Le projet pilote, étape importante menant au Règlement sur l'agrément Le Règlement sur l'agrément annoncé en décembre dernier vient formaliser un processus dont l'élaboration a duré cinq ans. Les fournisseurs actuels de formation à l'enseignement accueillent favorablement l'établissement du processus et y voient de véritables avantages tant pour les nouveaux enseignants que pour les nouveaux fournisseurs. |
de Lois Browne L'autorité
d'agréer les programmes de formation à l'enseignement, que
l'Ordre s'est vu accorder en décembre 2002, n'est pas venue sans
labeur de la part de l'Ordre, des facultés d'éducation et
d'autres intervenants en éducation, explique le registrateur de
l'Ordre, Joe Atkinson.
Peu après son
établissement en 1996, l'Ordre s'est entendu avec l'Ontario Association
of Deans of Education (OADE) ainsi qu'avec les facultés d'éducation
et l'école des sciences de l'éducation pour lancer un projet
pilote de trois ans visant l'élaboration d'un processus d'agrément. Deux objectifs «Le projet pilote
avait deux objectifs», précise Cecilia Reynolds du bureau
du doyen de l'Institut d'études pédagogiques de l'Ontario
de l'Université de Toronto (OISE/UT) qui a travaillé à
l'organisation du projet pilote, c'est-à-dire à son élaboration
et à sa mise en uvre. «C'est une entreprise toujours
difficile, dit-elle. Élaborer une politique est une chose, mais
la mettre en uvre et voir à ce que tout fonctionne rondement
en est une autre.» En tenant compte des inquiétudes Michael Manley-Casimir,
doyen de la faculté d'éducation de l'Université Brock
qui a présidé le groupe des doyens des facultés d'éducation
qui ont fait leurs commentaires sur le règlement, dit que la version
finale du règlement tient compte d'un certain nombre des inquiétudes
qu'ils ont exprimées. Il précise
que les doyens ont suggéré des changements au mécanisme
d'appel lorsque l'agrément est conditionnel. «J'en suis moi-même
bien content. Le règlement intègre également notre
requête que les décisions du panel reposent sur des preuves.
Il faut que le panel puisse fournir les faits sur lesquels il base son
jugement, de sorte que la faculté qui ne reçoit pas l'agrément
ait de quoi bâtir sa réplique.»
Quant à l'expérience
particulière de Brock, son agrément a nécessité
beaucoup de préparation, précise Manley-Casimir. «Mais,
ajoute-t-il, je crois que la faculté en a grandement bénéficié. Le bon moment Les trois doyens s'entendent
pour dire que le règlement arrive en temps opportun. Le gouvernement
provincial augmente en ce moment le nombre et les types d'organismes offrant
des programmes de formation initiale et de perfectionnement professionnel
aux enseignants.
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