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Mot de la présidente

Du changement à l’horizon

Comprenez l’incidence du projet de loi 48 sur votre profession.

De Nicole van Woudenberg, EAO
@Nicole_OCTOEEO
Photo: Matthew Plexman

Photo de la présidente de l'Ordre Nicole van Woudenberg, souriante.

Le changement est inévitable, et les organismes de réglementation n’y échappent pas. Réglementer dans l’intérêt du public est une constante, c’est pourquoi le conseil vient de cerner de nouvelles priorités stratégiques qui sont à la fois actuelles et conformes à son mandat. Il s’agit notamment de renforcer la transparence et la responsabilisation, de gérer les risques de façon plus stratégique et d’améliorer l’engagement des intervenants.

En octobre dernier, le projet de loi 48 intitulé Loi de 2018 pour des écoles sûres et axées sur le soutien a été déposé à l’assemblée législative. Il clarifie la définition de mauvais traitement d’ordre sexuel en tant que faute professionnelle et précise qu’il ne s’agit pas d’attouchements, de remarques ou de comportements nécessaires dans le cadre des responsabilités du personnel enseignant. De plus, l’Ordre devra financer des séances de thérapie ou de counseling pour les victimes de mauvais traitements d’ordre sexuel infligés par ses membres. En attendant la mise en œuvre de ce programme, nous avons proposé d’utiliser les réserves pour en financer les coûts.

Le projet de loi 48 comprend deux autres modifications. L’une est l’obligation pour les nouveaux enseignants de posséder certaines compétences en mathématiques avant d’entrer dans la profession. L’autre touche la structure de gouvernance des comités et du conseil de l’Ordre. En mars dernier, et sur la recommandation du comité de gouvernance, nous avons demandé qu’une tierce partie examine notre régie. Je vous invite à lire l’article à la page 26 pour en savoir plus sur les recommandations qui émanent du rapport (vous le trouverez à oct-oeeo.ca/gouvernance) et qui permettront au conseil d’améliorer l’efficience et l’efficacité de ses pratiques de gouvernance.

À sa réunion de novembre, le conseil a demandé au registraire et à moi-même de communiquer avec le ministère de l’Éducation pour donner suite aux changements susmentionnés. Il est important que les enseignantes et enseignants agréés de l’Ontario soient tous au courant du contenu du projet de loi 48 et qu’ils sachent comment les changements à l’autoréglementation proposés pourraient avoir des répercussions sur leur profession.

Signature manuscrite de Nicole van Woudenberg.