Cette section présente les nouveautés à l’Ordre ainsi qu’une variété d’annonces, d’activités et de projets d’intérêt pour les membres de la profession.

LÉgislation

Projet de loi sur les professions de la santé réglementées

L’Ordre et d’autres organismes d’autoréglementation surveillent l’évolution du projet de loi 179, qui entend permettre au gouvernement provincial de nommer un superviseur chargé de surveiller n’importe lequel des 23 ordres professionnels de la santé de l’Ontario, s’il le juge à propos.

Le projet de loi 179, Loi de 2009 modifiant la Loi sur les professions de la santé réglementées, propose de modifier diverses lois reliées aux professions de la santé réglementées, et certaines autres lois. Il est passé à la troisième lecture.

Cette loi s’appliquerait aux 23 ordres professionnels de la santé, tels que ceux des médecins, des infirmières et infirmiers, et des pharmaciennes et pharmaciens.

Le projet de loi donne au ministre de la Santé le pouvoir de nommer un vérificateur chargé d’examiner les comptes et les transactions financières d’un ordre.

Les ordres soutiennent que de nombreux mécanismes de supervision sont déjà en place pour veiller à l’obligation de rendre des comptes, dont la vérification des politiques d’inscription par le commissaire à l’équité, ainsi que des réunions du conseil et des audiences disciplinaires publiques.

Prix international
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Peter Jordan

Un employé de l’Ordre nommé enquêteur de l’année

Peter Jordan, enquêteur de la Division des enquêtes et des audiences de l’Ordre, a été nommé enquê-teur de l’année 2009 par le Council on Licensure, Enforcement and Regulation (CLEAR).

Organisme nord-américain de promotion de l’excellence en réglementation, CLEAR a rendu hommage à M. Jordan lors de son congrès annuel à Denver, en septembre.

Ce prix souligne le travail exceptionnel dans un cas particulier et un rendement qui dépasse les attentes ou les exigences. Le cas traité par M. Jordan portait sur des allégations de «comportements de préparation» d’un enseignant envers un élève.

Pour mener son enquête, M. Jordan a usé de son expérience et de ses talents de recherche dans Internet afin de retrouver des articles remontant à plus de dix ans concernant une collecte de fonds parascolaire à laquelle avait participé un ancien élève.

M. Jordan a trouvé cet élève et a pu déterminer qu’il s’agissait d’un cas de «préparation». À l’instar de la plainte initiale, la «préparation» de la victime a duré trois ans, alors que le garçon fréquentait l’école, et a abouti à des activités sexuelles avec l’enseignant en question.

Il n’est pas certain que le membre aurait été radié uniquement à la lumière des preuves présentées dans la plainte initiale. M. Jordan a réussi à trouver une ancienne victime et à obtenir des renseignements qui ont permis de clore l’enquête.

«Nous savons tous que notre travail ne vise qu’une infime partie des quelque 220 000 membres de l’Ordre, a déclaré M. Jordan en allant chercher son prix.

«Nous sommes fiers de travailler avec et pour nos membres, des professionnels dévoués et empathiques qui adhèrent à des normes de déontologie élevées.

«Ce prix témoigne de notre volonté de servir et de protéger l’intérêt du public.»

qualifications des agentes et agents de supervision

Les idées abondent pour la révision du PQAS

L’Ordre est en train de réviser le Programme menant à la qualification d’agente ou d’agent de supervision (PQAS) afin de l’actualiser.

La première phase de cette révision complète fut la consultation du 25 septembre dernier, à l’Ordre, sur le thème de l’amélioration de la formation des agents de supervision afin d’établir un leadership efficace dans un milieu en évolution. Un groupe de quelque 80 pédagogues de partout dans la province ont échangé leurs idées sur 30 sujets de discussion.

Le groupe était composé de directions de l’éducation, d’agentes et d’agents de supervision, de directions d’école, d’enseignantes et d’enseignants, de conseillères et de conseillers scolaires, et de parents.

«Étant donné que les conseillers scolaires ont une relation importante et particulière avec les agentes et agents de supervision, j’ai été heureuse de me joindre à d’autres partenaires en éducation dans une atmosphère innovatrice et créative, confie Angela Kennedy, EAO, conseillère scolaire au Toronto Catholic District School Board. Félicitations à l’Ordre pour avoir rassemblé des leaders en éducation afin de se préparer à faire face aux changements actuels.»

«Les idées pour le nouveau programme sont excellentes», déclare Serge Plouffe, EAO, directeur général de l’Association des directions et directions adjointes des écoles franco-ontariennes. M. Plouffe a fait remarquer qu’il y avait peu de débouchés pour les agentes et agents de supervision dans la communauté éducative francophone de l’Ontario, de sorte que très peu de personnes sont intéressées à obtenir la qualification.

L’Ordre a adopté l’approche du forum ouvert pour la consultation, une approche démocratique et autodirigée qui permet de communiquer librement les idées. Parmi les sujets abordés ce jour-là, notons la technologie, la communication, la diversité, la connaissance financière et la participation des partenaires.

«L’atmosphère était très ouverte, interactive et productive, de dire Larry Beardy, EAO, enseignant autochtone en affectation spéciale au Keewatin-Patricia District School Board. Chacun était en mesure de prendre la parole, et tout le monde pouvait écouter.»

M. Beardy a dit que le principal problème pour les élèves autochtones – et les autres – est le manque d’enseignants et de superviseurs autochtones. «Nous avons vraiment de la difficulté à trouver des enseignants autochtones, sans parler des superviseurs. Et nous en avons grandement besoin.»

Maria Esposito, EAO, surintendante de l’éducation au Huron-Superior Catholic District School Board, a trouvé que la structure de la consultation était parfaite.

«Le format est inclusif, respecte la diversité et même la souligne, dit-elle.

«Chapeau aux organisateurs. Il était facile de s’ouvrir et de parler librement. C’était une formule gagnante.»

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Les participants ont généré leurs propres sujets de discussion à la séance de consultation pour la révision du PQAS en septembre dernier.

Au début et à la fin de la séance, tous les participants se sont assis en cercle, et chacun a eu la chance de s’exprimer. Les commentaires furent extrêmement positifs.

«Ce fut bien organisé et bien pensé», a ajouté Mme Esposito, en soulignant des éléments particuliers, tels la cérémonie d’ouverture, l’animateur qui passait habilement de l’anglais au français, et le fait que les participants ont fait leur propre ordre du jour et choisi les groupes de discussion auxquels ils souhaitaient se joindre.

«Nous vivons dans un monde complexe, et les compétences et pratiques en leadership ont changé au cours des dix dernières années, a déclaré Mme Esposito. En tant que leaders, les agents de supervision jouent un rôle crucial dans la création de conditions qui font que les administrateurs des écoles améliorent l’apprentissage des élèves. Ils encouragent et nour-rissent la croissance professionnelle, et favorisent l’excellence en éducation.»

Le PQAS comprend quatre modules et un stage de leadership. Les participants disposent de cinq ans pour suivre les modules.

La ligne directrice révisée du PQAS respectera les exigences réglemen-taires. Les normes d’exercice et de déontologie en constitueront la base.

«Les 26 rapports issus de la consultation informent l’équipe de rédaction provinciale responsable d’élaborer l’ébauche de la nouvelle ligne directrice, affirme Déirdre Smith, EAO, chef de l’Unité des normes d’exercice de la profession et d’éducation de l’Ordre. L’équipe de rédaction provinciale utilisera ces données pour appuyer son travail.»

L’Ordre recueillera de l’information supplémentaire dans le cadre de rencontres avec des fournisseurs, d’un questionnaire en ligne et de séances de discussion à l’échelle provinciale.

UNESCO

Code de conduite pour les pédagogues

Les autres pays ou territoires de compétence intéressés à créer un code de conduite pour les pédagogues (ou à en réviser un déjà existant) disposent maintenant d’un outil.

L’International Institute for Educational Planning, fondé et financé en partie par l’UNESCO, vient de publier un ouvrage en anglais intitulé Guidelines for the Design and Effective Use of Teacher Codes of Conduct. (La version française devrait sortir en fin d’année.)

Ce livre de 101 pages offre une approche en huit étapes pour créer un code qui reflète les normes d’éthique et qui protège à la fois les élèves et les enseignants. Ces huit étapes sont les suivantes :

  • définir le code
  • formuler le contenu
  • élaborer le code
  • adopter le code
  • transmettre le code et en faire la promotion
  • mettre le code en application
  • faire rapport des fautes professionnelles et les sanctionner
  • réviser le code et en évaluer les répercussions. 

L’Agence canadienne de développement international a partiellement financé la recherche.

La révision des normes de déontologie de la profession enseignante de 1999 de l’Ordre fait partie des sources citées.

www.unesco.org

visiteurs

Des dÉlÉgations venues du monde entier rendent visite à l’Ordre régulièrement pour discuter de sujets liés à l’éducation, dont l’agrément, les qualifications et les normes. Quatre délégations sont venues nous voir en octobre.

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Chine : Trois délégations sont venues nous voir : des directions et directions adjointes, des enseignantes et enseignants d’anglais langue seconde, et des directions d’école d’éducation technologique


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Pays-Bas : Une enseignante parmi un groupe de pédagogues venus s’informer sur l’autoréglementation

Prix Burtynsky

imageLa gÉnÉrositÉ du photographe de renommée internationale a inspiré la création d’un prix pour les enseignantes et enseignants de l’élémentaire de l’Ontario. Bien connu pour ses clichés montrant les effets de l’industrie sur les paysages, M. Burtynsky s’est allié à l’une des écoles expérimentales nord-américaines de premier rang afin de souligner l’enseignement exemplaire en éducation environnementale.

Le Prix Edward Burtynsky pour l’excellence de l’enseignement en éducation environnementale est administré par l’Institute of Child Study (ICS) de l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario (Université de Toronto).

M. Burtynsky, dont deux enfants ont fréquenté l’ICS (de la garderie à la 6e année), a récemment fait don de 25 de ses photographies à l’école pour une vente aux enchères visant à financer sa nouvelle initiative d’éducation environnementale. «Si les enfants apprennent à être responsables en matière de gérance environnementale dès leur jeune âge, ils le seront pour le reste de leur vie», déclare-t-il.

Les enchères ont généré 50 000 $. Des donateurs anonymes et la N.S. Robertson Charitable Foundation ont ajouté 150 000 $ à la collecte de fonds, lesquels serviront, entre autres, à établir un prix annuel qui soulignera l’apprentissage fondé sur le questionnement, l’intégration de multiples matières et l’apprentissage expérimental, trois principes fondamentaux de l’ICS.

Le gagnant du premier prix recevra 1 000 $ pour améliorer les programmes d’éducation environnementale de son école. L’enseignant recevra une photo signée de M. Burtynsky et 500 $ pour financer du perfectionnement professionnel dans le domaine des études environnementales.

Les deux pédagogues en deuxième position recevront 250 $ chacun pour du perfectionnement professionnel et deux copies signées d’un livre de M. Burtynsky, dont une pour leur école.

«Nous voulons encourager une approche fondée sur le questionnement en études environnementales, de dire Lorraine Chiarotto, EAO, coordonnatrice de l’éducation environnementale à l’ICS, et encourager les pédagogues à inclure les études environnementales dans tout le curriculum.»

Les enseignantes et enseignants de l’élémentaire intéressés à soumettre leur candidature pour gagner le prix peuvent consulter le site de l’ICS à www.oise.utoronto.ca.

La date limite est le 15 avril 2010.

rÉunion annuelle de l’acpls
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Quelques membres de l’Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS) pendant leur réunion annuelle de réseautage

Au fond À gauche : Hilaire Lemoine; Caroline Turnbull; Cynthia Lewis; Michael Salvatori, EAO, registrateur de l’Ordre.

Devant À gauche : Nicole Thibault, EAO, directrice générale de l’ACPLS; Sharon Lapkin; Valerie Pike.

Cette année, M. Salvatori a présenté un rapport de recherche intitulé Profil et cheminement : Appuis pour le développement des compétences pédagogiques, linguistiques et culturelles des enseignants du FLS.

Mentorat

Un enseignant aux côtés de mère Teresa et d’Abraham Lincoln

Qu’est-ce que Bob Vigars, EAO, enseignant de l’enfance en difficulté du Thames Valley District School Board, a en commun avec mère Teresa, Abraham Lincoln et des grands noms du basket-ball comme Kareem Abdul-Jabbar et Bill Walton?

Toutes ces personnes font l’objet d’un chapitre dans le dernier livre de l’auteur à succès John Wooden, sans contredit le meilleur entraîneur de basket-ball universitaire américain.

Dans A Game Plan for Life: The Power of Mentoring, publié en octobre, M. Wooden décrit sept personnes qu’il considère comme des mentors, et sept autres, dont M. Vigars, pour qui il est un mentor.

«Je suis flatté qu’il m’ait inclus dans ce livre, d’autant plus que nous ne nous sommes jamais rencontrés», souligne M. Vigars, entraîneur bénévole qui enseigne à l’école publique Cleardale de London.

M. Wooden, 99 ans, a remporté 10 championnats nationaux à l’UCLA avant de prendre sa retraite en 1975. Il est aussi l’auteur d’une demi-douzaine de livres.

M. Wooden a écrit : «Des gens que je n’ai jamais rencontrés, comme Bob Vigars, m’ont fait le plus grand honneur et m’ont confié la plus importante responsabilité qui soit : ils ont fait de moi leur mentor.»

M. Vigars a lu et relu tous les livres de M. Wooden. «Je lui ai écrit l’année dernière pour lui dire à quel point il a influencé ma façon de vivre et d’enseigner.»

PÉdagogues dignes de la confiance du public

Vous avez la cote au secondaire

Dans un rÉcent sondage national sur l’honnêteté et la déontologie au sein de 18 professions, les enseignants du secondaire ont eu la faveur du public.

Les médecins sont arrivés bons premiers, suivis des pharmaciens et des enseignants du secondaire. Environ deux tiers (65,8 pour cent) des 1 003 répondants ont attribué la cote «très élevée» et «élevée» aux enseignants du secondaire quand on leur a demandé : «Comment qualifieriez-vous l’honnêteté et l’éthique des gens qui exercent les professions suivantes?»

En comparaison, les médecins ont obtenu 77,4 pour cent et les pharmaciens, qui parrainaient le sondage de Nanos Research, ont obtenu 72,7 pour cent. Les agentes et agents de police se sont classés au quatrième rang, tandis que les vendeurs d’automobiles, les chefs d’entreprise et les courtiers en valeurs mobilières fermaient la marche (18,6 pour cent).

«Visiblement, les enseignants du secondaire sont très respectés et les gens leur font confiance, affirme Nikita James Nanos, président de Nanos Research. C’est une profession qui joue un rôle pertinent et important dans la société.»

M. Nanos explique que les 18 professions ont été sélectionnées parce qu’elles influencent le plus la vie des gens. Il a ajouté que Nanos avait l’intention de refaire le sondage l’an prochain, aux fins de suivi.

Innovation

Premier poète en résidence dans une école secondaire

Si le rÊve de Jack Locke se rÉalise, l’école secondaire Westmount de Montréal sera la première école secondaire publique au Canada à nommer un poète en résidence. M. Locke est président de la Fondation Poésie Publique, qui vise à promouvoir la poésie tout en aidant les poètes à vivre de leur art.

Quand M. Locke a su que Leonard Cohen célébrait son 75e anniversaire en septembre, il a voulu trouver un moyen de l’honorer, de former de nouveaux poètes et d’attirer des lecteurs. Il décrit son projet comme la solution idéale  : programme de poète en résidence dans l’école que Leonard Cohen a fréquentée.

Il espère que le poète en résidence travaillera en classe avec les pédagogues et agira comme mentor auprès des élèves et des enseignants.

«La poésie est le genre littéraire avec lequel les enseignants d’anglais sont le moins à l’aise», précise Ryan Ruddick, poète qui enseigne l’anglais en 10e et en 11e année à Westmount. Il sait que beaucoup d’élèves trouvent la poésie difficile.

Le poète en résidence entrera en fonction en janvier 2010. M. Locke explique que, si tout va comme prévu, Leonard Cohen pourrait un jour visiter son alma mater pour parler poésie avec les élèves.

Pour ramasser des fonds pour la résidence, M. Locke a publié Leonard Cohen: You’re Our Man, anthologie des œuvres de 75 poètes, dont Margaret Atwood.

www.publicpoetry.wordpress.com.

projet de loi

Des modifications de taille

Des dispositions d’un projet de loi fourre-tout actuellement à l’étude, qui rassemble des centaines de mises à jour aux lois ontariennes dans la Loi sur la saine gestion publique, toucheront l’Ordre et potentiellement certains de ses membres.

La loi propose des modifications visant à retirer les lois désuètes, à préciser la façon dont les lois et règlements sont appliqués et à mettre à jour certains termes en français.

Par exemple, «registraire» remplacerait «registrateur» et «la profession enseignante» remplacerait «la profession d’enseignant» dans la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et ses règlements.

Le projet de loi apporte des éclaircissements sur, entre autres, le processus de remise en vigueur du certificat de compétence et d’inscription des enseignants dont le Ministère a retiré l’autorisation d’enseigner avant la création de l’Ordre en mai 1997.

Si les ex-membres de l’Ordre dont le certificat a été révoqué demandent de se réinscrire à l’Ordre, comme ils en ont le droit conformément à la loi, ils doivent se présenter devant un sous-comité de discipline qui examine les raisons de la révocation initiale du certificat. 

Quand l’Ordre a été établi, un règlement transitoire veillait à ce que le processus qui s’appliquait aux enseignants révoqués par le Ministère s’applique aussi à ceux dont le certificat était révoqué par l’Ordre. Quand ce règlement a expiré, certains étaient d’avis qu’ils pouvaient simplement demander de devenir membre de l’Ordre et, si le registrateur refusait, présenter leur cas devant le comité d’appel des inscriptions.

À la demande de l’Ordre, le gouvernement précise maintenant que tout membre révoqué pour faute professionnelle, avant ou après la création de l’Ordre, qui présente une demande pour avoir de nouveau l’autorisation d’enseigner, doit se soumettre à une audience disciplinaire afin que l’on puisse déterminer son aptitude à redevenir membre.

Parmi les autres modifications proposées, notons :

  • fournir des règles claires pour disqualifier un membre élu du conseil ou pour le démettre de ses fonctions
  • donner l’autorité à l’Ordre d’émettre des certificats séparés pour des qualifications additionnelles, par exemple, un certificat d’agente ou d’agent de supervision.

Vingt-deux ministères ont contribué aux quelque 600 modifications ou corrections à la Loi sur la saine gestion publique, proposant des changements techniques pour simplifier le processus gouvernemental, mettre à jour les termes utilisés et préciser les processus administratifs.

Bourse de l’IEPO

Apprentissage urbain

Afin d’aider les enseignantes et enseignants à relever le défi que représente le travail dans un milieu urbain, l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario (IEPO) offre deux bourses de 30 000 $ aux pédagogues qui s’intéressent aux questions de justice sociale. Les pédagogues d’expérience qui effectuent une maîtrise en éducation à temps plein à l’IEPO sont admissibles aux bourses William-Waters.

«Le terme “urbain” est délicat, explique Kathleen Gallagher, EAO, directrice pédagogique du Centre for Urban Schooling de l’IEPO, lequel fait la gestion des bourses. Typiquement, il fait référence à des régions qui ont un taux élevé de pauvreté. Les élèves de ces régions parlent de nombreuses langues et leurs habiletés d’apprentissage sont très diverses. Par conséquent, les enseignants ont besoin d’un vaste répertoire de compétences complexes.»

On s’attend à ce que les récipiendaires fréquentent le Centre for Urban Schooling pour l’année scolaire.

La date limite pour soumettre sa demande est le 14 janvier 2010. http://cus.oise.utoronto.ca (en anglais)

Bourses de L’UniversitÉ McMaster

Élèves et enseignants en compétition

L’enseignant de chimie Alan Wong, EAO, de l’Institut collégial Sir John A. Macdonald du Toronto District School Board, a remporté la palme au défi des enseignants des récentes Olympiques du génie et des sciences de l’Université McMaster. Quelque 1 000 élèves et 50 pédagogues ont participé à l’événement d’un jour.

Les enseignants disposaient de moins d’une heure pour construire, avec une bouteille, une fusée propulsée par de l’air pompé. La première place est allée à la fusée dont le bouchon de liège a été propulsé le plus loin. M. Wong a reçu une bourse de 1 500 $ applicable à des frais de scolarité de McMaster. Il pourra la distribuer à ses élèves qui s’inscriront à un programme de sciences et de génie de McMaster.

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Daniela Rukavina, EAO, et Stacy Batras, EAO, de l’Institut collégial William Lyon Mckenzie de North York, ont reçu des bourses de l’Université McMaster d’une valeur de 400 $ pour leurs élèves.

Les élèves, qui provenaient d’aussi loin que de Windsor et de Sarnia, ont participé à 13 événements dans le cadre des 20e Olympiques annuelles en octobre. Parmi les jeux, notons Oodles of Noodles, qui consistait à représenter un atome à partir de cylindres en styromousse utilisés à la piscine; Engineering Jeopardy, basé sur l’émission de télé Jeopardy; et Chemical Forensics. Les élèves en première place ont reçu des bourses de 500 $ en sciences ou en génie de McMaster, tandis que les élèves en deuxième et en troisième place ont reçu respectivement des bourses de 300 $ et de 100 $.

Pour le défi des enseignants, les gagnants de la deuxième à la cinquième place ont reçu des bourses de McMaster d’une valeur de 900 $ à 200 $. Tous les autres enseignants qui ont participé ont reçu des bourses de 100 $.

Les jeux faisaient partie de la séance portes ouvertes des facultés des sciences et de génie. Selon Deborah McIvor, coordonnatrice de projets spéciaux pour la Faculté de génie, «nombre de nos étudiants disent que les Olympiques ont été leur premier contact avec McMaster et que cette journée a contribué à leur décision de faire une demande d’inscription à notre école de génie».

Les inscriptions aux Olympiques du génie et des sciences de 2010 se tiendront en septembre prochain.

www.eng.mcmaster.ca/olympics

Concours

Défi d’illustrations pour la 5e année

Les mordus de droit de 5e année pourront, une fois de plus, jumeler leur savoir-faire constitutionnel et leur créativité. Le Réseau ontarien d’éducation juridique présente le Défi annuel d’illustrations pour la 5e année, qui vise à enseigner aux élèves les droits et responsabilités enchâssés dans la Charte canadienne des droits et libertés.

Les élèves de l’Ontario sont invités à soumettre des affiches, en français ou en anglais, illustrant la valeur qu’ils accordent à la démocratie canadienne et à la Charte. Le défi s’inscrit dans le curriculum de 5e année, qui initie les élèves à la Charte. Ils doivent démontrer leur compréhension des différentes fonctions et interactions des trois paliers de gouvernement, et être en mesure d’en discuter. Les enseignants participants recevront une trousse comprenant un exemple de plan de cours.

Bien que tous les élèves reçoivent un certificat, seules les affiches gagnantes seront exposées dans les palais de justice locaux à la mi-avril, dans le cadre des activités de la Semaine du droit.

L’inscription au concours prend fin le 15 janvier, tandis que la date limite pour soumettre les affiches est le 19 février.

Visitez www.roej.ca ou envoyez un courriel à posterchallenge@ojen.ca pour en savoir plus.

Journal Étudiant

Nouvelle voix pour la francophonie

Le 15 septembre dernier, le premier numéro du journal La Relève est sorti dans les universités et collèges canadiens, dont La Cité collégiale et le Collège Boréal, deux collèges de technologie et d’arts appliqués de langue française en Ontario.

Jean-François Laniel, Katréi Létourneau et Serge Miville, étudiants de maîtrise en sociologie de l’Université d’Ottawa, ont fondé ce journal, dont M. Laniel est rédacteur en chef et directeur général.

Le premier numéro, d’une vingtaine de pages, comprend six articles analytiques sur des études scientifiques, une revue de presse, une revue d’actualité, un éditorial et deux entrevues, l’une avec Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada, et l’autre avec Joseph Yvon Thériault, sociologue réputé de l’Université du Québec à Montréal.

Il s’agit du premier journal étudiant en français de portée nationale. «Il y a peu de médias permettant de discuter de la francophonie canadienne. C’est ce qui nous a motivé à démarrer La Relève», déclare M. Laniel.

La Relève propose un débat national en invitant les étudiants et représentants d’associations et de communautés francophones de partout au pays à parler de la vie en français au Canada.

«Nous souhaitons que La Relève fasse mieux connaître la francophonie canadienne à travers le pays, et que les francophones du Québec et de toutes les autres pro-vinces ressentent un sentiment d’appartenance à l’histoire du français au Canada», conclut M. Laniel

Le projet a été rendu possible grâce au financement de Patrimoine canadien, volet communautaire et jeunesse.

www.journallareleve.com

Bourses postsecondaires

Pour les étudiants noirs

La Black Business and Professional Association (BBPA) prévoit distribuer 150 000 $ en bourses postsecondaires en 2010. En 2009, près de la moitié des 47 bourses (de 1 000 $ à 7 000 $) ont été remises à des élèves qui venaient tout juste de terminer le secondaire.

Depuis 1986, la BBPA a distribué plus de 1,3 million de dollars à des étudiants noirs pour qu’ils poursuivent des études postsecondaires.

«L’éducation est cruciale pour l’avancement, et il y a de nombreux jeunes Noirs dans le besoin», déclare Hugh Graham, ancien président de la BBPA et conseiller de la fondation pour les bourses. Nombre d’entreprises, y compris des banques et des cabinets d’avocats, font des dons à la fondation.

Les récipiendaires des bourses ont entrepris des carrières en médecine, en droit, en éducation et dans d’autres domaines.

La date limite pour soumettre les demandes pour l’année scolaire 2010-2011 est le 30 mai 2010. Les personnes méritantes seront avisées en septembre.

Si vous voulez en savoir plus, consultez le site de la BBPA : www.bbpa.org (en anglais).


Pour en connaître davantage sur les journées internationales et autres événements, visitez www.un.org ou www.unac.org.

 
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