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Courrier des lecteurs

Qu’en pensez-vous?

Pour parler profession vous invite à écrire des lettres en réponse aux articles que vous avez lus. Nous nous réservons le droit d’abréger vos textes. Pour être considérée aux fins de publication, une lettre doit comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à revue@oeeo.ca ou à Rédaction, Pour parler profession, 101, rue Bloor Ouest, Toronto (Ontario) M5S 0A1.

Utilisation d’un langage inclusif

Je vous remercie du numéro de septembre de la revue Pour parler profession, que je trouve toujours intéressante et utile. Dans le bilan annuel de la rubrique «En chiffres», on indique que 74 % des membres de l’Ordre sont des femmes, 26 % des hommes et que 3 % s’identifient autrement (X). Je me demande si vous avez consulté des enseignants allosexuels ou non binaires sur le choix des termes employés dans le sondage ou le rapport annuel (les lecteurs voudraient peut-être voir d’autres termes, mais «allosexuel» et «non binaire» sont ceux que j’entends le plus souvent). J’ai récemment eu une conversation instructive avec une personne allosexuelle qui m’a dit que sa bête noire, c’est d’entendre le terme «s’identifier comme». Une personne allosexuelle ne s’identifie pas comme telle, elle est allosexuelle. Je ne crois pas que votre article ait eu comme but de dénigrer les personnes allosexuelles, mais quand vous dites que les autres membres sont des hommes ou des femmes, alors que d’autres «s’identifient autrement», ça peut sembler insultant, comme si on voulait leur faire plaisir plutôt que de les croire ou de les respecter. Si vous n’avez pas consulté d’enseignants allosexuels ou qui emploient d’autres termes, il s’agit là d’une étape importante qui bénéficiera à l’ensemble de la communauté. Je n’ai aucun doute que l’Ordre s’est engagé à être inclusif et j’apprécie la mention dans la rubrique «À l’Ordre» de sa présence à la parade Pride de Toronto.

Kristen Mathies, EAO, enseignante au Rockway Mennonite Collegiate, une école privée de Kitchener (Ontario)

Réponse de la rédaction : Merci d’avoir soulevé cette importante question. Dans le cadre de notre processus de diligence et de vérification des faits, nous avons consulté plusieurs autorités, y compris Egale Canada, un organisme de défense des droits qui fait la promotion de l’égalité des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres et de leur famille, partout au Canada.

Un article qui tombe à pic

Je vous remercie de votre article «La gestion de mon espace scolaire» du dernier numéro (sept. 2018), lequel tombe à pic pour la nouvelle année scolaire. Informatif et facile à lire, il présente de vraies astuces et stratégies pour créer un milieu scolaire sécuritaire, inclusif et stimulant. Des pédagogues des quatre coins de la province ont exprimé leurs points de vue et expliqué comment ils ont réussi à créer un milieu où toutes les voix sont entendues et où les élèves éprouvent un sentiment d’appartenance. On met l’accent sur l’importance de développer des relations positives et de tenir compte des intérêts des élèves. Les astuces, combinées à des situations réelles, sont très utiles aux enseignants novices comme chevronnés. On propose des ressources supplémentaires aux lecteurs qui souhaitent approfondir la question. On en tire nombre de nouveaux trucs du métier. Je recommande fortement à tous les enseignants de lire cet article; ils y trouveront de nouvelles idées et stratégies pour créer une salle de classe et un milieu scolaire positifs et propices à la réussite de tous les élèves.

Gurmeet Gill, EAO, directeur de la Fernforest Public School, à Brampton (Ontario)

Image décevante en couverture

J’ai été déçu de constater que l’image sur la couverture du numéro de septembre – d’une enseignante de l’élémentaire qui écoute attentivement la réponse d’un élève – n’est pas celle d’un vrai membre de l’Ordre, mais c’est plutôt une image d’archives. Peut-être qu’à l’avenir, l’Ordre pourrait envisager d’utiliser – et de rémunérer – de vrais enseignants de l’Ontario à l’œuvre dans leur salle de classe.

Paul Ziemanis, EAO, enseignant de 8e année à la St. Thomas Aquinas Elementary School, à Toronto

Réponse de la rédaction : Nous faisons tout notre possible pour mettre des photographies réelles sur la couverture et éviter d’avoir recours à des images d’archives. Malheureusement, un évènement indépendant de notre volonté combiné à des délais de publication nous ont obligés à adopter cette solution de dernière minute.

L’éducation technologique menacée

J’ai été heureux de voir que, dans la section «Autoréglementation» du numéro de juin, vous ayez relayé les préoccupations d’Indira Naidoo-Harris [l’ancienne ministre de l’Éducation] concernant la pénurie d’enseignants d’éducation technologique. Ces pédagogues sont issus de l’industrie et, pour obtenir l’autorisation d’enseigner, ils doivent souvent quitter leur emploi et donc accuser une perte de revenu. En raison du programme de formation à l’enseignement de deux ans, il y aura beaucoup moins d’enseignants d’éducation technologique prêts à faire ce sacrifice. Je crains pour leur avenir et j’espère que le Ministère trouvera des solutions pour garder un bassin suffisant d’enseignants d’éducation technologique qualifiés pour nos élèves.

Nathan Shrubsole, EAO, suppléant d’éducation technologique de la 9e à la 12e année pour les conseils scolaires York Public et York Catholic

Vous aimez notre nouveau look?

Nous sommes ravis de vous présenter la nouvelle édition numérique redessinée de Pour parler profession, plus conviviale et plus facile à lire, tant sur les téléphones mobiles que sur les tablettes et les ordinateurs de bureau. N’hésitez pas à nous envoyer un courriel à revue@oeeo.ca pour nous faire part de vos commentaires!