On ne peut pas prendre soin des élèves si on ne prend pas soin de soi. Tel était le thème d’une séance tenue en mars 2019 et organisée dans le cadre de l’atelier de leadeurship éthique de l’Ordre. L’évènement a mis en vedette une nouvelle QA visant à favoriser des cultures de bienêtre au sein de la pratique professionnelle et à mettre l’accent sur un enjeu critique pour les pédagogues.
PHOTO : MATTHEW PLEXMAN
David Parmer, EAO, enseignant de STIM au Norman Bethune College, à Toronto (Ontario), définit le bienêtre comme la capacité de gérer les pressions de l’emploi sur le plan mental, physique et affectif.
«À mesure qu’ils progressent dans leur carrière, les pédagogues doivent tenir compte de la lassitude inévitable qui vient avec le rôle de l’adulte bienveillant présent dans la pièce, dit-il. Chaque personne possède ses propres façons de faire pour retrouver son énergie de manière positive. Découvrir d’autres façons d’améliorer son bienêtre peut seulement [améliorer] sa propre satisfaction à l’égard de la vie, ce qui aura un effet positif dans nos salles de classe.»
On a demandé à M. Parmer de préparer une ressource ou une activité afin de la présenter à l’atelier; il a écrit un poème de style slam. «Les vers tentaient de saisir les multiples facettes de la gestion du stress pour un pédagogue», explique-t-il.
Xiomara Pena, EAO, actuellement en congé du York Catholic District School Board, dit avoir connu l’épuisement professionnel. La séance était l’occasion d’apprendre et d’entendre les histoires des autres. Mme Pena était heureuse de constater que l’Ordre met l’accent sur la santé mentale, étant donné que le problème touche fortement tant les enseignants que les élèves. «Il est important de faire la lumière sur un enjeu qui a une incidence sur tout ce qui a trait à l’éducation», soutient Mme Pena.