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Courrier des lecteurs

Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger vos textes. Pour être considérée aux fins de publication, une lettre doit comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à revue@oeeo.ca ou à Rédaction, Pour parler profession, 101, rue Bloor Ouest, Toronto (Ontario) M5S 0A1.

L’inclusion, un effort concerté

Photo d'ouverture de l'article «Créer des écoles inclusives» du numéro de décembre 2016 de <em>Pour parler profession</em></em>.

J’ai été ravi de voir l’importance que l’article «Créer des écoles inclusives», annoncé en couverture du numéro de décembre, a accordé à l’inclusion des lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres et allosexuels (LGBTQ). De plus, braquer les projecteurs sur un conseil scolaire catholique et sur l’alliance gais-hétéros de la Villanova Catholic High School met en avant les progrès que les écoles catholiques et autres conseils scolaires financés par les fonds publics ont réalisés depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur la sécurité dans les écoles.

En lisant cet article, je m’attendais toutefois à ce qu’on reconnaisse le travail que nos syndicats ont fait pour les élèves de l’Ontario, leurs membres et l’Ordre. Par exemple, c’est grâce au partenariat entre Egale Canada et l’Association des enseignantes et enseignants catholiques anglo-ontariens (OECTA) que l’Ordre et des centaines de pédagogues, d’administrateurs, d’élèves et de parents ont bénéficié d’une formation professionnelle sur la création d’un milieu scolaire sécuritaire et tolérant pour les élèves LGBTQ dans les écoles catholiques.

Alors que la profession enseignante de l’Ontario continue de rendre les écoles plus sécuritaires et tolérantes pour les élèves et nos collègues LGBTQ, il importe de souligner les nombreux éléments organisationnels qui contribuent à ce travail positif et valorisant.

Kevin Welbes, EAO, enseignant retraité et ancien coordonnateur de projets spéciaux, Équité et inclusion, pour l’OECTA au sein de l’Egale Canada Human Rights Trust.

Plus de formation sur la diversité

Tous les enseignants ont besoin d’une formation plus poussée pour appuyer la diversité et l’inclusion dans les écoles. Dans l’article «Créer des écoles inclusives» (déc. 2016), Jennifer Lewington explique très bien comment la formation universitaire prépare les futurs enseignants à répondre aux besoins d’une population estudiantine diversifiée. Mais on doit en faire plus pour former les enseignants qui pratiquent déjà le métier. Le gouvernement provincial, les conseils scolaires et les syndicats doivent faire équipe afin d’offrir des activités de perfectionnement professionnel qui permettront au personnel enseignant de répondre aux besoins des élèves autochtones et LGBTQ ainsi que de ceux qui éprouvent des difficultés d’apprentissage. Nous avons déjà des journées réservées au perfectionnement professionnel; ce qui nous manque, c’est l’argent et les efforts nécessaires pour offrir une formation qui réponde aux besoins de ces élèves. Le public y verra une bonne utilisation des journées de perfectionnement professionnel.

Alan Wayne McFarlane, EAO, donne des cours Lifelong Students (LLS) au Cobourg Collegiate Institute, Kawartha Pine Ridge District School Board, à Cobourg (Ontario).

#En1Mot

Photo de la rubrique «Mot de la présidente» du numéro de décembre 2016 de <em>Pour parler profession</em></em>.

Quelle surprise de voir mon nom dans la rubrique «Mot de la présidente» (déc. 2016). J’ai beaucoup apprécié les gentils mots d’Angela De Palma, EAO. C’est réconfortant de savoir que j’ai eu une influence aussi positive sur une élève. J’ai enseigné pendant 35 merveilleuses années et, à vrai dire, j’ai appris beaucoup plus que je n’ai enseigné. Je tiens à remercier Mme De Palma et plusieurs autres élèves pour m’avoir donné la possibilité de faire partie de leur vie.

Harold Nobes, EAO, à la retraite, ancien enseignant de 4e-8e année à la St. Jerome Catholic Elementary School et d’éducation physique (9e-12e année) à la St. Thomas More Catholic Secondary School, Hamilton-Wentworth District Catholic School Board, à Hamilton (Ontario).

Une question de géographie

Photo de deux pages de l'article «Tirer parti de la technologie» du numéro de décembre 2016 de <em>Pour parler profession</em></em>.

J’ai lu l’article «Tirer parti de la technologie en classe» (déc. 2016) avec beaucoup d’enthousiasme, mais j’ai été toutefois déçue par sa portée. Il est trompeur de dire que l’article met en valeur le travail accompli «aux quatre coins de l’Ontario». Ironiquement, les défis qui autrefois existaient d’interviewer des enseignantes et enseignants au nord de Sudbury ou de Thunder Bay ont été surmontés par la technologie mentionnée dans l’article. Le fait qu’un enseignant du secondaire peut enseigner à des élèves de Red Lake, de Sudbury et de Manitowaning en utilisant des pratiques et outils innovants en témoigne.

C’est sans doute parce que nous sommes dans une région éloignée que nous encourageons les pédagogues et les élèves à penser de façon innovante. Les pédagogues doivent comprendre qu’un enseignement de pointe ne repose pas sur la technologie elle-même, mais plutôt sur la façon dont nous l’utilisons pour répondre aux besoins des élèves et les doter de compétences pour le XXIe siècle. Pour parler profession rendrait un énorme service à son lectorat en explorant davantage l’innovation qui se fait dans les endroits les plus retirés afin de démontrer non seulement l’accessibilité de ces pratiques, mais aussi leur nécessité.

Taryn Vachon, EAO, enseignante d’anglais aux cycles intermédiaire-supérieur et responsable régionale des programmes de langues à la Red Lake District High School, Keewatin Patricia District School Board, à Red Lake (Ontario).

Réponse de la rédaction : Nous sommes tout à fait d’accord! Veuillez consulter la rubrique «Techno Logique» dans le présent numéro, laquelle dresse le portrait d’une enseignante d’une école de la Première Nation Waskaganish qui utilise les médias sociaux et d’autres technologies pour communiquer avec les élèves et les parents dans cette collectivité éloignée du Nord.

Hommage rendu

Photo d'ouverture de l'article «Le sérieux de l'humour» du numéro de décembre 2016 de <em>Pour parler profession</em></em>.

J’ai été ravie de lire les propos de Dan Levy sur son ancienne enseignante, Anne Carrier, EAO, dans l’article «Le sérieux de l’humour» (déc. 2016). Il y a plusieurs années, j’ai travaillé avec Mme Carrier dans la section d’anglais à la Northern Secondary School de Toronto. Elle a également enseigné à mes trois enfants.

Les mots de Dan Levy font écho à ceux de plusieurs autres élèves qui ont eu la chance d’être accueillis dans la classe de Mme Carrier. C’était une enseignante très professionnelle, à la fois dans sa recherche, son enseignement, son empathie, son attention, sa perspicacité et son intérêt pour ses élèves et ses collègues. Mme Carrier, en tant qu’enseignante érudite, a participé à l’élaboration des normes de l’Ordre et des qualifications additionnelles. Je tiens à la remercier pour avoir touché autant de vies et pour avoir fait de l’école un terrain propice à l’établissement de relations solides et à l’apprentissage de la vie par la littérature.

Patricia Goldblatt, enseignante de Toronto à la retraite et ancienne agente de programme à l’Ordre.