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Mot du registraire

Le pourquoi d’abord

Définir la raison de notre travail permet de bâtir des relations positives.

De Michael Salvatori, EAO
@Michael_OCTOEEO
Photo : Matthew Plexman

Photo du chef de la direction et registraire Michael Salvatori, souriant.

Quel est le privilège de l’autoréglementation? Pourquoi est-il si capital de sensibiliser le public? Les réponses à ces questions dépendent de notre expérience, du rôle que nous jouons et des occasions d’apprendre qui s’offrent à nous.

Mon premier contact avec le concept de l’autoréglementation a eu lieu en allant vider la boîte aux lettres familiale, dans le comté rural de Grey. L’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario avait envoyé une lettre à ma mère, une infirmière. À l’époque, je n’avais aucun intérêt à discuter des bulletins de l’Ordre ou des recommandations professionnelles pendant le souper. Les temps ont bien changé.

Pour règlementer une profession dans l’intérêt du public, il faut sensibiliser et responsabiliser les membres et la communauté, et gagner leur appui. Il y a quelques années, nous avions lancé une grande initiative visant à expliquer notre rôle et nos responsabilités. Le succès de cette initiative s’est révélé dans nos sondages et groupes de discussion. Il reste encore beaucoup à faire.

Dans Trouver son pourquoi, Simon Sinek encourage ses lecteurs à expliquer non pas ce qu’ils font, mais les raisons de le faire. Ainsi, je cherche moi-même désormais à inspirer la confiance, à favoriser le bien-être des élèves et à mériter la confiance du public, plutôt qu’à fixer des normes, certifier les enseignants, agréer des programmes et mener des enquêtes.

La confiance, une de nos normes de déontologie, est une pierre d’assise de la confiance du public dans l’enseignement. Nous maintenons cette confiance en exerçant nos responsabilités réglementaires, mais il y a fort à parier qu’elle est davantage le reflet de nos efforts visant à communiquer la raison d’être des normes et des exigences élevées en matière de certification.

La prochaine fois qu’on vous demandera pourquoi vous avez choisi cette profession, vous voudrez peut-être répondre «Parce que je voulais contribuer au bien-être des élèves», ou encore «Pour aider les jeunes à trouver leur place dans la société». En mettant l’accent sur le pourquoi, on tisse une relation de confiance et on démontre notre respect envers les élèves, les parents et la communauté.

J’ai choisi cette profession et je saute sur toutes les occasions d’expliquer pourquoi, surtout si cela peut susciter un dialogue constructif sur les bienfaits de l’enseignement. Je vous encourage à faire de même.

Signature manuscrite de Michael Salvatori.