Haviah Mighty, gagnante du prix de musique Polaris, explique comment son amour de la lecture l’a menée au rap.
De Laura Bickle
Photo : Yung Yemi
Entêtée. Désireuse d’apprendre. Facilement distraite.
Plus attentive, mais toujours distraite. Découvre ma créativité.
L’anglais au début, l’art dramatique plus tard. Je n’avais pas l’impression d’être à l’école pendant ce cours-là.
L’anglais à la fin du secondaire. Shakespeare et moi, ça faisait deux! Les maths étaient difficiles. J’étais convaincue que je devais suivre le niveau avancé.
Les premiers disques de 50 Cent. Get Rich or Die Tryin’ a été le premier album dont je connaissais toutes les paroles. Et Lauryn Hill et Toni Braxton.
Misery de Stephen King; son style d’écriture m’intriguait. J’aimais aussi les Harry Potter et la série des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.
Ma famille. Ma mère et mon père sont une grande source d’appui. Ma carrière musicale les remplit de plaisir. Ils viennent à tous mes spectacles et paient leur entrée.
Du sport. J’étais parfois en retenue durant la recréation parce que j’étais facilement distraite. En 11e et en 12e année, j’aimais lire pendant la pause du midi. Une fois, quelqu’un m’a appelée et j’ai eu de la peine de savoir que cette personne était en train de manquer le très bon livre que j’étais en train de lire.
L’autobiographie de Malcolm X. La lecture enrichit l’écriture. J’aime trouver de nouvelles munitions pour entamer des conversations et ainsi générer des idées à communiquer au reste du monde.
Je voulais devenir écrivaine. J’écrivais beaucoup, des histoires et des chansons. Je m’inventais des projets et j’écrivais des rubriques. Au secondaire, je voulais devenir avocate, mais les frais de scolarité me semblaient bien trop élevés.
La pizza. Je n’en avais pas souvent, alors, quand je pouvais en manger, c’était du luxe.