyez à l’aise avec ces ressources ou non, le roman Un clic de trop saura complémenter votre enseignement et vous amener facilement à enseigner l’éducation numérique.

Léa s’amuse de façon anodine avec sa meilleure amie, Julia, à prendre quelques clichés d’elle-même sur le bord de la piscine. Julia lui propose de remplacer sa photo de profil sur Facebook, ce qui va changer sa vie. Léa devient victime de cyberintimidation et son quotidien de jeune fille tranquille se transforme en cauchemar.

À travers ses amis qui essaient de l’aider en lui donnant des conseils, Léa tente de se sortir du cercle vicieux de la cyberintimidation. Son amie Yasmine l’informe : «C’est criminel : tu peux même prévenir la police.» Les nombreuses images d’iPod, de pages Facebook ou de courriels ajoutent à l’intérêt du roman.

J’en conseille donc la lecture pour aborder sans peine l’intimidation version 2.0 dans les filiales 1P, 2P et même 3C. Non seulement vos élèves y gagneront, mais, qui sait, peut-être que vous aussi en saurez plus sur la réalité virtuelle!

Critique de Mélany Bouchard, EAO, enseignante de français à l’école secondaire catholique Béatrice-Desloges, Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (Ottawa).

Un clic de trop; Bayard Canada; Montréal; 2014; ISBN 978-2-89579-616-9; 160 p.; 17,95 $; 1-866-844-2111; libraires@bayardcanada.com; bayardlivres.ca

Illustration de la couverture du récit L’arbragan où paraît un arbre immense sur fond blanc.

L’arbragan

De Jacques Goldstyn

Ce récit richement illustré relate l’histoire d’une amitié fantastique entre un jeune garçon et un chêne. Si le nom du narrateur demeure inconnu, le lecteur apprend que l’arbre se nomme Bertolt. Grand et fort, le chêne devient un véritable ami pour le garçon. «Ce n’est pas seulement une cachette mais aussi une maison, un refuge, un labyrinthe, une forteresse!» De quoi se cachet- il, demanderiez-vous? Contrairement à ses camarades d’école, Bertolt ne se moque pas de l’«originalité» ou de la «différence» du garçon. En plus de lui offrir un milieu sécuritaire, Bertolt lui permet de nouer d’autres amitiés tout aussi chaleureuses et sincères, par exemple avec une famille d’écureuils, un corbeau, un grand-duc, une cigale et un cardinal. Quand arrive le printemps, après un hiver tumultueux durant lequel il n’a pas pu retrouver ses gants parmi des milliers de paires abandonnées, le narrateur découvre avec stupéfaction que Bertolt a perdu son feuillage comme on perdrait ses cheveux. Il décide alors de redonner vie et couleurs au vieux chêne, à sa façon et en toute amitié.

L’arbragan plaira à coup sûr aux élèves de 6 à 9 ans. En plus des valeurs comme l’amitié et la tolérance, ce récit illustré leur apprendra le respect de la nature en leur montrant sa richesse, sa diversité et sa beauté.

Critique de Bertrand Ndeffo Ladjape Mba, EAO, enseignant de français (11e et 12e année), Collège français de Toronto, Conseil scolaire Viamonde.

L’arbragan; Éditions de La Pastèque; Montréal; 2015; ISBN 978-2-92384-170-0; 96 p.; 19,95 $; Flammarion; 514-277-8807; flammarion.qc.ca

Illustration tirée du film Le chemin rouge qui montre un Autochtone portant un costume traditionnel coloré.

Le chemin rouge

De Thérèse Ottawa

Ce film initiatique présente le parcours du jeune Tony Chachai, de la nation atikamekw. Il y raconte comment le fait de devenir danseur traditionnel dans les pow-wow lui a permis de trouver sa voie et de faire la paix avec son passé. D’abord initié aux pow-wow par une amie à l’adolescence, il nous amène dans la communauté d’Opitciwan (Obedjiwan en français) où, après le décès de sa mère, il danse avec son cousin Ronny Chachai. Ce rituel est une marque de respect, mais aussi une étape dans le processus de deuil. Au même moment, alors qu’il va devenir père de famille, Tony s’ouvre sur ce qu’il souhaite pour son enfant et fait le bilan. C’est avec un regard nouveau qu’il entrevoit cette étape importante de la vie.

Ce récit touchant et parsemé d’épreuves n’est toutefois pas moralisateur et ne cherche pas à porter un regard dur sur la réalité et le vécu de Tony. C’est plutôt un message d’espoir, celui d’un jeune Autochtone en quête d’identité qui trouve son équilibre en renouant avec ses racines, sa culture et les siens. Tourné au Québec en français et en atikamekw avec des soustitres en français, ce court métrage aborde des thèmes universels toujours d’actualité et saura rejoindre les jeunes qui vivent des situations semblables. De plus, il nous permet de mieux comprendre l’aspect spirituel que revêt un pow-wow et la place que cette tradition occupe chez les Atikamekw.

Critique de Marie-Christine Payette, EAO, enseignante contractuelle et traductrice-réviseure, La Tuque, Qc.

Le chemin rouge; Office national du film du Canada; Montréal; 2015; 15 min; disponible dans le site CAMPUS de l’ONF et sur ONF.ca; 1-800-267-7710; info@onf.ca; onf.ca

Illustration de la couverture de l’album illustré Le grand Antonio où figure un personnage barbu, les bras levés en signe de victoire.

Le grand Antonio

D’Élise Gravel

Arrivé au Canada à 20 ans, le Yougoslave Antonio Barichievich, imposant et costaud, devient l’homme le plus fort de Montréal. C’est d’ailleurs ce qui lui vaut le surnom de «Grand Antonio». En effet, il tire des autobus avec ses longs cheveux tressés, se bat contre des champions japonais et même contre des ours! Antonio aime beaucoup montrer sa puissance, bat plusieurs records et devient très vite populaire grâce à ses prouesses. Il aime bien jouer à la vedette. Pourtant, un jour, la chance tourne et il se retrouve seul, à la rue.

Cet album illustré aborde plusieurs thèmes pouvant être explorés en classe, dont l’immigration, l’originalité (comportement des personnages), l’itinérance et la marginalité. Élise Gravel utilise le procédé d’exagération et une approche fantaisiste avec beaucoup d’efficacité, teintant d’humour ce récit, malgré une fin moins heureuse. Les illustrations en couleurs accompagnent l’histoire dans une mise en page dynamique. Elles présentent des personnages expressifs et sympathiques presque caricaturaux, ce qui ajoute à l’humour de l’album. Cet ouvrage déconstruit le cliché du superhéros insensible, le présentant sous un jour plus tendre. On y dépeint la grande force physique d’un homme, mais aussi sa fragilité émotionnelle. Le texte, avec ses phylactères, son vocabulaire simple, sa typographie diversifiée et ses compositions accrocheuses, suggère de nombreuses références au monde de la bande dessinée.

Critique de Marie-Christine Payette, EAO, enseignante contractuelle et traductrice-réviseure, La Tuque, Qc.

Le grand Antonio; Éditions de La Pastèque; Montréal; 2014; ISBN 978-2-92384-155-7; 68 p.; 18,95 $; Flammarion; 514-277-8807; flammarion.qc.ca

Votre opinion professionnelle, ça compte!

Pour parler profession est à la recherche d’enseignantes et d’enseignants, surtout au cycle primaire et au cycle intermédiaire, pour faire la critique de ressources diverses en français.

Si vous enseignez du jardin d’enfants à la 3e année, ou de la 7e à la 9e année, ou encore si vous enseignez les maths, les sciences ou la technologie à n’importe quel cycle, envoyez un courriel à Rochelle Pomerance à revue@oeeo.capour vous présenter. Vous pourriez recevoir gratuitement quelques livres, jeux ou films à évaluer!