Humoriste, acteur, gourmet et pilier de la CBC Radio, Ali Hassan nous explique pourquoi le vandalisme ne paie pas.
De Laura Bickle
Photo : Randall Ross
Agité, heureux, bien coiffé.
Rockeur, fêtard, bien coiffé.
En 10e année, notre enseignant d’anglais nous a dit : «Je suppose que vous ne connaissez pas les œuvres de Samuel Taylor Coleridge?» Il ne savait pas qu’Iron Maiden avait une chanson intitulée The Rime of The Ancient Mariner.J’ai dit : «Water, water everywhere/Nor any drop to drink». Il est resté bouche bée.
J’adore Les aventures de Tom Sawyer, Miss Saigon, Macbeth et Les Misérables, des pièces que j’ai vues ou dans lesquelles j’ai joué. Je me suis éventuellement plongé dans la lecture des œuvres de la collection de mon père, Mort d’un commis voyageur, Qui a peur de Virginia Woolf?, En attendant Godot et Un tramway nommé Désir, que j’ai gardées après son décès.
Pour Canada Reads, j’ai lu Small Game Hunting at the Local Coward Gun Club, From the Ashes, Son of a Trickster, We Have Always Been Here et Radicalized, d’excellentes lectures pour différentes raisons. God de Reza Aslan, Scarborough de Catherine Hernandez et Reproduction d’Ian Williams, lauréat du prix Giller, sont actuellement sur ma table de chevet.
Dans le cours de musique de 11e année, j’ai peint le logo de Van Halen sur un lutrin avec du correcteur liquide. Ma punition : ramasser les poubelles pendant un mois le midi. Cet incident m’a valu une faible note en musique et m’a rendu inadmissible au tableau d’honneur. J’ai tout gâché en faisait quelque chose d’idiot.
À rester concentré, à ne pas rêvasser.
Après l’école, je rentrais chez moi en courant pour déposer mon sac et ressortais tout de suite, mais ma mère exigeait que je termine d’abord mes devoirs. Encore aujourd’hui, je dois me forcer à travailler en premier avant de m’amuser. Parfois, je me dis : «Je vais d’abord manger quelques morceaux de lasagne et ensuite, je serai vraiment motivé à continuer d’écrire.» Ça ne fonctionne jamais ainsi.