Cette section fournit des mises à jour sur les exigences à remplir pour recevoir l’autorisation d’enseigner et obtenir certaines qualifications, et présente les décisions du conseil ainsi que les rapports des divers comités du conseil, dont des rapports sur l’agrément et sur les affaires disciplinaires.
Le gouvernement provincial a adopté une loi qui vise à modifier la Loi sur l’Ordre afin de protéger encore plus les élèves et de moderniser le fonctionnement de l’Ordre.
Les modifications législatives renforcent les mesures existantes visant à protéger la sécurité et le bienêtre des élèves. Parmi les éléments clés, notons :
La législation fait aussi évoluer la structure de gouvernance de l’Ordre afin d’en optimiser le fonctionnement. Le conseil comptera moins de membres, ce qui lui confèrera une plus grande souplesse. Les comités seront formés de personnes qui ne siègent pas au conseil, ce qui permettra dans l’ensemble à un plus grand nombre de personnes de contribuer au travail de l’Ordre. Des personnes dont le nom figurera sur une liste de membres suppléants travailleront aussi avec des membres de comité et siègeront à des sous-comités dans le cas de comités règlementaires et prévus par la loi. L’Ordre sera ainsi en mesure d’assurer la diversité et une meilleure représentativité dans toutes ses activités. Parmi les modifications législatives apportées à la gouvernance, notons :
Afin de mener à bien ces changements, Paul Boniferro a été nommé au poste de superviseur de la transition. Entretemps, pour que l’Ordre poursuive son travail, un groupe de panélistes suppléants admissibles et qualifiés sera formé immédiatement pour siéger aux comités d’enquête, de discipline, d’aptitude professionnelle, d’appel des inscriptions, d’agrément, et d’appel de l’agrément. Le recrutement de membres pour le conseil et ses comités commencera plus tard cette année.
PHOTO : ORDRE DES ENSEIGNANTES ET DES ENSEIGNANTS DE L’ONTARIO; iSTOCK
À l’occasion de la réunion du conseil du 3 décembre 2020, le ministre de l’Éducation de l’Ontario, Stephen Lecce, a félicité l’Ordre pour son engagement à l’égard de la protection des élèves et sa volonté de se moderniser.
M. Lecce, qui était accompagné de son adjoint parlementaire Sam Oosterhoff, député provincial, a souligné le travail que nous avons accompli en vue de favoriser l’adoption de changements qui aideront à mieux protéger les élèves, grâce au projet de loi 229, Loi de 2020 sur la protection, le soutien et la relance face à la COVID-19 (mesures budgétaires).
Cette loi, adoptée le 16 décembre, entérine bon nombre des recommandations que notre conseil a formulées au cours des dernières années. Elle prévoit notamment les réformes suivantes :
«Un Ordre fort et modernisé pourrait faire de la réussite et de la sécurité des élèves une priorité, et le public continuera ainsi d’avoir confiance en sa capacité de renforcer l’enseignement déjà de grande qualité et les normes de conduite élevées, a indiqué M. Lecce. Ces changements visent à créer des milieux scolaires sécuritaires où les élèves seront protégés, et à faire en sorte que le public accorde sa confiance au système scolaire financé par les fonds publics de la province, ainsi qu’aux enseignantes et enseignants agréés de l’Ontario.»
Le ministre a aussi fait le point sur les moifications règlementaires qui protègent les élèves, adoptées en vertu de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, et sur les modifications qui mettent en valeur l’expérience professionnelle en classe en reconnaissant les qualifications technologiques.
«Ces modifications favoriseront la sécurité des élèves, car ils pourront compter sur des enseignants agréés compétents et hautement qualifiés», a-t-il ajouté.
M. Lecce a également applaudi les efforts de l’Ordre, qu’il a décrit comme un «partenaire clé doté d’un mandat important», en vue de moderniser sa structure de gouvernance. En vertu des modifications prévues dans la loi nouvellement adoptée, le conseil de l’Ordre, qui se composait de 37 membres dont certains étaient élus, se composera dorénavant de 18 personnes sélectionnées en fonction de leurs compétences. Neuf personnes proviendront du public et neuf seront sélectionnées parmi les membres de la profession.
Le ministre estime que ces modifications favoriseront la diversité au sein du conseil tout en tenant compte des connaissances, des compétences et du savoir-faire des membres de l’Ordre.
«Ces changements accroitront la capacité de règlementer efficacement la profession dans l’intérêt des élèves qui nous sont confiés.»
PHOTOS : FOURNIES PAR KAI BUTTERFIELD, MELENA HOPE ET DAMON O’SHEA
Par son programme de bourses, l’Ordre reconnait et soutient l’excellence dans la formation à l’enseignement. Chaque année, nous versons trois bourses pour aider des étudiantes et étudiants en enseignement.
Kai Butterfield, étudiante du programme consécutif de formation à l’enseignement de l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario (IEPO) de l’Université de Toronto.
Kai Butterfield est connue pour sa pensée critique et perspicace. On la décrit comme une personne aimable et attentionnée, farouchement déterminée à lutter pour le changement social et pour un avenir où les écoles et les classes sont plus équitables, sures et justes.
Au cours de son programme de baccalauréat à l’Université de Waterloo, où elle a étudié, entre autres, la paix et les conflits, elle a été (et est toujours) assistante de recherche pour le projet d’histoires orales numériques pour la réconciliation. Cet intéressant projet vise à réparer le préjudice historique qui s’est produit à la Nova Scotia Home for Colored Children (foyer pour enfants noirs de la Nouvelle-Écosse, où les enfants ont été victimes de racisme et de maltraitance) au moyen de la réalité virtuelle, d’histoires orales et d’une unité du programme-cadre d’histoire canadienne de 11e année.
Passionnée par l’éducation concernant le racisme et la décolonisation, elle a été animatrice pour The Ripple Effect Education, un programme qui propose des ateliers visant à donner aux jeunes les outils nécessaires pour résoudre les conflits de manière positive. Ce rôle lui a permis d’enseigner à des élèves la résolution de conflits, la justice sociale et le rétablissement de la paix.
Avec ses pairs, Kai Butterfield a mobilisé ses camarades de classe pour la manifestation Waterloo Walkout for Mental Health à la suite du suicide d’un étudiant de l’Université. Cet évènement a permis de prendre conscience du manque de soutien en santé mentale sur le campus et a nommé les moyens par lesquels la compétitivité, l’isolement et la marginalisation menacent le bienêtre des étudiants.
Ces dernières années, elle a également participé à de nombreuses conférences sur des sujets comme les programmes de justice réparatrice pour les jeunes Noirs, la race et le genre dans les approches univesitaires et artistiques de l’éducation.
Elle attribue à son enseignant du secondaire Ryan Miller, EAO, le mérite d’avoir suscité chez elle le plaisir d’enseigner. «En nous acceptant, il nous a offert l’espace nécessaire pour être des enfants, une expérience rare au milieu du racisme dans notre ville à prédominance blanche.»
Elle a reçu de nombreuses récompenses, dont l’Anne Millar Graduate Student Fellowship en 2019 et 2020 (bourse Anne-Millar pour les étudiants diplômés) de l’IEPO ainsi que des prix décernés par la Black Business and Professional Association et par le Congress of Black Women of the Waterloo Region.
Melena Hope, étudiante du programme consécutif de formation à l’enseignement de l’Université Lakehead.
Melena Hope est réputée pour être une personne amicale, attentionnée et généreuse. Cette leadeure organisée et créative est connue pour sa douceur et son approche empathique de la vie.
Elle a fait ses premières armes en tant que maitre de conférence de collège et d’université, puis comme chef de l’histoire de l’art dans un collège à Londres, en Angleterre, ce qui n’est pas surprenant, étant donné ses solides antécédents universitaires. Elle détient un baccalauréat spécialisé en beaux-arts ainsi qu’une maitrise et un doctorat en histoire de l’art, en plus d’avoir reçu une bourse postdoctorale de deux ans.
C’est l’arrivée inattendue de deux paires de jumeaux qui lui a fait envisager un changement de carrière et un retour au Canada.
Elle a travaillé auprès des enfants au MacLaren Art Centre de Barrie comme assistante de studio et a donné des cours d’art pour les enfants au magasin d’art Curry’s. Elle donne également des cours d’art privés aux enfants et travaille en tant que suppléante pour le Simcoe Muskoka Catholic District School Board.
Membre active du comité de parents, elle a pris part à plusieurs projets de bénévolat. Elle a entre autres participé à la création d’une peinture murale de grande envergure dans une école locale et à l’organisation d’une vente annuelle de bibelots, laquelle a permis l’année dernière de récolter plus de 900 $ afin de financer de prochaines initiatives scolaires qui aideront les élèves.
Une direction d’école la décrit comme étant une personne qui sait s’occuper de chaque élève, quel que soit son âge, et qui comprend très bien la gestion de classe sous tous ses angles. Melena Hope est connue pour sa grande capacité d’adaptation et pour sa facilité à passer d’une tâche à une autre avec fluidité, une qualité qui, nous le savons tous, est très utile dans la profession.
Elle garde de bons souvenirs des enseignants avec qui elle a travaillé pendant son stage. «Ils m’ont tous inspirée par leur dévouement, leur pédagogie, leur gentillesse et leur professionnalisme. Je les considère comme des exemples à suivre dans la profession enseignante.»
Pour elle, encourager l’amour pour le savoir dès le plus jeune âge est une grande responsabilité gratifiante. Son objectif? Faire en sorte que tous les élèves se sentent valorisés dans sa classe.
Enfin, elle a reçu de nombreux prix et bourses liés aux arts, notamment la bourse de recherche de la Royal Historical Society de l’Université de Londres, en Angleterre.
Damon O’Shea, étudiant du programme consécutif de formation à l’enseignement de l’Université Western.
Une chose est certaine au sujet de Damon O’Shea : en tant qu’entraineur de basketball pour les jeunes, il a appris de précieuses leçons qui l’aideront dans sa future carrière d’enseignant, soit le travail rigoureux, l’engagement à atteindre des objectifs et le développement de relations positives.
En tant qu’étudiant autochtone en formation à l’enseignement appartenant à la Première Nation des Algonquins de Pikwakanagan, il s’est engagé à approfondir les connaissances et la compréhension des enjeux, des défis et des efforts de réconciliation des Premières Nations, des Métis et des Inuits dans sa communauté.
En tant que pédagogue, le cœur de sa philosophie en enseignement est l’établissement de bonnes relations avec les élèves. Il est d’avis que c’est le meilleur moyen de promouvoir l’engagement et l’inclusion en classe, mais aussi à l’école et ailleurs dans la communauté.
Détenteur d’une maitrise en sciences de l’environnement de l’Université de Guelph, il a la réputation d’être patient, enthousiaste et attentionné. Leadeur communautaire au grand cœur, il affiche toujours une attitude positive.
Il a offert ses services bénévoles à un conseil scolaire pour prendre part à des évènements d’éducation et de sensibilisation à l’environnement, et a effectué du tutorat en ligne. Pendant la pandémie, il a joué un rôle essentiel pour aider des élèves qui en avaient besoin dans leurs études.
«J’aimerais rendre hommage à mon enseignant du secondaire, Adam McNiff, EAO, un mentor qui m’a montré à quoi ressemble l’excellence en enseignement. Il a toujours exercé une influence positive sur moi, et je sais que je peux compter sur lui pour obtenir des conseils.»
Damon O’Shea, qui figure sur la liste d’honneur des doyens depuis quatre ans, a reçu de nombreux prix et distinctions, dont plusieurs de l’Université Western et de l’Université de Guelph.
Photos : (Paul Boniferro) Matthew Plexman; (Derek Haime) Kenora Catholic District School Board; (DEMETRA SALDARIS) FOURNIE PAR ELLE-MÊME
Nous accueillons Paul Boniferro à titre de superviseur de la transition. Nommé par le gouvernement de l’Ontario le 1er février 2021, M. Boniferro gèrera la transition vers le nouveau conseil et les nouveaux comités.
Avant d’entreprendre son mandat, M. Boniferro a été sous-procureur général de l’Ontario. À ce titre, Il a habilement géré les relations complexes avec des parties prenantes importantes et a élaboré et mis en œuvre une stratégie pluriannuelle visant une plus grande efficacité opérationnelle au sein du Ministère, et a été le conseiller principal du gouvernement en matière de droit de la Couronne. Il était responsable, entre autres, de l’administration de tous les tribunaux juridictionnels et des tribunaux pénaux, civils et familiaux, ainsi que de la rédaction juridique et législative pour l’ensemble du gouvernement et les principaux organismes provinciaux tels que la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario, Aide juridique Ontario et la Commission ontarienne des droits de la personne.
Son équipe a fourni des services juridiques à l’ensemble du gouvernement et a été chargée de faire appliquer diverses lois dans plus de 30 ministères et agences gouvernementales. Dans ce rôle, Il a dirigé l’approche du gouvernement en matière de légalisation du cannabis, la révision de la surveillance civile pour le maintien de l’ordre en Ontario par l’entremise de la Loi de 2019 sur la refonte complète des services de police de l’Ontario, et la représentation de l’Ontario dans le cadre de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Il a également été conseiller juridique principal pour la contestation constitutionnelle résultant de la Loi de 2018 sur l’amélioration des administrations locales, qui a entrainé la réduction de la taille du conseil municipal de Toronto par le gouvernement provincial.
Avant d’être nommé sous-procureur général, M. Boniferro était leadeur national, Secteurs de pratique et capital humain, et membre du conseil des assoiés de McCarthy Tétrault, où il a exercé pendant plus de 22 ans. Il a aussi été membre du conseil d’administration de l’Université d’Algoma, du conseil de la campagne de capitalisation de la Maison Casey, du conseil de la fondation Fillactive et du conseil d’administration de Friends of Ruby (anciennement Egale Youth Services et Egale Centre).
M. Boniferro possède un B.A. en politique d’administration publique de l’Université Western et un diplôme en droit d’Osgoode Hall. Il est inscrit au barreau de l’Ontario et de l’Alberta.
Le conseil de l’Ordre a nommé Derek Haime, EAO, au poste de registraire et chef de la direction. M. Haime a assumé ses fonctions à compter du 1er janvier 2021. Il tient à souligner que les bureaux de l’Ordre se trouvent sur les terres ancestrales des Wendats, des Anishnaabegs, des Haudenosaunees, des Métis et de la Première Nation des Mississaugas de Credit.
M. Haime était directeur de l’éducation du Kenora Catholic District School Board depuis février 2019. Avant cela, il a occupé le poste d’agent de supervision au sein du Waterloo Catholic DSB pendant plus de six ans, puis celui d’agent d’éducation au ministère de l’Éducation pendant deux ans au bureau régional d’Ottawa.
Au cours de ses quelque 30 années d’expérience dans le domaine de l’éducation, M. Haime a été directeur d’école à l’élémentaire et au secondaire. Il a également siégé à de nombreux comités provinciaux, y compris au comité provincial sur la COVID-19 du Conseil ontarien des directeurs de l’éducation et au Council of Medical Officers of Health. De plus, il a occupé le poste de vice-président de la Catholic Curriculum Corporation et le poste d’etraineur-mentor au sein de l’Ontario Catholic Supervisory Officers’ Association.
Il a siégé au Waterloo Regional Crime Prevention Council en tant que représentant des Premières Nations, des Métis et des Inuits, et il a été président du sous-comité de vérité et de réconciliation.
«Derek Haime est un leadeurs qui se concentre sur ce qui est le plus important, déclare Mariette Martineau, EAO, responsable de l’équité, de l’inclusion et de la diversité au Kenora Catholic DSB. Cela signifie la réussite de chaque élève, quels que soient son origine ethnique, ses croyances, son genre et ses capacités.»
M. Haime est titulaire d’un doctorat en leadeurship en éducation, spécialisé en dynamique du changement et en système de soins, ainsi que d’une maitrise en éducation internationale (leadeurship en éducation). Il est titulaire de nombreuses qualifications additionnelles, notamment en éducation religieuse et en éducation de l’enfance en difficulté.
L’Ordre accueille Demetra Saldaris, EAO, à titre de directrice des Normes d’exercice et de l’agrément. En 2005, Mme Saldaris s’est jointe à la Direction des politiques relatives au curriculum et à l’évaluation du ministère de l’Éducation. Avant cela, elle avait été au service de divers conseils scolaires d’un bout à l’autre de la province en tant qu’enseignante, administratrice et leadeure.
Elle a commencé à œuvrer au sein de la Direction des politiques stratégiques en matière de réussite des élèves et d’apprentissage jusqu’à l’âge de 18 ans, puis est devenue gestionnaire. Elle a contribué à diverses initiatives favorisant la réussite des élèves; à la collecte de données sur la différenciation pédagogique, la planification de la transition et le bilan pour la réussite des élèves; ainsi qu’à la création de maintes ressources pédagogiques et politiques.
Mme Saldaris est devenue chef régionale du bureau de Toronto de la Direction des services régionaux, où elle a participé à l’élaboration du Plan d’amé-lioration du conseil scolaire (PAC) pour le rendement des élèves, la réflexion sur des enjeux de travail et l’adoption de nombreuses autres politiques du Ministère qui ont touché les pratiques des conseils scolaires.
Mme Saldaris a participé à de nombreux groupes de travail du Ministère, y compris au sein du comité de planification interministériel et du comité sur les initiatives. En 2014, elle est devenue directrice de la Conduite professionnelle des politiques et des normes en matière d’enseignement. À ce titre, elle a supervisé la mise en œuvre de modifications au chapitre des règlements, de la législation et de divers programmes, comme la Loi protégeant les élèves et le test de compétences en mathématiques.
Mme Saldaris possède un B. Éd. et une M.A. de l’Université Western, ainsi que les qualifications de directrice d’école et d’agente de supervision.