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Mot du registraire

Échanges internationaux, richesses partagées

L’Ordre échange des connaissances sur les pratiques efficaces et émergentes avec des organismes de réglementation de la profession enseignante du monde entier.

De Michael Salvatori, EAO
@Michael_OCTOEEO
Photo : Matthew Plexman

Photo de Michael Salvatori, chef de la direction et registraire de l'Ordre.

J’ai grandi dans une petite ville de l’Ontario à l’ère préinternet. Mon seul contact avec le reste du monde m’était offert durant une de mes classes préférées : l’allemand, avec Frau Almassy.

Enseignante novatrice et engagée, Mme Almassy incorporait à ses cours de nombreuses ressources authentiques en allemand, dont le magazine pour jeunes Jugendscala.

Avec ses articles sur la musique, la gastronomie, la culture et la politique, ce magazine m’a rapidement ouvert la porte sur le monde par-delà le comté de Grey.

J’en possède toujours un numéro, lequel consacre un reportage sur la chanteuse allemande Nena et son succès international 99 Luftballons. Ayant appris par cœur les paroles originales de cette chanson, je me souviens très bien du sentiment de supériorité que je ressentais parce que mes amis devaient se contenter de la version anglaise.

Depuis, le monde s’est considérablement rétréci. La technologie et les médias sociaux nous permettent de communiquer, d’appendre et d’interagir avec les gens – et les organismes – partout dans le monde.

À l’Ordre, bien que notre travail soit axé localement sur la profession enseignante de l’Ontario, nous tissons des liens à l’échelle internationale de bien des manières et à diverses fins.

Nous faisons partie de l’International Forum of Teacher Regulatory Authorities (iftra.org), groupe composé d’organismes de réglementation de la profession enseignante de divers pays. Nous nous rencontrons tous les deux ans pour discuter d’enjeux communs, comme la transparence dans l’intérêt du public, ainsi que la formation et les qualifications en enseignement. Consultez le site web pour découvrir les organismes des pays où la profession enseignante est réglementée.

Nous travaillons aussi avec l’UNESCO pour développer des lignes directrices en matière de normes d’exercice et de déontologie en enseignement à l’intention des pays membres dont la profession n’a pas fixé de normes.

Nous apprenons les uns des autres et utilisons la technologie numérique pour échanger des connaissances sur des pratiques novatrices et émergentes. Par exemple, en novembre dernier, Angela De Palma, EAO, présidente de notre conseil, et moimême avons animé un webinaire pour nos collègues de l’étranger. Il portait sur la Loi protégeant les élèves de l’Ontario et les moyens dont nous disposons pour améliorer nos processus d’enquêtes et d’audiences dans l’intérêt du public.

Parfois, des délégations de l’étranger, comme celles du pays de Galles, de Singapour, de la Corée, de la Chine et d’Oman, viennent nous rendre visite. Intriguées par notre rôle d’autoréglementation, elles veulent en savoir plus sur nos responsabilités, nos exigences en matière de certification, nos normes d’exercice et de déontologie, l’agrément des programmes de formation et de perfectionnement professionnel, et notre processus disciplinaire.

L’apprentissage est réciproque. Durant ces rencontres, c’est l’occasion d’en apprendre sur la profession enseignante ailleurs dans le monde, d’échanger des ressources et de poser des questions. Et, tout comme Jugendscala me comblait de bonheur quand j’étais au secondaire, je suis toujours heureux de recevoir les publications de nos partenaires de l’étranger, comme Teaching Scotland du General Teaching Council for Scotland (gtcs.org.uk).

Cette publication ne contient peut-être pas des paroles de chansons, mais elle offre un apprentissage professionnel de grande valeur!

Signature manuscrite de Michael Salvatori.