Les études technologiques vous intéressent? Les partenaires en études technologiques ont un message pour les techniciens automobiles, cuisiniers, infirmières et autres ouvriers qualifiés : l'Ontario souffre dune grave pénurie denseignants en études technologiques. La profession enseignante a besoin de vous. La société aussi. |
de Helen Dolik RYAN Wineberg séclatait dans la production dannonces publicitaires télévisées. Maintenant, il s'en donne à cur joie en classe. «Il ny a rien de plus satisfaisant que de voir la lumière se faire chez un élève», dit Wineberg, chef du secteur détudes technologiques de la Markville Secondary School à Markham et enseignant en technologie des communications. Wineberg a conçu le premier programme de technologie des communications de lécole. Les élèves y apprennent à faire des vidéos et de la radio numériques et de la production audio et télévisuelle. Il a mis sur pied trois laboratoires et utilise le dernier matériel informatique et numérique en date pour intégrer les attentes du curriculum en matière de technologie. Les élèves travaillent avec divers logiciels de pointe et applications industrielles. Ils apprennent en expérimentant. Les inscriptions à ce programme populaire ont bondi en lespace de trois ans, soit de six pour 100 à 40 pour 100 de leffectif de lécole. «Sa croissance rapide et sa popularité indiquent bien la valeur que les parents et les élèves donnent à lapprentissage grâce à lutilisation de la technologie dans les classes daujourdhui, dit Wineberg. Les enfants disent on aime la technologie. Cest ce quon veut apprendre. Cest ce qui est important pour nous. Cest ce qui a de la valeur pour notre avenir à nos yeux .» Personnel enseignant demandé Une enquête du ministère de lÉducation pour un groupe de travail de 1998-99 sur le renouvellement du personnel enseignant a montré que 48 postes en études technologiques restaient à combler au 30 novembre 1998. Le Ministère a délivré 271 permissions intérimaires pour lannée scolaire 2000-2001 et 146 avaient été délivrées pour 2001-2002 en novembre 2001. Wineberg est lexemple parfait des personnes que la profession enseignante aime attirer dans ses rangs. Il a obtenu un baccalauréat ès arts en radio et télévision de lUniversité Ryerson à Toronto. Il a produit des publicités télévisées, fait du hors-champ et possède un talent certain pour les accents et les voix de personnages de dessins animés. Son expérience professionnelle est un véritable atout pour lenseignement. Il sait exactement ce quest une bonne pub parce quil en a fait. Ça revient presque à avoir comme enseignant un expert en la matière. Pourquoi lenseignement? Tout est arrivé lorsquil a travaillé à lunité de conception des campagnes publicitaires de Procter & Gamble. Une de ses fonctions visait à former le personnel de direction à la production de vidéos. «Jai remarqué quenseigner était presque une seconde nature, dit-il. Partager mes connaissances me satisfaisait plus que de seulement les utiliser.» Il a donc décidé de reprendre ses études et a fait un baccalauréat et une maîtrise en éducation. Pour lui, la transition vers lenseignement sest faite tout naturellement.
Fermeture des ateliers LOCTE lance un appel pour que tous les élèves de lOntario aient accès à de solides programmes détudes technologiques uniformes, transparents et durables. «Cest une course contre la montre, car la liste des ateliers qui ferment ne cesse de sallonger», dit Michael Scott, co-président de lOCTE. «Dans certains cas, on ne peut même plus les ouvrir, ajoute John Kish, également co-président de lOCTE. Cest tout simplement impossible de trouver du personnel enseignant qualifié.» Scott dit que la pénurie est grave et que le salaire en est souvent la cause. Les salaires de départ vont de 30 000 $ à 35 000 $. Un ouvrier du secteur privé a dit à Scott : «Cest ce que je paie en impôts.» Pour dautres, cela signifie parfois une baisse de salaire de 20 000 $ ou plus. Dans certains métiers, on gagne plus de 100 000 $ par an. Les études technologiques ont subi une révision majeure dans les années 90. On a cessé de mettre laccent sur les métiers du commerce et on a élargi le cadre des études technologiques. On a réussi à répartir plus de 50 cours, de la tôlerie à la cosmétologie, dans sept domaines majeurs : technologie des communications, technologie de la construction, technologie du tourisme et de lhôtellerie, technologie de la fabrication, technologie des services personnels et de la santé, technologie du design technologique et technologie des transports. Pour plus d'information sur les études technologiques, consultez
ces sites web : |
Mot du président  |  Mot du registrateur  |  Des professeurs remarquables  |  Pages bleues . . . en terminant  |  Lu, vu, écouté  |  Calendrier  |  Cyberespace  |  Questions fréquentes  |  Courrier des lecteurs Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5 Téléphone : 416-961-8800 Télécopieur : 416-961-8822 Sans frais en Ontario : 1-888-534-2222 www.oct.ca revue@oct.ca |