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Autoréglementation

Cette section donne des renseignements sur les questions législatives et réglementaires qui touchent les membres de la profession. Vous y trouverez notamment les dernières nouvelles concernant l’agrément des programmes de formation, les exigences en matière de certification et de qualification, ainsi que les résolutions du conseil et les mesures disciplinaires.

Assemblée annuelle des membres 2017

Regard sur le passé et l’avenir

«Notre mandat est clair, nos objectifs sont harmonisés et nos efforts nous rapprochent progressivement de notre objectif d’accroître le professionnalisme en enseignement dans l’intérêt du public», a souligné Michael Salvatori, EAO, chef de la direction et registraire, lors de son rapport à l’assemblée annuelle des membres, le 8 juin dernier à Toronto.

L’année 2016 fut pavée de nouveautés : nouvelle loi, nouvelles pratiques et nouveaux développements, et nouvelles relations.

La Loi protégeant les élèves a renforcé la protection des élèves et nous a permis de simplifier et d’améliorer notre processus disciplinaire. «La nouvelle loi tient compte de la plupart de nos recommandations. Nous croyons que les élèves de l’Ontario sont ainsi plus en sécurité», de dire M. Salvatori.

Le registraire a également parlé de la collaboration étroite entre l’Ordre et les facultés d’éducation de l’Ontario, laquelle a permis de mettre en œuvre le programme de formation à l’enseignement prolongé afin de mieux préparer les futurs enseignants pour les salles de classe diversifiées d’aujourd’hui.

Nous avons continué d’accroître notre visibilité auprès des parents et membres de la profession, mis au point un nouveau questionnaire d’évaluation de l’admissibilité du personnel enseignant pour aider les pédagogues formés à l’étranger à mener à bien le processus d’inscription, et échangé nos Pratiques exemplaires avec le réseau de communicateurs en réglementation.

L’année dernière fut également une année de premières. C’était la première fois que nous menions une campagne uniquement sur les médias sociaux afin de faire participer les Ontariens. Dans le cadre de notre campagne «En un mot», organisée pour marquer la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants de l’UNESCO, nous les avons invités à décrire leur enseignant préféré en un seul mot.

Angela De Palma, EAO, présidente du conseil, a parlé d’une autre première : c’était la première fois que nous mettions l’art au service de nos normes de déontologie. Réunies sous le thème «Explorer les Normes de déontologie de la profession enseignante par l’art anishinaabe», les affiches, créées par Bruce Beardy, membre de l’Ordre et des Premières Nations, constituent une ressource pédagogique qui vise à engager des conversations et à exposer les étudiants en enseignement aux cultures et visions du monde des Premières Nations.

Mme De Palma a également parlé du travail mené par le conseil en 2016 pour améliorer sa façon de gouverner, modifier les recommandations professionnelles, simplifier le processus d’agrément des programmes de formation à l’enseignement, actualiser les cours menant à une QA et en élaborer de nouveaux.

«Avec notre plan stratégique comme boussole, nous continuons à orienter notre travail de façon à assurer que votre conseil et les décisions des comités servent et protègent mieux l’intérêt du public», a affirmé Mme De Palma.

La réunion a aussi marqué le 20e anniversaire de l’Ordre. Un débat d’experts intitulé «Regard sur le passé et l’avenir» s’est penché sur l’histoire de l’Ordre et son avenir.

Animé par M. Salvatori et Mme De Palma, le débat a réuni Margaret Wilson, EAO, première chef de la direction et registraire de l’Ordre; Donna Marie Kennedy, première présidente du conseil; Dave Cooke, ancien ministre de l’Éducation; et Avis Glaze, ancienne commissaire de la Commission royale sur l’éducation. Tous ont joué un rôle important dans la création de l’Ordre.

Entre autres, les participants ont évoqué les raisons pour lesquelles l’Ordre a été créé. «Il fallait un organisme pour agir dans l’intérêt du public – l’intérêt des élèves. L’Ordre doit être considéré comme un organisme de protection des consommateurs», a expliqué M. Cooke, ministre de l’Éducation à l’époque.

Mme Wilson a parlé de la logistique associée à la création de l’Ordre et du besoin d’embaucher du personnel, de trouver des locaux et de mettre en place un conseil. «Nous nous sommes battus pour faire avancer les choses. Avec le temps, l’Ordre a pris de l’expansion et commencé à voler de ses propres ailes», a déclaré Mme Wilson.

Mme Kennedy se souvient des nombreux débats qui ont eu lieu au début et que tout le monde était prêt à tout pour réussir. Elle a ajouté que les membres du conseil aux talents très divers ont contribué aux premiers succès de l’Ordre, surtout quand il a fallu se battre contre le projet de loi 160, lequel visait à embaucher des personnes qui ne sont pas membres en règle de l’Ordre.

Mme Glaze, ancienne commissaire de la Commission royale sur l’éducation, qui a recommandé la création de l’Ordre, s’est dite ravie des progrès de l’organisme. «L’Ordre est un organisme chef de file de calibre mondial», a-t-elle dit.

Pour ce qui est de l’avenir, Mme Kennedy a souligné la nécessité de faire participer davantage d’enseignants aux activités de l’Ordre, tandis que Mme Glaze espère que l’Ordre continuera à mettre en avant l’inclusion et la diversité. Mme Wilson est d’avis que l’Ordre, le Ministère et les fédérations doivent collaborer plus étroitement.

M. Cooke a abondé dans le même sens, mais a ajouté que le rôle de l’Ordre est de protéger l’intérêt du public. «En gardant cela à l’esprit, des progrès seront réalisés», a-t-il dit.