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Mot de la présidente

Le privilège de l’autoréglementation

L’art et la manière d’orienter la profession vers la bonne voie

De Nicole van Woudenberg, EAO
@Nicole_OCTOEEO

Photo de Nicole van Woudenberg, enseignante agréée de l’Ontario et présidente du conseil de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.

L ’un de mes endroits préférés sur terre est le lac Louise, en Alberta. Si vous l’avez déjà visité, vous partagez peut-être mon admiration pour les montagnes majestueuses, la faune errante et la pureté de la nature. Je trouve que cela calme l’esprit et permet de mieux réfléchir. En tant qu’enseignants, nous recherchons des espaces de réflexion pour nous-mêmes et nos élèves. Notre objectif est de fournir un milieu d’apprentissage optimal, propice à l’épanouissement des élèves.

Parce que nous ancrons nos pratiques dans nos normes d’exercice et de déontologie (empathie, respect, confiance et intégrité), nous sommes un exemple vivant de ce que signifie être des enseignantes et enseignants agréés de l’Ontario. Il n’est donc pas surprenant que la profession enseignante en Ontario est autorisée à se réglementer. L’autoréglementation professionnelle est un privilège en ce sens qu’elle reconnaît tant les compétences spécialisées, les connaissances et l’expérience que possèdent les enseignantes et enseignants agréés de l’Ontario que la maturité de la profession pour déterminer et respecter les normes d’exercice et de déontologie.

À l’heure actuelle, 23 membres de la profession enseignante siègent au conseil de l’Ordre et à ses comités. Grâce aux recommandations que le conseil a adoptées à sa dernière réunion en mars (voir la section «Autoréglementation») et aux modifications législatives et réglementaires en cours, un plus grand nombre d’entre vous aura l’occasion de mettre son expertise au service de la profession pour en établir l’orientation.

Au fil des changements, tenez-vous au courant du travail du conseil en visitant notre site web oeeo.ca, en lisant notre bulletin mensuel Des nouvelles de l’Ordre et en consultant la section «Autoréglementation» de Pour parler profession.

S’il vous arrive d’être dans un espace calme et propice à la réflexion, je vous encourage à réfléchir à la façon dont vous aimeriez contribuer à l’autoréglementation professionnelle. Le fait de servir l’intérêt du public en siégeant au conseil et à des comités renforce l’idée que les membres de notre profession sont capables de se gouverner eux-mêmes.

Signature de Nicole van Woudenberg