En vue de fournir une tribune libre à un large éventail de points de vue, Pour parler profession vous invite à écrire des lettres à revue@oeeo.ca en réponse aux articles que vous avez lus. Une lettre doit comporter le numéro de téléphone et de membre de son auteur. Les opinions exprimées ici sont celles de leurs auteurs et non celles de l’Ordre. Nous nous réservons le droit d’abréger les lettres en raison de contraintes d’espace et par souci de clarté.
Selon le recensement de 2016 de Statistique Canada, 29 pour cent des Ontariens disaient appartenir à une minorité visible. Dans l’article «Enseigner au fil des décennies» de mars dernier, aucun groupe minoritaire visible n’est représenté, ni aucun enseignant d’une ville de plus de 120 000 habitants. Comment peut-on ignorer les plus grandes villes de la province et un tiers de notre population, et prétendre discuter de l’évolution de la profession? Le manque de représentation est décourageant et dresse un tableau trompeur. Bien que l’enseignement ait beaucoup évolué, de nombreux points de vue, eux, demeurent malheureusement unilatéraux.
Bhumika Munroe, EAO, enseignante de 7e-8e année à la Whaley’s Corners Public School du Peel District School Board
Réponse de la rédaction : Pour parler profession s’engage à promouvoir et à refléter la diversité de la province en matière d’éducation par son contenu, ses images et son langage. Nous faisons tout notre possible pour que chaque numéro, dans son ensemble, soit inclusif. Bien que cet article ait dressé le profil d’enseignantes et d’enseignants de régions et d’âges différents, dans des conseils scolaires anglophones et francophones ainsi que dans des écoles catholiques et laïques, reconnaissons que nous avons manqué d’inclure la diversité culturelle de l’Ontario. À l’avenir, nous nous attarderons davantage aux critères de représentation.