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Lu, vu, entendu

Des ressources pour vous et votre classe.

Pour des ressources en anglais, rendez-vous à Professionally Speaking. Vous pouvez emprunter la plupart des ouvrages en question à la bibliothèque Margaret-Wilson, à l’exception de certaines trousses de classe. Composez le 416-961-8800 (sans frais en Ontario : 1-888-534-2222), poste 689, ou envoyez un courriel à biblio@oeeo.ca pour réserver votre exemplaire.

Les prix 2018!

Encore une fois cette année, de nombreux auteurs se sont démarqués. Le chemin de la montagne de Marianne Dubuc a remporté trois prix importants : le prix TD de la littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse; le prix Harry Black de l’album jeunesse; ainsi que le prix du Gouverneur général, dans la catégorie littérature jeunesse, livres illustrés. C’est une lecture à ne pas manquer!

Mario Brassard a reçu le prix du Gouverneur général en littérature jeunesse pour son livre Ferdinand F., 81 ans, chenille. On se souviendra qu’en 2011, il avait été finaliste pour un prix du Gouverneur général avec La saison des pluies et, en 2016, avec Quand hurle la nuit.

Parmi les prix ontariens, l’Association des bibliothèques de l’Ontario a décerné le prix Tamarac (roman ou documentaire), dont le jury est composé d’élèves de la 4e à la 6e année; le prix Tamarac Express, octroyé par des élèves en immersion française de la 4e à la 6e année; et le prix Peuplier, remis par des élèves du jardin d’enfants à la 2e année.

Le prix Émergence AAOF de littérature jeunesse est décerné, quant à lui, par l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français et le Prix littéraire Le Droit, dans la catégorie jeunesse, est octroyé par le quotidien et reconnaît les auteurs de la région d’Ottawa-Gatineau.

Enfin, vous reconnaîtrez peut-être le nom d’Hélène Koscielniak, ancienne membre de l’Ordre qui a pris sa retraite après une carrière de 34 ans en tant qu’enseignante, conseillère pédagogique et directrice d’école. En 2018, la résidente de Kapuskasing reçoit non seulement le Prix littéraire des enseignants de français AQPF-ANEL, mais aussi le Prix de littérature éclairée du Nord, et ce, pour la cinquième fois.

Bonne lecture à vos élèves et à vous.

Rochelle Pomerance, responsable de cette rubrique

Image de la couverture du livre «Le chemin de la montagne». La couverture est l'illustration d'un ours et d'un chat assis au sommet d'une montagne.

Le chemin de la montagne

Écrit et illustré par marianne dubuc

Tous les dimanches, Madame Blaireau gravit la montagne jusqu’au sommet. Sur le chemin, elle récolte des trésors, salue ceux qui la croisent et vient en aide aux personnes dans le besoin. Généreuse, elle fait part de ses découvertes et transmet ses connaissances sur les plantes et les animaux et sur la vie en général au petit chaton Lulu qu’elle prend sous son aile un matin.

Elle apprend au chaton à faire des choix judicieux en écoutant son cœur et lui enseigne différentes notions, dont le courage, le partage, la patience, la persévérance et l’endurance. Elle chante pour l’encourager quand il est fatigué, tout en modelant les qualités de partage et d’empathie. Elle lui apprend que tout est possible. Fort de ses connaissances, Lulu a l’occasion de rendre la pareille à Madame Blaireau et même d’aider un nouvel ami.

Ce livre a indubitablement sa place en classe. Aux élèves de 5 à 6 ans, il peut servir de point départ en sciences, en littératie (sons) et pour l’enseignement du développement social (amitié, empathie, partage et écoute).

Critique de Lucienne Béatrice Koua Dubé, EAO, enseignante à l’école élémentaire Laure-Rièse, Conseil scolaire Viamonde, à Toronto

Le chemin de la montagne; Éditions Album inc.; Montréal; 2019; ISBN 978-2-9817547- 4-5; 72 p.; 21,95 $; Dimedia; 514-336-3941; dimedia.com/

Image de la couverture du livre «YouTubeurs 1, clique sur j'aime». Sur la couverture se trouve la silhouette d'un garçon portant une casquette et regardant son téléphone cellulaire, sur fond rouge. Des émojis de coeurs, de pouces levés et d'un visage souriant sont devant lui.

Youtubeurs 1 – Clique sur j’aime

d'Oliver Simard

Ce roman s’adresse principalement aux élèves de 8e et de 9e année. Cela dit, son potentiel pédagogique est énorme! Ce livre parlera à la majorité des élèves de cet âge qui, de nos jours, entretiennent une relation certaine avec les médias sociaux : ils reconnaîtront les éléments graphiques des chapitres, y compris le logo de YouTube et les échanges de textos.

L’histoire est simple : le jeune Henri veut être populaire. Pour y arriver, il décide de créer une chaîne de vidéos YouTube avec son ami Tam. Au fil du travail des deux amis, les lecteurs découvriront certaines qualités humaines, comme l’amitié, l’entraide et l’amour, mais aussi le défaut de vanité. On traite ici d’intimidation sans sombrer dans le drame : le personnage principal se relève rapidement et avec brio! Il apprend aussi à être authentique et finit par tendre la main à un ami à qui il avait tourné le dos. C’est une belle leçon de vie.

Le roman Un clic de trop de Rhéa Dufresne, dont on a parlé dans le numéro de décembre 2016, se marierait bien avec Youtubeurs 1. Bref, essayez-le! Vos élèves ne ressortiront de cette lecture que mieux outillés!

Critique de Mélany Bouchard, EAO, enseignante de français au collège catholique Mer Bleue, Conseil des écoles catholiques du Centre-Est, à Ottawa.

Youtubeurs 1 – Clique sur j’aime; Les Éditions de la Bagnole; Montréal; 2017; ISBN 978-2-8971-4241-4; 248 p. 16,95 $; 514 849-5259; info@leseditionsdelabagnole.com leseditionsdelabagnole.com

Image de la couverture du livre «Le champ maudit». La couverture est une illustration en noir et blanc d'un chien perdu au milieu d'un champ de maïs. Des yeux l'observent.

Le champ maudit

De François Gravel, illustré par Cathon

Et pourquoi pas un roman d’horreur? À la poursuite d’un lapin, Olivier s’enfonce dans un immense champ de maïs, malgré l’interdiction de son oncle cultivateur. Tout au long de sa marche, il rencontrera d’autres bestioles beaucoup moins mignonnes, aux yeux rouges sang et aux incisives pointues. C’est aussi perdu dans ce grand espace qu’il fera la rencontre du terrible Jack aux vilaines dents noires et dont les cheveux poussent à travers le chapeau de paille. Armé d’une carabine, le vieil homme tentera d’attirer Olivier dans sa hutte. L’auteur raconte à ses lecteurs un souvenir de vacances d’été rempli de frissons.

Tous les éléments sont ici réunis pour transmettre une bonne petite frousse. Les quelque 60 pages sont faciles à lire et divisées en courts chapitres. Le récit est aussi judicieusement illustré en noir et blanc pour ajouter un brin de terreur.

Bien que ce suspense puisse convenir aux élèves du primaire, il n’est pas recommandé aux moins de 10 ans, à moins de vouloir leur faire passer (ainsi qu’à leurs parents) des nuits blanches. Le coin lecture de votre salle de classe ou de la bibliothèque sera certes bien achalandé avec un roman de la sorte, mais avertissez les plus peureux à l’avance!

Critique de Chantal Leclerc, EAO, directrice d’école maintenant à la retraite, région de l’Outaouais.

Le champ maudit; La courte échelle; Montréal; 2016; ISBN 978-2-89695-983-9; 72 p.; 11,95 $; 514-312-6950; info@courteechelle.com; groupecourteechelle.com

Image de la couverture du livre «Tarzanette et le roi du petit déjeuner». La couverture est l'illustration d'une poule sur fond vert pâle.

Tarzanette et le roi du petit déjeuner

De Pierrette Dubé, illustrations de Marie-Ève Tremblay

Un gros monsieur très bien mis, connu pour être le propriétaire de la chaîne de restaurants le Roi du petit déjeuner, se présente à la ferme. Quelques minutes plus tard, il remet au fermier et à la fermière une liasse de billets de banque en leur disant qu’il veut des œufs, beaucoup d’œufs afin de préparer, dans ses restaurants, des omelettes, des œufs à la coque, des œufs frits, bref, des œufs sous toutes leurs formes.

Tarzanette, une poulette connue pour défendre ses amis les poules, a tout entendu. Elle ne peut pas croire que tout le poulailler va être mis en cage pour pondre au profit de ce Jacquot Phaneuf!

Il lui faut un plan d’attaque, et vite, car dès le lendemain commence la construction d’un immense poulailler.

Tarzanette va voir ses amies souffrir en cage et privées de leur liberté. Va-t-elle réussir à les sauver ?

Ce livre pourrait servir à amorcer une discussion ou une recherche sur la surexploitation. Les jeunes lecteurs en riront, mais ils comprendront aussi très vite le côté sombre de la surexploitation. Les élèves de la 1re à la 3e année auront la chance de vous surprendre avec des solutions bien pensées sur ce sujet.

Critique de Monique Sack, EAO, directrice adjointe pour l’Ottawa-Carleton District School Board.

Tarzanette et le roi du petit déjeuner; Éditions Les 400 Coups, Montréal; 2016; ISBN 978-2-89540-680-8; 32 p.; 17,95 $; Dimedia; 514-336-3941; dimedia.com

Image de la couverture du livre «Gladiateurs virtuels». La couverture est un casque de gladiateur jaune doré sur fond noir.

Gladiateurs virtuels

De Paul Roux

Connaissez-vous des adolescents qui n’ont jamais essayé de jouer à des jeux vidéo? Pas moi!

Marcus est un adolescent comme les autres, sauf qu’il est de nature discrète et craintive et qu’il n’a jamais été très aventureux. N’ayant pas beaucoup d’amis, il passe son temps à lire dans son coin. Il aide ses parents et préfère le calme de sa maison. Mais le jeu vidéo Spartacus2908 transforme tout! Son nouvel univers virtuel s’appellera désormais Altius.

Les premiers défis sont amusants, même faciles à réaliser. Mais les suivants sont de plus en plus intenses et, surtout, personnalisés. Comment est-ce possible?

«Comment mes adversaires connaissent-ils le nom de ma voisine et du restaurant du coin?», se demande Marcus. Il sait bien que tout cela ne peut pas durer éternellement et qu’il y a de forts risques que cela tourne mal, mais que faire? On se demande jusqu’où il ira pour décrocher le gros lot de 10 000 $.

Paul Roux nous présente un roman intriguant et réaliste. Les lecteurs exploreront, à travers Marcus, un univers où le virtuel et le réel se confondent. Ce livre très bien illustré est surtout recommandé aux 10 ans et plus en français cadre et en immersion.

Critique d’Elsa Reka, EAO, enseignante de français cadre à la St Mark Catholic Elementary School de Beamsville, Niagara Catholic District School Board.

Gladiateurs virtuels; Bayard Canada; Montréal; 2017; ISBN: 978-2-8977-0104-8; 144 p.; 17,95 $; sac@bayardcanada.com; https://www.bayardlivres.ca/

Image de la couverture du livre «À l'aube du destin de Florence». La couverture est une illustration de Florence, en gros plan. Sous son visage se trouve une illustration de casiers et d'élèves regardant l'ombre d'une autre élève.

À l’aube du destin de Florence

De Karine Perron

Ce livre est la première publication de Karine Perron, une technicienne en travail social qui veut transmettre l’espoir, la persévérance et l’importance de croire en ses rêves.

Florence, âgée de 15 ans, craint de vivre seule sa rentrée scolaire. Sa voisine et meilleure amie Marianne a déménagé en Floride au cours de l’été, et les premiers jours de septembre sont angoissants sans elle. Bientôt, Florence se trouve coincée entre l’arbre et l’écorce : d’une part, elle se lie d’amitié avec Mélanie, une élève solitaire avec qui personne ne veut être vu, et d’autre part, avec la très populaire Amélie, avec qui il faut absolument être vu. Il y a aussi le bel Antoine qui s’installe dans le quartier avec sa famille et dont le comportement est étrange. Au fil des les liens qui se tissent, Florence doit démêler ses sentiments. Elle aurait aimé pouvoir se confier à Marianne, mais celle-ci semble avoir tiré un trait sur leur amitié.

Bien que l’intrigue générale et les thèmes de ce roman ressemblent à ce que proposent de nombreux autres livres jeunesse, la fin, quant à elle, est surprenante, tout comme les évènements qui se déroulent pour y arriver.

Une lecture qui convient parfaitement aux élèves de la 9e et de la 10e année de la filière appliquée.

Critique de Dominique Roy, EAO, enseignante au Centre d’éducation des adultes de New Liskeard, Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières.

À l’aube du destin de Florence;; Les Éditions L’Interligne; Ottawa; 2016; ISBN 978-2- 89699-527-1; 168 p.; 13,95 $; 613-748-0850; communication.interligne@gmail.com; interligne.ca

Image de la couverture du livre «On ne sait jamais à quoi s'attendre». Sur la couverture se trouve une femme, les yeux bandés, sur fond vert. Devant elle se trouve une ampoule allumée.

On n’sait jamais à quoi s’attendre

d’Hélène Koscielniak

Lisez la critique de ce livre dans le numéro de juin 2018 (page 42). Vous la trouverez sur notre site à oeeo.ca → Pour parler profession → Archives.

Image de la couverture du livre «Ferdinand F., 81 ans, chenille». La couverture est l'illustration d'un vieil homme debout, le regard droit devant. Son ombre sur le mur est celle d'un papillon.

Ferdinand F., 81 ans, chenille

De Mario Brassard

Lisez la critique de ce livre dans le numéro de septembre 2018 (page 39). Vous la trouverez sur notre site à oeeo.ca → Pour parler profession → Archives.