Pour parler professionLa revue de L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario
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Admiration, inspiration et souvenirs

Souvenirs marquants

On m’a interviewé pour l’article «Les enseignants remarquables d’Atom Egoyan» (septembre 2007) et j’aimerais dire à quel point je suis impressionné par le résultat final. L’article n’est pas signé et j’ai oublié le nom de la dame avec qui j’ai parlé, mais je lui transmets toute mon admiration pour avoir rendu mes propos intelligibles!

Je suis à la retraite, mais j’avoue que les discussions en salle de classe me manquent… J’en garde d’excellents souvenirs!

Dougal Fraser a enseigné à Atom Egoyan à la Glenlyon Preparatory School de Victoria (C.-B.)


Plein nord!

J’ai été tellement inspirée par l’article «Plein nord» (septembre 2007) que j’ai décidé de partager ma merveilleuse expérience. Merci pour votre article. Il m’a permis de me replonger dans une carrière bien remplie qui a commencé, il y a 22 ans, à Chibougamau, au Québec.

Cette époque atteste de l’enseignante et de la personne que je suis devenue : épanouie, confiante et équilibrée. Ayant grandi à Montréal, je dois avouer que mon périple dans le nord lointain fut un choc culturel. Rien ne ressemblait au paysage montréalais auquel j’étais habituée : les immeubles étaient bas, les gratte-ciels inexistants et les centres commerciaux assez banals. Ni cinéma ni boulangerie. J’ai toutefois été séduite par la découverte d’une petite discothèque dotée de la boule d’argent de rigueur au-dessus de la piste de danse!

Les arbres étaient décharnés et je me suis gelé une oreille – en vraie citadine que j’étais, je refusais de porter un chapeau adéquat. J’ai débarqué à Chibougamau affublée d’un sac à main argenté, de talons aiguilles tape-à-l’œil, de longs cheveux bouclés et d’un manteau sans capuchon, à la toute dernière mode montréalaise. Une vraie caricature!

Mon éventuelle intégration m’a apporté une perspective positive et ouverte sur
la vie.

Je repense souvent à ces jours dans le Nord. J’enseignais l’anglais et le théâtre au secondaire. Dès qu’il y avait une représentation, le gymnase était plein à craquer : grands-parents, parents, frères et sœurs, bambins, arrière-grands-parents, cousins éloignés, oncles et tantes. Tous démontraient un intérêt et un soutien inégalés.

La majorité de mes élèves étaient Cris ou Ojibwés. Nous avons partagé du pain bannock et une fondue à la viande d’orignal. Ils m’ont appris à faire du ski de fond et à apprécier l’environnement.

Les enseignants, la plupart dans la vingtaine et sans famille immédiate, étaient tricotés serré. Nous formions une équipe fonceuse, ce qui, en retour, profitait à nos élèves. Nous avons développé des liens d’amitié durables. J’ai rencontré mon mari, géologue, à Chibougamau – une région de pêche, de chasse à l’oie, de connexions culturelles, d’attrape-rêves, de légendes et d’aventures extraordinaires.

Si l’idée d’enseigner dans le Grand Nord vous traverse l’esprit, allez-y! Vous ne le regretterez pas!

Lenna Rhodes est suppléante au Halton Catholic DSB, à Burlington.


Réflexions et souvenir

Je suis enseignant et officier de réserve des Forces armées canadiennes. Après avoir lu l’article sur le jour du Souvenir (septembre 2007), j’ai voulu partager ceci.

D’abord et avant tout, le 11 novembre a été établi pour commémorer les soldats canadiens et leurs sacrifices, et non les enjeux de justice sociale ni les survivants de l’Holocauste.

Les écoles doivent comprendre que les sacrifices de nos soldats vont bien au-delà des guerres mondiales et de la guerre de Corée, et rendre cette date pertinente pour leurs élèves.

S’ils sont semblables aux miens, une question sur le sujet n’attendra pas l’autre! Des centaines de soldats canadiens récemment revenus d’Afghanistan et d’autres missions se feraient un plaisir d’expliquer en quoi consiste leur rôle à l’étranger.

Dans mon régiment (First Hussars), on compte beaucoup de soldats qui ont servi ou servent leur pays. Ni gloire, ni gloriole, ils parlent de ce dont ils ont été témoins, de leurs efforts, de leurs sacrifices et de ceux de leur famille.

Patrick Mooney enseigne le français de base à la St. Joseph School, école élémentaire du Huron Perth Catholic DSB


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