Cette section donne des renseignements sur les questions législatives et réglementaires qui touchent les membres de la profession. Vous y trouverez notamment les dernières nouvelles concernant l’agrément des programmes de formation, les exigences en matière de certification et de qualification, ainsi que les résolutions du conseil et les mesures disciplinaires.
Le comité d’enquête de l’Ordre étudie toutes les plaintes déposées contre les membres de l’Ordre et examine l’information qui en découle. Il peut rejeter la plainte ou la renvoyer, en totalité ou en partie, au comité de discipline ou au comité d’aptitude professionnelle en vue d’une audience.
Le comité d’enquête peut donner un avertissement ou une admonestation par écrit ou en personne au membre, fournir des rappels ou des avis par écrit, ou ratifier un protocole d’entente conclu en vertu du processus de règlement des plaintes.
Conformément à la loi, les cas dont l’enquête est en cours sont confidentiels. Fondé sur des faits réels, le cas suivant informera nos membres sur des questions importantes liées à la conduite des enseignantes et enseignants, y compris les gestes appropriés et inappropriés. Les détails ont été modifiés par souci de confidentialité.
Le présent incident concerne Martine Enseignante et Marc Petiteville, deux personnes originaires d’une petite ville près de Windsor qui ont entretenu une relation amoureuse. Mme Enseignante est une enseignante au secondaire présente sur divers réseaux sociaux. Quelques mois après sa rupture avec Mme Enseignante, M. Petiteville s’est plaint à l’Ordre qu’elle avait affiché du contenu inapproprié dans un blogue ainsi que sur différents réseaux sociaux, y compris Instagram, Facebook, Twitter et Pinterest.
En particulier, M. Petiteville a allégué que Mme Enseignante avait affiché des photos inappropriées d’elle-même ainsi que des descriptions trompeuses d’évènements qui avaient nui à son image à lui. Elle aurait aussi fait des remarques sur des activités sexuelles et la consommation d’alcool.
Mme Enseignante a soutenu que la plainte était de nature personnelle plutôt que professionnelle. Elle a expliqué que M. Petiteville la suivait sur divers réseaux sociaux et qu’il avait interprété ses messages comme étant des attaques personnelles, alors que ce n’était pas le cas.
M. Petiteville a répondu que les remarques de Mme Enseignante permettaient facilement de l’identifier puisque tous deux résident dans une petite localité et que plusieurs personnes l’avaient alerté de l’existence de ces messages.
Le conseil scolaire de Mme Enseignante a conclu que le contenu des messages affichés sur les réseaux sociaux ne justifiait pas la prise de mesures disciplinaires.
Si vous aviez été membre du comité d’enquête, qu’auriez-vous fait? Auriez-vous renvoyé l’affaire au comité de discipline en vue d’une audience?
Le sous-comité a décidé de ne pas renvoyer l’affaire au comité de discipline pour les raisons suivantes :
Toutefois, le sous-comité s’est dit préoccupé par le fait que les informations que Mme Enseignante avait affichées pouvaient être disséminées et diffusées dans d’autres réseaux sociaux, et que ses élèves et collègues pourraient ainsi y avoir accès.
Par conséquent, le sous-comité a adressé un rappel à Mme Enseignante : elle se doit de peser les risques de publier des messages sur les réseaux sociaux et ne pas perdre de vue que les pédagogues sont des exemples à suivre dans notre société.
Un rappel est un moyen d’ordre non disciplinaire pour le comité d’enquête de communiquer ses préoccupations à un membre.
Si vous utilisez les médias sociaux, consultez la recommandation professionnelle de l’Ordre sur l’utilisation des moyens de communication électroniques et des médias sociaux (oct-oeeo.ca/gxguy7) afin d’obtenir des conseils sur l’utilisation appropriée de la technologie. Vous pouvez également visionner notre vidéo sur ce sujet (oct-oeeo.ca/at4nmy).