MEMBRE : JOHN TIMOTHY MCLEOD Un panel du comité de discipline de lOrdre a tenu une audience publique le 16 octobre 2000 relativement aux allégations de faute professionnelle contre John Timothy McLeod de London. Âgé de 53 ans, McLeod a obtenu la certification en enseignement en 1971 et était à lemploi du Conseil scolaire de district de Thames Valley auparavant le Conseil scolaire de London. Il a choisi de ne pas assister à laudience ni dy être représenté. Voici quelles sont les allégations de faute professionnelle contre McLeod : ne pas avoir respecté les normes de la profession, avoir infligé à des élèves des mauvais traitements dordre physique, sexuel, verbal, psychologique ou affectif, ne pas avoir observé la Loi sur léducation, avoir contrevenu à une disposition réglementaire qui se rapporte à son aptitude à détenir un certificat de compétence et dinscription, avoir commis des actes que les membres pourraient juger honteux, déshonorants ou contraires aux devoirs de la profession, sêtre conduit de manière qui ne sied pas au statut de membre, ainsi quavoir fait preuve dun manque de connaissances, de compétences ou de jugement ou encore dégard pour le bien-être des élèves. Le panel a entendu deux jeunes hommes témoigner quils avaient été victimes de sévices sexuels par McLeod à lécole et à lextérieur de lécole, y compris au chalet de lenseignant. Les victimes, qui fréquentaient lécole élémentaire où enseignait McLeod, ont également témoigné quil leur avait offert de lalcool. Le panel a aussi entendu quun directeur ou une directrice décole avait exprimé des préoccupations concernant le comportement de McLeod en 1994 et avait demandé quil annule sa sortie au chalet pendant lété avec deux élèves. McLeod a également reçu un avertissement écrit en avril 1995 au sujet de son comportement inadéquat en classe. En octobre 1998, McLeod a été trouvé coupable de sept chefs daccusation dattentat à la pudeur, de grossière indécence, dexploitation et dagression sexuelle en vertu du Code criminel. En juillet 1999, il a plaidé coupable à deux accusations dattentat à la pudeur envers deux victimes de sexe masculin. Les autres accusations ont été retirées. McLeod a été condamné à trois mois demprisonnement et à une sentence conditionnelle de 15 mois, ainsi quà trois ans de probation. Parmi les conditions assorties à sa sentence, McLeod ne devait pas sassocier ou communiquer directement et indirectement avec un garçon de moins de 18 ans sans quil soit accompagné dun adulte. Dans une lettre datée davril 1999, McLeod a annoncé quil démissionnerait de son poste denseignant à la fin du mois de juin de la même année. Il a également soumis un énoncé des faits et plaidé coupable à laudience tenue par lOrdre. Le panel a trouvé McLeod coupable de faute professionnelle et a ordonné la révocation immédiate de son certificat dinscription et de sa carte de compétence. La décision du panel est inscrite au tableau public des membres de lOrdre. MEMBRE : D. J. Un panel du comité de discipline de lOrdre a tenu une audience publique le 27 septembre relativement aux allégations de faute professionnelle contre D.J. de Kingston. Âgé de 57 ans, D.J. a obtenu la certification en enseignement en 1971. Il a choisi dassister à laudience et dy être représenté. Le panel a entendu la preuve de mesures disciplinaires prises au Québec relativement à des allégations dincompétence et de faute professionnelle contre D.J. Un comité denquête mis sur pied par la ministre de lÉducation du Québec a entendu le témoignage de 59 personnes concernant 21 plaintes de mauvais traitements dordre verbal, et émotif physique. Le panel québécois a ordonné la restriction du permis denseigner au palier secondaire et à léducation aux adultes au Québec. Le panel a entendu la preuve que D.J. a pris des élèves par le cou pour les soulever, les égratigner et les traîner. D.J. a également traité les élèves de crétins, didiots et de niais, et a suggéré à un conseiller en orientation que lévaluation des enfants ayant un trouble de lattention constituait une perte de temps. Il a en outre eu recours à des mesures disciplinaires inhabituelles et inadéquates, comme laisser un élève dans un garage sans fenêtre, interdire des pauses et obliger une élève du jardin denfants à pratiquer son alphabet de 13 h 30 à 16 h parce quelle éprouvait de la difficulté. Le panel a également reçu une soumission conjointe à lintention du membre et de lOrdre signée par un avocat. Le panel a décidé que lintérêt public était le mieux servi en acceptant la soumission conjointe et a ordonné que le certificat dinscription et la carte de compétence du membre soient limités à lenseignement au palier secondaire à partir de la 9e année et à léducation des adultes. Conformément à larticle 30(5) de la Loi sur lOrdre des enseignantes et des enseignants de lOntario, le panel a ordonné la publication de la décision dans Pour parler profession sans donner le nom du membre. Les conditions imposées aux qualifications paraissent au tableau des membres de lOrdre. MEMBRE : JOSEPH CHARLES C.
POULIN Un panel du comité de discipline de lOrdre a tenu une audience publique le 14 décembre relativement aux allégations de faute professionnelle contre Joseph Charles C. Poulin de London. Âgé de 60 ans, Poulin a obtenu la certification en enseignement en 1974 et était à lemploi du Conseil scolaire dAvon Maitland. Il a choisi de ne pas assister à laudience ni dy être représenté. Voici quelles sont les allégations de faute professionnelle contre Poulin : ne pas avoir respecté les normes de la profession, avoir infligé à des élèves des mauvais traitements dordre physique, sexuel, verbal, psychologique ou affectif, ne pas avoir observé la Loi sur léducation, avoir contrevenu à une disposition réglementaire qui se rapporte à son aptitude à détenir un certificat de compétence et dinscription, avoir commis des actes que les membres pourraient juger honteux, déshonorants ou contraires aux devoirs de la profession, sêtre conduit de manière qui ne sied pas au statut de membre, ainsi quavoir fait preuve dun manque de connaissances, de compétences ou de jugement ou encore dégard pour le bien-être des élèves. Le panel a entendu que Poulin sest comporté de façon inadéquate avec des élèves à plusieurs reprises. Il leur a offert des cadeaux et de largent, a tenté de les embrasser et a fait des observations déplacées du genre «Je peux voir toutes tes formes à travers ce t-shirt. Tu devrais le porter plus souvent». Il a également offert à une élève de largent en échange de faveurs sexuelles régulières. Ces incidents étaient en violation dune probation dun an suivant sa libération conditionnelle en juin 1997 après avoir été accusé dattentat à la pudeur envers une autre femme. Il a également été trouvé coupable de deux agressions sexuelles sur deux élèves de sexe féminin et condamné à six mois de prison quil a dû servir dans la communauté. Le panel a accepté une soumission conjointe dun état de faits et a ordonné la révocation immédiate de son certificat dinscription et de sa carte de compétence. La décision du panel est inscrite au tableau public des membres de lOrdre. MEMBRE : PETER LAWRENCE MORGAN Un panel du comité de discipline de lOrdre a tenu une audience publique le 14 décembre relativement aux allégations de faute professionnelle contre Peter Lawrence Morgan dEtobicoke. Âgé de 36 ans, Morgan qui vit maintenant à Kiev en Ukraine, a obtenu une carte de compétence temporaire en 1991 qui a expiré en 1997. Il était à lemploi du Hillfield Strathallan College, une école privée dHamilton. Il a choisi dassister à laudience et dy être représenté. Voici quelles sont les allégations de faute professionnelle contre Morgan : ne pas avoir respecté les normes de la profession, avoir infligé à des élèves des mauvais traitements dordre physique, sexuel, verbal, psychologique ou affectif, ne pas avoir observé la Loi sur léducation, avoir commis des actes que les membres pourraient juger honteux, déshonorants ou contraires aux devoirs de la profession et sêtre conduit de manière qui ne sied pas au statut de membre. Le panel a entendu que le directeur des études supérieures a averti Morgan à plusieurs reprises en 1996 et 1997 que son comportement avec les élèves était inapproprié. Le directeur a également discuté des allégations à son égard stipulant quil accordait de meilleures notes à ses élèves de sexe féminin et quil était extrêmement familier avec elles. En février 1997, le directeur de lécole a discuté avec Morgan de sa relation avec une élève et la averti que son comportement nétait pas approprié. Morgan entretenait avec elle une relation sexuelle et échangeait des messages électroniques explicites par lentremise du système informatique de lécole. Morgan a remis sa démission le 6 mai 1997, la journée après que lécole a récupéré les messages électroniques en question. Le panel a accepté une soumission conjointe dun état de faits et a jugé Morgan coupable des deux chefs daccusation suivants : avoir infligé des mauvais traitements dordre physique, sexuel, verbal, psychologique ou affectif et avoir commis des actes que les membres pourraient juger honteux, déshonorants ou contraires aux devoirs de la profession. Le panel a également accepté lamende de 5 000 $ suggérée dans létat des faits. Lamende, payable au ministre des Finances de lOntario, est la première imposée par un panel de discipline à un membre coupable de faute professionnelle. Morgan, qui ne détient plus de carte de compétence valide en Ontario, a comparu devant le panel le 14 décembre pour être réprimandé. La décision du panel est inscrite au tableau public des membres de lOrdre. |
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