Cette chronique recense une panoplie de ressources utiles. Vous pouvez emprunter tous les ouvrages en question à la bibliothèque Margaret-Wilson, à l’exception de certaines trousses de classe. Vous n’avez qu’à envoyer un courriel à biblio@oeeo.ca. Pour consulter des critiques en anglais, rendez-vous à Reviews.

Ressources pour vous et vos ÉlÈves

Numératie et littératie

Collectif

Voici une trousse originale qui vise l’enseignement des mathématiques par la lecture et qui s’adresse aux pédagogues du cycle primaire. Dans un premier temps, un guide d’enseignement présente en détail chaque concept mathématique abordé. Puis, une série de livrets sont classés par domaine d’étude en mathématiques et par niveau de lecture (en étroite liaison avec la trousse d’évaluation en lecture GB+). Enfin, des fiches d’activités peuvent être utilisées pendant la présentation du concept mathématique à l’étude ou pendant les périodes de réinvestissement.

Les concepts mathématiques sont présentés en allant du concret vers l’abstrait. Par exemple, une activité propose de former une équipe de onze pour jouer au soccer. Ainsi les élèves sont-ils exposés à des situations concrètes tirées de la vie quotidienne, et, de là, on les amène aux concepts mathématiques abstraits. Les livrets sont toujours conçus pour faire appel au vécu des enfants.

J’ai été agréablement surprise de la réaction de mes élèves quand j’ai utilisé cette trousse. Comme j’enseigne à une classe de 1re-2e année, le guide est idéal, car il explique comment diversifier et adapter les activités pour ces deux années d’enseignement. Pour tous mes élèves très visuels (surtout les garçons), les livrets représentent un outil essentiel pour comprendre et mettre en pratique des concepts mathématiques.

GB+ Math : Numérite et littératie; Chenelière Éducation; Montréal; 2006; ISBN 2-7650-1126-5; 39,95 $; 514-273-8055 ou 1-800-565-5531; clientele@cheneliere.ca; www.cheneliere.ca.

Critique de Paula Alina Hristache, enseignante de 1re-2e année à l’école Félix-Leclerc de Toronto, Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest.


Le zoo des sons

Deux jeux vraiment chouettes pour apprivoiser les sons de la langue

d’Andrée Gaudreau

Que diriez-vous d’une visite du zoo des sons avec vos élèves ayant des difficultés de lecture, un trouble de l’audition ou des problèmes de dyslexie? Les jeunes enfants qui ont besoin de réviser les consonnes sourdes ou sonores bénéficieraient aussi de ces jeux, ponctués de règles simples, qui permettent de jouer en groupe de deux à quatre.

Avec quatre pions, un dé et une centaine de cartes, on parcourt le vocabulaire. L’enfant choisit une carte, pose la question «Qu’est-ce que c’est?» et associe le son d’un mot à une lettre. Par exemple, si l’enfant joue au zoo des premiers sons, il pige une carte illustrant un téléphone. Il dit «Téléphone commence avec un t comme tigre». Il montre du doigt le tigre sur le jeu. Maintenant, il peut rouler le dé et déplacer son pion. Le zoo des consonnes fonctionne de la même façon, sauf que les élèves doivent utiliser le verso du jeu. Il permet de discriminer les couples de consonnes dont les sons se rapprochent beaucoup.

Quand j’ai utilisé ce jeu avec mes élèves les plus faibles en lecture, vers la fin de l’année scolaire, ils ne voulaient plus s’arrêter! Comme le jeu prenait au moins vingt minutes et qu’on n’avait pas toujours le temps de finir la partie, nous avons essayé de jouer avec deux dés. La partie allait donc plus vite, et mes élèves de 1re année devaient faire des calculs avec les deux dés. J’ai fait part du succès de ce jeu aux autres enseignants de 1re année et nous avons décidé de l’utiliser dès le début de l’année scolaire pour renforcer les compétences phonologiques des élèves en difficulté. De plus, ce jeu apprend aux enfants plus avancés à enrichir leur vocabulaire. Je trouve que ce jeu est un véritable trésor pour toute classe du jardin d’enfants ou de 1re année.

Le zoo des sons – jeux d’apprentissage de la lecture et de l’écriture; Chenelière Éducation; Montréal; 2007; ISBN 978-2-7650-1698-4; 39,95 $; 514-273-8055 ou 1-800-565-5531; clientele@cheneliere.ca; www.cheneliere.ca.

Critique de Ramona Dempsey, enseignante de 1re année en immersion française à l’école Louis-Honoré Fréchette de Thornhill, York Region DSB.


La bande dessinée en classe

Pour lire, écrire et créer

de Tristan Demers et Jocelyn Jalette 

La bande dessinée retrouve ses lettres de noblesse. Après un survol historique de la BD dans le monde et de ses différents courants artistiques, on amène, étape par étape, l’élève à s’approprier chacun des éléments essentiels à la réalisation d’une BD. De nombreuses activités pédagogiques y sont fournies, accompagnées de fiches reproductibles qui incitent les élèves à explorer cet univers, à apprendre et à solliciter leur imagination. On découvrira aussi des illustrations inédites et drôles réalisées par trois bédéistes de renom.

J’ai bien aimé l’introduction qui parle de la BD en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Elle a des caractéristiques très différentes selon leur influence respective. Le livre est organisé en chapitres qui suivent de très près les étapes de la création d’une bande dessinée. Les auteurs soulignent qu’ils tiennent surtout compte de l’«approche pédagogique» de ce processus. Chaque partie de l’ouvrage, après une brève introduction d’une page, est suivie de multiples activités concrètes qui ciblent la réalisation d’un miniprojet. On y décrit l’intention éducative, le matériel nécessaire, ainsi que le déroulement de l’activité. Y figurent activités individuelles et travail de groupe.

Les activités peuvent servir à enrichir le vocabulaire, vérifier les connaissances acquises, effectuer un travail de recherche ou tout simplement donner libre cours à la créativité des élèves. Son utilisation diversifie et enrichit le programme, quel que soit le niveau d’apprentissage du français. Il pourrait également s’avérer intéressant pour enseigner l’histoire.

La bande dessinée en classe; Éditions Hurtubise HMH ltée; Montréal; 2006; ISBN 2-89428-765-8; 134 p.;32,95 $; 514-523-1523 ou 1-800-361-1664; www.hurtubisehmh.com.

Critique de Véra Nochtéva, enseignante de français au secondaire à l’école privée St. Mildred’s-Lightbourn d’Oakville.


Calli – Cahier de calligraphie script et Cahier de calligraphie cursive

de Chantal Dumont et Sylvie Pichette

Calli est une méthode pour enseigner la calligraphie. Présentée de façon attrayante et colorée, elle a recours à Calli, une mascotte attachante qui accompagne et motive l’élève tout le long de son apprentissage. La méthode, constituée de deux cahiers de calligraphie, est destinée aux plus jeunes.

Le premier cahier de calligraphie script constitue un outil d’apprentissage pour la classe de 1re année. Loin de ressembler aux autres cahiers de même nature, il présente une approche unique permettant aux pédagogues un enseignement plus clair de la calligraphie. Calli présente des stratégies d’enseignement faciles à utiliser. Par exemple, les minuscules sont regroupées en pays, selon leur description. Qu’elles soient petites et minces comme le i, effilées comme le l, le t ou le f, sautillantes, arrondies, ondulées, plongeantes ou dentelées, elles sont associées au nom d’un animal pour faciliter l’apprentissage. L’ouvrage offre également des stratégies d’apprentissage «pas à pas». Des dessins amusants présentent l’alphabet en son et en image, et une loupe agrandie permet à l’élève d’observer le tracé des minuscules et des majuscules.

Le deuxième cahier traite de la calligraphie cursive, enseignée dès la 2e  année. Calli accompagne encore les élèves dans leur initiation à l’écriture cursive. Ici aussi, les lettres sont regroupées par famille afin de faciliter l’apprentissage. Les exercices gradués et la loupe donnent des consignes à l’élève, lui permettant ainsi d’observer le tracé ou la façon d’attacher les lettres. Des exercices d’autoévaluation sont conçus en fonction d’un système d’émulation. Ce cahier utilise la lecture de textes informatifs, entre autres, afin de renforcer la maîtrise de la calligraphie.

La méthode Calli constitue une méthode moderne et motivante qui puise dans toutes les nouvelles approches de la pédagogie. Elle propose des jeux variés et amusants, et des activités d’autoévaluation et de consolidation qui permettent de bien apprendre la calligraphie.

Calli – Cahier de calligraphie script et Cahier de calligraphie cursive; Les éditions CEC inc.; Montréal; 2006; ISBN 2-7617-2368-6; 64 p.; 5,95 $; prix école 5,35 $; 514-351-6010 ou 1-800-363-0494; infoped@ceceditions.com; www.editionscec.com.

Critique d’Ana Barbosa, enseignante de 1re année à l’école Félix-Leclerc de Toronto, Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest.


Où vas-tu, Renard?

de Barbara Reid

Une fois de plus, Barbara Reid sait capter notre attention avec son art tout particulier. Ses illustrations faites de pâte à modeler entraînent rapidement le lecteur dans le vif de l’histoire. Il est à noter que chaque illustration commence par un dessin. Après avoir transformé ce dessin en tableau de pâte à modeler, il est photographié pour être représenté dans le livre. Où vas-tu Renard?, une traduction du très populaire Fox Walked Alone, nous raconte l’aventure d’un renard solitaire amené à suivre une file d’animaux dont le long voyage aboutira à un grand bateau de bois.

Quand les animaux passent près de son terrier, Renard est invité à se joindre au groupe et à marcher avec eux. Nous apprenons à connaître, entre autres, les loups, les ours et, bien sûr, les corbeaux bavards. Quand le voyage se termine, Renard apprend qu’il n’est plus seul. Barbara Reid nous raconte cette aventure sous forme de rimes amusantes.

Les enseignants de toutes les années d’enseignement peuvent utiliser ce livre en classe. La lecture du texte rimé s’intègre facilement et de plusieurs façons aux programmes de français, d’art visuel, d’art dramatique et autres.

Où vas-tu, Renard?; Éditions Scholastic; Toronto; 2006; ISBN 0-439-94911-4; 32 p.; 8,99 $; 1-800-268-3848; trade-education@scholastic.ca; www.scholastic.ca/editions. Traduction de Fox Walked Alone, ISBN 0-439-94911-4; © Barbara Reid 2006.

Critique de Colleen Coutu, enseignante bibliothécaire à l’école d’immersion précoce Walter E. Harris Public School d’Oshawa, Durham DSB.


Du simple au complexe : appliquer la taxonomie de Bloom et les intelligences multiples aux processus de pensée

de David Lazear, adaptation de Gervais Sirois

Cette ressource pédagogique s’adresse à tous ceux qui ont le souci de vouloir intégrer les huit types d’intelligence de Gardner en même temps que les six niveaux de taxonomie de Bloom. L’organisation de l’ouvrage rend cette tâche réaliste pour les pédagogues de l’élémentaire et du secondaire dans leur travail quotidien. Les élèves sont plus réceptifs au contenu étudié s’ils prennent conscience de leurs propres intelligences multiples, et ils feront plus de liens personnels avec les matières étudiées. Ils s’approprieront le contenu, les concepts et les façons de les mettre à profit à l’école et dans leur vie personnelle.

David Lazear présente d’abord un tableau-synthèse de la taxonomie de Bloom et regroupe les six niveaux de pensée, allant du simple au plus compliqué, en trois grades de l’activité intellectuelle. Il étudie ensuite la démarche s’appliquant à chacune des intelligences définies par Howard Gardner : les intelligences liées aux objets, les intelligences non liées aux objets et les formes personnelles d’intelligences. Chaque chapitre expose des façons d’appliquer les taxonomies choisies à des séquences d’enseignement spécifiques pour l’élémentaire et le secondaire.

J’ai bien aimé les explications portant sur les trois sous-groupes d’intelligences et les trois niveaux d’habiletés cognitives de Bloom. D’abord, les intelligences liées aux objets ont en commun des modes de cognition reposant sur des objets existants ou imaginés, aussi présents dans la nature. (Sans les objets qui interagissent avec ces types d’intelligence, elles n’existeraient pas puisqu’elles n’auraient rien à traiter.) Ensuite, les intelligences non liées aux objets correspondent aux intelligences musicales et linguistiques, et ne sont pas fondées sur des objets réels que l’on peut goûter, toucher, sentir ou voir. Par exemple, chez le musicien, le résultat du travail n’est pas un objet au sens traditionnel du terme et il relève du domaine des tons, des battements, des rythmes, de la tonalité, du timbre et du volume; tandis que chez le poète, le travail se fait au niveau des nuances, de la syntaxe, des métaphores et des tensions émotives. Le langage permet de créer des réalités qui n’ont aucune contrepartie dans le monde physique. Enfin, les intelligences personnelles (ou l’apprentissage coopératif) constitue le summum de cette forme d’intelligence. Elle fait appel aux habiletés sociales et permet aux élèves de s’engager dans une situation bénéfique de dépendance les uns envers les autres. Un ouvrage intelligent pour ceux qui font des études ou simplement pour les amateurs de théorie.

Du simple au complexe : appliquer la taxonomie de Bloom et les intelligences multiples aux processus de pensée; Chenelière Éducation; Montréal; 2007; ISBN 978-2-7650-1111-8; 120 p. 29,95 $; 514-273-8055 ou 1-800-565-5531; info@cheneliere.ca; www.cheneliere.ca.

Critique de Christine Robichaud, orthopédagogue, Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest.


Routines et transitions en services éducatifs

de Nicole Malenfant

Une journée typique d’enseignement aux jeunes enfants est ponctuée de nombreuses routines et transitions qui constituent jusqu’à 40 pour cent de la journée, d’après Nicole Malenfant. Les routines sont des points de repères indispensables aux enfants de deux à huit ans. Elles apportent stabilité et sécurité dans leur milieu scolaire et leur permettent de s’épanouir pleinement, de se développer et d’apprendre.

Répartie sur 13 chapitres, cette deuxième édition offre davantage de tableaux, d’images et d’encadrés que la première, ainsi que de nouvelles idées d’animation avec photos. On y retrouve des activités sur les thèmes suivants : l’hygiène, les collations et les repas, la sieste ou la relaxation, le rangement et le nettoyage, les vêtements, les déplacements, les rassemblements et les attentes. Un chapitre du livre est consacré au lecteur pressé à la recherche d’informations précises. Pour chaque chapitre relatif à une routine, l’auteur nous présente l’essen­tiel de ce qu’un pédagogue devrait connaître. L’accompagnement sonore de certaines comptines et chansons figure sur un CD qui accompagne le livre.

Cette ressource offre un cadre de référence utile à tous les pédagogues qui sont à la recherche d’astuces pour améliorer la gestion de leur classe. Elle sera également indispensable aux pédagogues débutants qui prendront connaissance en détail des routines et transitions, et pourront ainsi mieux planifier les journées. Néanmoins, il est difficile de mettre toutes les suggestions en pratique; il faut donc choisir et tester les différents jeux et astuces. Mais le jeu en vaut la chandelle!

Routines et transitions en services éducatifs; Les Presses de l’Université Laval; Sainte-Foy; 2006; ISBN 2-7637-8347-3; 407 p.; CD audio inclus; 45 $; 418-831-7474 ou 1-800-859-7474; presses@pul.ulaval.ca; www.ulaval.ca/pul.

Critique de Laurence Corradini, enseignante de maternelle à l’école élémentaire Pierre-Elliott-Trudeau, Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest.


Comprendre et dénouer les problèmes de comportement

Prévenir des feux et les éteindre

de Réjean Thomas

Nous avons tous des élèves qui nous posent des défis. Réjean Thomas, psychoéducateur, se penche ici sur les façons de provoquer le changement chez un élève dont le comportement est inacceptable. D’abord, il est important de décoder les comportements et d’être à l’écoute de l’élève. Il n’existe pas de recette miracle. Il faut se munir de stratégies d’intervention : analyser les interactions des parents, de l’élève et des enseignants dans le processus. On doit chercher des solutions viables à court et à moyen terme.

Par le biais de tableaux, l’auteur propose d’abord un survol des principes, des modèles et des stratégies d’intervention validés par la recherche et la pratique clinique. On mène le lecteur vers la mise en œuvre d’un plan d’intervention individualisé en fonction d’étapes précises. On apprend à analyser et à décortiquer l’origine des comportements (biologique, psychologique, social), et quels sont les principes généraux d’intervention selon un génogramme, un sociogramme et un schéma d’intervention. On fait une évaluation du problème et une liste des troubles possibles. Comme les différents types de caractère influencent certains comportements, les interventions sont en partie basées sur une prise de conscience chez les élèves de ce que sont des gestes acceptables et des gestes inacceptables. L’utilisation de la première personne du singulier est primordiale pour faire passer le message. Il faut choisir le bon moment et l’endroit pour faire une rétroaction. La planification des interventions (forces, défis), les objectifs, les besoins, le renforcement positif et négatif, tout ceci constitue un tableau que l’on doit brosser pour chaque élève présentant un défi particulier à relever.

J’ai bien aimé les mises en situation concrètes avec les analyses du cas de Kevin, huit ans, et de Karine, 14 ans, par exemple. Mais il faut avant tout avoir le goût de chercher à comprendre les causes et croire qu’on peut aider l’élève et sa famille, car les progrès seront minimes à court terme. Ce livre fait donc réfléchir à la façon de permettre un changement chez un élève et de devenir soi-même un agent de changement efficace en offrant des pistes de solutions envisageables, claires et précises.

Comprendre et dénouer les problèmes de comportement; Éditions Hurtubise HMH ltée; Montréal; 2005; ISBN 2-89428-748-8; 136 p.;32,95 $; 514-523-1523 ou 1-800-361-1664; www.hurtubisehmh.com.

Critique de Julie Fournier, enseignante à l’école élémentaire Pierre-Elliott-Trudeau de Toronto, Conseil scolaire de district Centre-Sud-Ouest.


Alex and the Ironic Gentleman

d’Adrienne Kress

Attention! Cela pourrait bien être le prochain livre à succès que vos élèves vont vouloir dévorer. Toujours à l’affût du prochain Harry Potter, les maisons d’édition du monde entier se sont déjà arraché ce premier roman de l’auteure canadienne Adrienne Kress.

Alex and the Ironic Gentleman raconte l’histoire d’Alex Morningside, une fille de dix ans en 6e année, dont l’enseignant, M. Underwood, est l’héritier d’un trésor de pirates. Apprenant qu’on a kidnappé son enseignant, Alex part à son secours. Durant son aventure, elle rencontre toute une gamme de personnages intéressants, y compris le fringant capitaine Magnanimous, le prestidigitateur Coriander, l’énorme pieuvre Ginormous et l’infâme capitaine Steele.

Le livre a laissé sa marque un peu partout. Eoin Colfer, auteur de la série à succès Artemis Fowl, l’a qualifié d’original, d’hilarant et de réellement euphorique. Une critique parue dans Publishers Weekly en a fait les louanges et a déclaré que le roman était stimulant et méritait qu’on le lise plus d’une fois.

Nombre de critiques disent d’ailleurs que c’est un livre que les parents aimeront lire à leurs enfants grâce aux personnages excentriques. C’est une histoire charmante et drôle avec un soupçon de morale, puisque l’héroïne apprend à surmonter maintes difficultés au fil de son aventure.

Et cela ne gâche rien que Mme Kress soit torontoise et fille de deux enseignants d’anglais à la retraite du Toronto DSB.

Alex and the Ironic Gentleman; Éditions Scholastic; Toronto; 2007; ISBN 978-0-545-99668-6; couverture rigide, 388 p.; 19,99 $, 1-800-268-3860; téléc. 1-800-387-4944; custserve@scholastic.ca; www.scholastic.ca.

Critique de Sophie O’Reilly, ex-responsable du programme d’études des langues du Stephen Leacock CI et aujourd’hui enseignante au Birchmount Park CI, Toronto DSB.

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