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Sept mythes à propos du Programme de perfectionnement professionnel

Bien des idées fausses circulent au sujet du Programme de perfectionnement professionnel parmi les membres de l’Ordre. Voici donc des éclaircissements sur certaines des questions qu’ils ont soulevées auprès du personnel de l’Ordre.

Mythe
Le Programme de perfectionnement professionnel (PPP) m’enlève toute possibilité de choisir les activités de perfectionnement professionnel qui me conviennent le mieux.

Réalité
Dans le cadre du PPP, l’Ordre a approuvé des centaines de cours et d’activités populaires auprès des enseignantes et enseignants. Et ce n’est qu’un début.

Toute activité qui, de l’avis d’une enseignante ou d’un enseignant, pourrait favoriser son perfec-tionnement professionnel, est admissible à des crédits du PPP. Si le fournisseur d’un cours ou d’une activité qui vous intéresse n’a pas encore fait une demande d’approbation, demandez-lui de communiquer avec l’Ordre.

Le programme a été conçu de façon à donner un vaste choix d’activités de perfectionnement.

Mythe
Je consacre déjà de longues heures à mon travail et ce programme exigera du temps supplémentaire que je n’ai pas.

Réalité
Un cours du PPP, y compris l’évaluation, doit être d’une durée minimale de cinq heures, soit un minimum de 70 heures sur cinq ans. Ce qui veut dire que le minimum de temps à consacrer à des activités approuvées dans le cadre du programme est de deux jours par année.

Il est vrai que bon nombre choisiront de suivre des cours ou programmes qui durent plus longtemps, mais vu la gamme des activités qui s’offrent à eux, ils ne devraient pas avoir de difficulté à trouver des activités qu’ils peuvent insérer dans leur horaire.

Mythe
Je devrai passer un test chaque fois que je participe à une conférence ou à un atelier approuvé pour le Programme.

Réalité
Selon la loi, chaque activité approuvée au titre du PPP doit compter une évaluation, mais l’Ordre stipule dans ses directives que l’évaluation doit convenir à la formation des adultes. Un test écrit avec questions et réponses n’est souvent pas la meilleure méthode. L’Ordre encourage les fournisseurs à user de bon sens et de créativité dans leur façon d’évaluer la participation et l’apprentissage des participants.

Mythe
Chacun des 14 cours risque de me coûter cher. En tout et partout, cela pourrait s’élever à des milliers de dollars.

Réalité
Votre perfectionnement professionnel ne coûtera pas plus cher qu’avant et pourrait même coûter moins cher. Nombre d’activités offertes par les conseils scolaires et les associations professionnelles et d’intérêt pédagogique seront gratuites ou à peu de frais. Dans le site web de l’Ordre, vous trouverez des dizaines de cours offerts par les conseils scolaires.

Bon nombre d’autres cours sont offerts à peu de frais. Des collèges communautaires ontariens de langue anglaise ont formé OntarioLearn qui offre plus de 350 cours en ligne dont les droits d’inscription sont d’environ quatre dollars par heure-crédit. Les autres activités, cours, ateliers, conférences, coûteront la même chose qu’avant la création du programme de perfectionnement professionnel.

Les cours offerts par les autres fournisseurs devraient aussi être abordables. En effet, les fournisseurs tenteront d’intéresser les 185 000 enseignantes et enseignants de l’Ontario, et la qualité et le prix seront des facteurs décisifs de la popularité des cours.

Mythe
J’habite une région éloignée et n’aurai pas accès aux cours.

Réalité
L’Ordre encourage les fournisseurs à offrir des cours en ligne, et ceux qui offraient déjà de la formation à distance ont commencé à soumettre des cours à l’approbation de l’Ordre.

Le Conseil scolaire catholique d’Ottawa-Carleton a choisi de donner 28 cours en ligne, quatre pour chacune des sept catégories obligatoires. Ces cours seront offerts à bas prix et le matériel de cours sera également disponible sur cédérom.

OntarioLearn, un consortium de collèges communautaires de langue anglaise, offre 350 cours en ligne et en ajoute chaque année. L’Université d’Athabaska offre environ 550 courses en ligne et entend les faire tous approuver au titre du PPP. Le nombre et la variété des cours en ligne devraient continuer d’augmenter.

Mythe
Je ne pourrai plus participer aux activités de perfectionnement que je trouve les plus utiles parce que plusieurs, conférences et instituts d’été, ne compteront pas pour le PPP.

Réalité
Oui, elles vont compter. Les organismes qui parrainent des conférences ou offrent des instituts d’été pourront les soumettre à l’approbation du comité du perfectionnement professionnel. Ce dernier a déjà déterminé que les conférences, les ateliers, les instituts d’été, l’élaboration du curriculum, les projets de recherche, ainsi que l’élaboration et la présentation d’activités de perfectionnement professionnel compteront pour un à trois crédits au titre du PPP.

Mythe
J’ai déjà du mal à trouver des activités en français près de chez moi. Comment vais-je faire pour trouver 14 cours?

Réalité
Au moins 11 conseils scolaires de langue française et deux associations professionnelles ont été approuvés comme fournisseurs et offrent des cours en français. En outre, l’Ordre encourage les fournisseurs à fournir des activités en français là où on en fait la demande, et suggère aux organismes d’offrir en ligne les cours approuvés. Les membres qui habitent de petites communautés ainsi que ceux de langue française trouveront probablement plus d’activités de perfectionnement professionnel que jamais auparavant.