Allana Harkin de l’émission satirique Full Frontal with Samantha Bee explique comment sa curiosité a alimenté son succès.
De Laura Bickle Photo : Fournie par tbs
Curieuse, naïve, enthousiaste.
Toujours curieuse. Moins naïve. Frustrée.
La dactylo, pas ma matière préférée, mais celle que j’utilise le plus. Je roulais des yeux à l’idée de le suivre, loin de m’imaginer qu’il allait me servir plus que toute autre chose. Je crois que mon prof de dactylo serait finalement fier de moi.
Le français, surtout parce que mon prof de français ne parlait pas la langue.
Mon prof d’art dramatique au secondaire nous a fait découvrir la pièce The Land Called Morning de John Selkirk. Ça a été un moment décisif pour moi. Cela m’a initiée à l’art du récit.
Les personnes qui travaillent sur le terrain pour des organismes et maintes femmes en politique. Nous vivons de grands changements qui m’inspirent constamment.
A Promised Land de Barack Obama. La course à la présidence constitue la moitié du travail d’un président. Je dois poser ce livre toutes les 20 pages parce que cela m’épuise.
Le don de ne pas laisser les attentes des autres dépasser les miennes. Je crois avoir réussi à bien développer ce don aujourd’hui.
Les études autochtones. La véritable histoire des évènements, tel qu’ils se sont passés.
J’aimais beaucoup tout ce qui touchait aux arts. C’était vraiment mon sport d’équipe et ça me passionnait. Défendez les arts dans votre école : vous savez, ils sont précieux.
Mon prof d’arts visuels, M. Conway, réellement intéressé par notre travail. J’appréciais aussi les enseignants qui s’intéressaient à mon avenir. Mon prof de biologie m’avait suggéré de devenir artiste pour les ouvrages scientifiques. Une suggestion loufoque qui m’avait marquée, car il avait pris le temps de voir ce qui m’intéressait. Ou il avait remarqué que je passais la plupart de mon temps à dessiner ce qu’il enseignait au lieu de prendre des notes…
Celle que j’ai maintenant. Je n’ai jamais cessé d’être curieuse.