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Examen final

Photo du comédien Olivier Nadon.

Agent improvisateur

Le comédien-vedette d’Improtéine raconte comment son parcours scolaire l’a initié à ce qui allait devenir son art.

De Philippe Orfali
Photo : Marianne Duval

NOM : Olivier Nadon

Décrivez-vous à l’école.

J’ai toujours été bolé! Je ne me rappelle pas pour autant avoir été exclus par mes pairs et pour cela, j’ai été doublement choyé.

La lecture...

…n’a jamais été mon passe-temps préféré, car je ne lis pas très rapidement. Ce n’est qu’au secondaire que c’est devenu un loisir, avec Anne Rice et Tami Hoag.

L’écriture…

…est une grande partie de mon gagne-pain, et ça me surprend toujours! Je n’ai jamais été doué en ortograf, ce qui m’empêchait de concevoir cela comme un métier. Un logiciel de correction m’est toujours indispensable.

L’humour…

…c’est d’abord un mécanisme de défense pour les gênés comme moi! Une blague bien placée détend l’atmosphère et me fait paraître plus intéressant que je ne le suis vraiment (rires).

Votre matière préférée?

L’histoire. C’est vraiment… une grande histoire. Celle du monde, des idées, des peuples.

Votre plus grand défi?

Les mathématiques, surtout vers la fin du secondaire. Je peinais à rattacher les concepts au réel.

Activités de récré favorites?

Faire semblant, jouer aux superhéros, aux soldats, aux policiers. J’improvisais déjà.

Comment avez-vous découvert l’improvisation ?

À l’intermédiaire, dans la cafétéria de Léo-D., un «grand» du secondaire nous a offert un atelier qui allait changer ma vie.

Une année à revivre?

C’est comme demander à un parent d’identifier son enfant préféré (c’est le troisième). J’ai beaucoup aimé ma 7e année. Mon enseignant, Guy Pépin, était passionné et passionnant. Il était cool et venait à l’école en moto. C’est aussi la transition de l’enfance à l’adolescence.

Qualité essentielle?

J’aime les enseignants qui considèrent l’interaction avec les élèves comme un échange actif, reconnaissant la valeur de ce qu’ils enseignent et l’impact que cela peut avoir.

Un bon conseil qu’on vous a donné

«Tiens le micro contre ton menton.»

Comment l’éducation franco-ontarienne a-t-elle façonné votre parcours?

Elle m’a permis de découvrir l’impro à un jeune âge. J’aurais probablement découvert «l’improv» en anglais, mais ce n’est pas pareil. L’impro comme on la connaît en Ontario français a influencé mon approche face à la vie. Ses trois piliers pour moi sont la créativité, la confiance et l’esprit d’équipe.